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Jardins, débrouille, partage : comment Detroit redémarre

Jardins, débrouille, partage : comment Detroit redémarre
Faillite. Le mot a été lâché la semaine dernière. Sous le poids de ses 18,5 milliards de dollars de dette (14 milliards d’euros), l’ancien bastion de la construction automobile américaine a touché le fond. A Detroit, les retraités craignent désormais pour leurs pensions, les salariés municipaux pour leurs emplois. Mais depuis des décennies déjà, les 700 000 personnes qui n’ont pas quitté la ville apprennent à composer avec le déclin. Abandonnées par les entreprises puis délaissées par la municipalité, elles font de la débrouille un nouveau mode de vie. Terra eco : Alors que Detroit vient de se déclarer en faillite, vous parler de « destruction créatrice », qu’entendez-vous par là ? Flaminia Paddeu : Detroit est souvent présentée comme « la tête d’affiche de la décadence urbaine » ou comparée à la Nouvelle-Orléans après Katrina, sans l’ouragan. Sans compter l’agriculture urbaine... C’est une des manifestations les plus visibles de ce mouvement multiforme. Aujourd’hui, c’est le cas. Related:  Agriculture urbaineConsommation

La chute de Detroit, un changement de civilisation LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laurent Carpentier Il y a une vie après la banqueroute. La mise en faillite de la ville de Detroit, aux Etats-Unis, n'est pas le début de la fin pour la municipalité, mais la suite logique d'un processus d'endettement dont, malgré la nomination par l'Etat du Michigan d'un administrateur public ayant tous pouvoirs, elle n'arrivait pas à se sortir. Comme nous l'expliquait son porte-parole, Bill Nowling, "une ville existe pour produire des services, on ne peut la désosser comme on pourrait le faire d'une entreprise, c'est la différence entre le chapter 9 et le chapter 11 de la loi." Alors pourquoi un tel émoi ? Pourquoi la mise en faillite de Detroit provoque-t-elle un raz-de-marée de commentaires et d'inquiétudes à travers la planète ? A Detroit se rassemblent tous les grands rendez-vous du rêve progressiste d'une ère de prospéri...

Un manuel de 1944 pour révolutionner l’agriculture citadine – Toutvert Il serait impensable, en 2014, d’imaginer pouvoir apprendre de nouveaux savoir-faire agricoles, permettant d’obtenir des récoltes prolifiques sur de petites surfaces, ou des légumes mûrs en avance sur leur saison, par exemple ? Et pourtant, un ouvrage intitulé Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris publié il y a 170 ans par J. G. Moreau et J. J. Daverne, deux maraîchers franciliens, pourrait bien devenir un outil indispensable d’agriculture citadine. A LIRE ÉGALEMENT : Comment soutenir les semences libres en 4 actions ! Réédité en 2010, le Manuel en question est passé dans le domaine public il y a peu, et est désormais disponible gratuitement et téléchargeable en ligne. A LIRE : Connaissez-vous l’agriculture biodynamique ? Un manuel à la fois historique et troublant d’actualité, qui prouve, si besoin est, que le maraîchage moderne peut bel et bien s’améliorer.

Une vie de T-shirt Avant de finir en boule au pied du lit, le T-shirt en coton a poussé dans un champ. Votre préféré, celui avec un marsupilami, mais aussi tous les caracos, foulards, caleçons et pyjamas du monde ont réclamé quelque 36 millions d’hectares de terres agricoles. « Pour un T-shirt de 200 grammes, nécessitant près de 250 grammes de fibres en raison des chutes de transformation, une surface cultivée pendant un an de 5 mètres carrés est nécessaire », explique Gérard Bertolini, dans une étude passionnante publiée dans Le Courrier de l’environnement de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique). Comptez le nombre de T-shirts dans votre armoire : parions que certain(e)s d’entre vous ont réquisitionné l’équivalent du Champ-de-Mars ! Le coton Le premier exportateur mondial de coton, les Etats-Unis, n’a besoin que d’une poignée d’ouvriers pour récolter mécaniquement la plante. Cette solution permettrait pourtant d’éviter les relents de pesticides. Les produits chimiques La confection L’usage

Détroit, laboratoire du monde d'après le néolibéralisme - Décroissance forcée Des trottoirs et des parkings vides longent les vastes avenues. Une enfilade de magasins aux rideaux baissés quadrille le centre-ville de Détroit, berceau de l’industrie automobile américaine. Les banderoles « à vendre » et « à louer » se succèdent sur les façades des bâtiments. 80 000 logements seraient abandonnés, soit près de un sur cinq. Avec ses maisons saccagées, brûlées ou envahies par la végétation, « Motor City » donne l’impression d’une ville fantôme. « Pendant les soixante-dix dernières années, les habitants de Détroit ont cru à tort que leurs vies étaient liées à General Motors, Ford et Chrysler, explique Maureen Taylor, militante depuis des années dans la lutte contre la pauvreté. Exode urbain Empruntant l’autoroute qui traverse la ville d’Est en Ouest, Peter Landon s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, au sommet du pont enjambant Red-River. En 2008, Détroit a perdu près de 70 000 emplois. Mouvement ouvrier : du compromis à la déroute Ségrégation et décroissance forcée

