Apple, fruit de la passion Comme Nespresso, Free ou Harley-Davidson, mais à un niveau inédit, Apple a créé des clients dépendants qui deviennent les meilleurs agents de la marque. Enquête sur les ressorts d'un attachement pas toujours rationnel. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Raphaëlle Rérolle Ce sont de banales files d'attente, mais le monde entier les a vues : des centaines de personnes sagement alignées devant les boutiques Apple - pardon, les Apple Stores - plusieurs heures avant leur ouverture. Avec un prix de base de 680 euros, l'iPhone 5 est pourtant le téléphone portable le plus cher sur le marché. Sans compter qu'Apple est un sujet de conversation inépuisable : l'utilisateur est toujours prêt à vous parler des mille qualités de ses machines, même quand vous ne lui avez rien demandé. Et d'une marque très puissante. Le phénomène d'attachement à une marque n'est pas unique. Mais Apple porte ces loyautés marchandes à un point encore jamais vu. Sont-ils vraiment plus accessibles ?
Abercrombie: Les cinq plus grandes polémiques de la marque des «enfants cools» Michael Jeffries lâche les rênes d’Abercrombie & Fitch. Après 22 ans à la tête de la marque de vêtements, le PDG a été poussé vers la sortie en raison de résultats décevants. Le sulfureux dirigeant d’entreprise laissera l’image d’un homme à succès mais aussi à scandales. Retour sur sa présidence en cinq polémiques. Abercrombie, la marque des «enfants cools» En 2006, Michael Jeffries donne une interview au magazine Salon, dans laquelle il résume l’esprit de la marque. L’invention de la taille XXXS Pour le PDG d’Abercrombie, être cool signifie faire une taille de guêpe. L’interdiction des tailles XL et XXL pour les femmes Quand on a quelques kilos en trop, en revanche, difficile de trouver chaussure à son pied et pantalon à ses fesses chez Abercrombie. Les pauvres priés de rester loin d’Abercrombie Abercrombie n’aime pas plus les «pauvres» que les «gros». Un recrutement et management discriminatoires Abercrombie est sélectif avec ses clients, mais encore plus avec ses employés.
Les entreprises veulent "enchanter" leurs clients -voici comment L'"expérience-client", ce n'est pas seulement l'attente interminable aux hotlines, les services après-vente inefficaces, ou les processus d'achats complexes et peu sécurisés. C'est aussi le sens du service, le goût de faire plaisir, et jusqu'au désir "d'enchanter" le client, comme le proclame depuis des années l'ex-apôtre de la "religion" Apple, Guy Kawasaki. Mais en France, les entreprises ont du pain sur la planche pour améliorer leur relation avec leur clientèle: selon Eric Lestanguet, président de l'INRC (Institut national de la relation-client), une enquête internationale d'Ipsos indique qu'en France, seules 7% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de la relation vécue avec les marques ou les entreprises. Du 10 au 12 septembre, plus de 200 professionnels de cette science -ou plutôt de cet art- se sont retrouvés à La Baule pour le deuxième forum "Expérience-Client". La société B2S s'approvisionne chez la concurrence pour satisfaire ses clients Les Taxis Bleus à la carte
L'étude de motivation selon Joannis L'étude de motivation selon Joannis L’acte d’achat est souvent complexe. Le principe de base de la publicité, et de la vente en général, est de stimuler les motivations et de lever les freins. Il faut donc en premier lieu connaître et comprendre le contexte psychologique dans lequel se place le produit ou le service vendu.Ensuite, il faut identifier les motivations et les freins qui entrent en jeu dans l'achat et dans l'utilisation du produit.Dans son livre devenu incontournable, Henri Joannis identifie 3 types de motivations et deux types de freins. Les motivations hédonistes Quête du plaisir physique et intellectuel, facilitation du travail, satisfactions "magiques", ... Magnifique exemple d'une double motivation : hédoniste "le plaisir du chocolat" et auto-expression "conserver la ligne". Motivation oblative : "être une gentille maman et faire le taxi pour sa progéniture". Voir Les repésentations sociales dans la publicité Motivation d'auto-expression, (sans jeu de mot !)
Les mannequins torse nu devant les magasins Abercrombie, c'est fini ! La marque de vêtements a annoncé des changements dans sa stratégie marketing. Elle renonce à toute discrimination à l'embauche et assouplit également son code vestimentaire. Déambulant devant les magasins Abercrombie & Fitch du monde entier, ils font le bonheur des adolescentes, qui rougissent en leur demandant un selfie. Mais les mannequins aux abdos censés rameuter les clients à l'intérieur des boutiques de la marque ne seront bientôt plus qu'un souvenir. Le distributeur de vêtements a