Et la friche urbaine devint jardin partagé... Dans le 18e arrondissement de Paris, une friche coincée entre deux immeubles sert de dépotoir depuis vingt-cinq ans. Une action a été menée pour l’investir, avec le rêve d’en faire un lieu par et pour les habitants du quartier. Un dentier, une guitare, des compteurs électriques, des pièces de monnaies de Nouvelle-Calédonie, des bouteilles aux contenus de toutes sortes, deux matelas…. Depuis plus de 25 ans, cet interstice aux belles proportions – un peu moins de 200m² – fait partie de la vie quotidienne du quartier et des riverains. - La friche avant Paris, une des villes les plus denses du monde et qui compte moins de 5 m² d’espaces verts par habitants contre 26 m² pour Berlin par exemple (l’OMS elle, situe le besoin d’espaces verts en milieu urbain à 12 m²/habitants) continue ainsi à marche forcée, à imposer la minéralisation de son territoire. « Vous faites quoi Monsieur ? Voilà qui ne va pas de soi pour le collectif de citoyens qui a investi dimanche 22 juin la petite friche.

Pour changer le monde, achetez-le ! Une Carrotmob, késako ? Encourager l’achat massif d’un produit afin de favoriser un comportement plus responsable. Nouvel outil de mobilisation collective, le concept aspire à transformer le système par sa base : la consommation. Reportage au cœur de la première carrotmob 2014. Paris, reportage Au bar de L’Absurde imposture dans le 18ème arrondissement de Paris, une soixantaine de personne ont défilé jeudi au comptoir, pendant toute une soirée, pour goûter le fameux cocktail « Bugs Bunny » : sur une base de purée de carotte, un jus d’orange pressé accompagné de pulpes de citron vert tempère l’amertume de la tequila, le tout réhaussé par un trait de sirop fraise. Le cocktail a été concocté spécialement pour cette soirée, où déguisements de lapin et carottes en peluche agrémentent l’ambiance tamisée orange de la salle. Ce soir-là, le bar L’Absurde promet de changer de fournisseur d’électricité, pour passer chez Lampiris qui vend une électricité 100% verte. Simon est plus sceptique.

Détroit, une faillite vue depuis Google Par le spectacle de désolation et d’abandon qu’offrent ses quartiers, la ville de Détroit, qui s’est déclarée en faillite en juillet dernier, est devenue le lieu rêvé des photographes et amateurs d’exploration urbaine. Les «Googles cars», qui sillonnent les rues du monde entier pour mettre à jour l’application Google Street View, en sont elles aussi les témoins. En utilisant la nouvelle fonction mise en place de Google, qui permet de remonter l’historique des passages de la voiture et de les comparer, le tumblr Goobing Detroit montre à quel point la ville s’est délabrée, en à peine quelques années. A voir sur le Tumbr Goobing Detroit Sophie GINDENSPERGER

L'urbaculture, nouveau territoire des villes modernes Réagissez : Partagez : Le chiffre est significatif : 200 000. Chaque jour, c’est le nombre de nouvelles personnes qui ont besoin de se nourrir. Un boom significatif qui devrait faire culminer à 9 milliards, le nombre d’habitants sur la planète d’ici à 2050. Le mot « urbaculture », s’inspire du mot permaculture. Mais que désigne-t-il ? L’urbaculture : une démarche empirique, mais pas une science L’urbaculture ne peut pas être considérée comme une science, dans la mesure où elle ne s’appuie pas sur la méthode scientifique. Le permaculteur Bob Hopkins initie en 2005, le mouvement des villes en transition qui change l’échelle de la réflexion. Mais Hopkins l’a élargi à la ville, cherchant, face à la double menace du pic pétrolier et du dérèglement climatique, à créer des communautés résilientes. L’immeuble : lieu de prédilection à venir ? La maison individuelle entourée d’un jardin n’est plus le lieu de vie de la grande majorité des citoyens.

People's Supermarket : le supermarché du peuple, par le peuple Réagissez : Partagez : Il s’agit d’un nouveau concept alternatif : le supermarché du peuple, par le peuple (son slogan « For the people, by the people »). Une formule plutôt innovante en temps de crise. People’s Supermarket* est un supermarché pas tout à fait comme les autres. People’s supermarket a récemment vu le jour à Londres, dans le quartier d’Holborn, près du British Museum. Conçu par Arthur Potts Dawson, ex chef du « Fifteen Restaurant » de Jamie Oliver, le supermarché est innovant et propose une alternative aux supermarchés traditionnels. L’idée ? People’s Supermarket : un concept bien huilé pour lutter contre le gaspillage alimentaire Le supermarché « People’s supermarket » met en son coeur la notion de développement durable. Ainsi, une carotte invendue pourra se retrouver sous forme de soupe, voire en compost. Exemple : une carotte qui n’aura pas trouvé preneur au bout de quelques jours, sera utilisée par la « People’s Kitchen ». Le plat sera ensuite proposé en magasin.

GooBing Detroit A garage in northeast Detroit deteriorates. Lady waving to the street view car in the first image, c. 2009. Nearby the Heidelberg Project, and in the style, though not sure if a Tyree or not. Why Don’t We Own This? This block is incredible. The New York Times visited this block during the Motor City Mapping survey: "Blight, as Karl Baker, one Detroit resident, has seen, tends to spread. Most of the houses nearby are standing but abandoned, and visitors have clearly passed through — empty liquor bottles lie along debris-covered floors near broken windows and doors, every memory of a metal appliance or gutter seems to be gone from some of the homes, and two old couches that were dumped along a lawn are now blanketed by a thick layer of snow. The last neighbor left six months ago, he said, and the single streetlight overhead has not worked for months. That’s a lotta washing machines… Just east of Osborn, in “Burbank”… if anyone actually calls it that. Source: Why Don’t We Own This?

Et si on aménageait des fermes dans nos villes ? Du basilique pousse dans The Plant, une ferme urbaine à Chicago (Plant Chicago, NFP/Rachel Swenie) Au sud du quartier berlinois de Tempelhof, à Berlin, entre un magasin Ikea et une voie rapide, se trouve la Malzfabrik. Cet imposant complexe de briques rouges, construit en 1914, a longtemps abrité une malterie. Une ferme de 1 800 m2 en pleine zone industrielle berlinoise, c’est le projet de l’entreprise ECF fondée début 2012 par trois trentenaires, Christian Echternacht, Karoline vom Böckel et Nicolas Leschke. « Nous serons au plus près des consommateurs. Making of Cet article a d’abord été publié dans le numéro 6 de Socialter, « le magazine de l’économie nouvelle génération ». La plupart des aliments que nous consommons font bien souvent d’importants trajets avant d’atterrir dans nos assiettes, le tout dans des systèmes de réfrigération. Christian Echternacht et ses acolytes veulent changer cela. « L’agriculture urbaine est une vraie tendance. Les fermes urbaines, un bon complément

Si vous êtes harcelé par un huissier ou un cabinet de recouvrement, envoyez leur cette lettre. Elle a un pouvoir… apaisant. À l’heure actuelle, nous sommes tous confronté à ce qui est plus un racket qu’autre chose ! Nous payons pour : Une dette que nous n’avons pas contractéUne Union Européenne dont nous ne voulons pasSauver des banques qui nous ont escroqué (Dexia, Libor/Euribor, assurances sur les prêts, actifs toxiques, frais de comptes et prélèvement divers, pertes sur les marchés, etc…)Des conflits qui ne nous concernaient pasDes pays africains que nous pillonsDes politiques qui ne travaillent ni dans notre intérêt ni dans celui de leur pays mais pour le transatlantismeD’autres politiques payés à frauder ou à jouer/dormir durant les séances de l’assemblée nationale (entre autre…)Etc… Et si nous pouvions commencer à ne plus payer? Au moins certaines choses? D’où l’importance de ce sujet. Un organisme, une banque, une maison de crédit, un opérateur, une assurance ou autre, estime que vous leur devez de l’argent. Votre créancier mandate un cabinet de recouvrement. Messieurs, Il n’y a pas d’autres procédures.

Japon : Toshiba va vendre des légumes fabriqués dans une usine Connu pour ses appareils électroniques ou ses réacteurs nucléaires, le conglomérat industriel japonais Toshiba va maintenant faire parler de lui dans le monde de... l'agriculture. Il vient en effet d'annoncer ce jeudi qu'il allait vendre des légumes fabriqués en usine. «Nous allons donner une nouvelle dimension à notre division de soins sanitaires», a expliqué Toshiba dans un communiqué. Le groupe s'apprête ainsi à produire des légumes sans pesticides ni autres substances chimiques dans une usine totalement close et aseptisée mais régie par un phénoménal appareillage électronique. Toshiba, qui est aussi un spécialiste des équipements médicaux et gère son propre hôpital à Tokyo, veut, dit-il, contribuer à maintenir les hommes en bonne santé. La délicate gestion de l'ensemble reposera sur des moyens similaires à ceux employés dans les usines de semi-conducteurs, une autre spécialité de l'éclectique groupe centenaire. 3 millions de salades, épinards et autres légumes

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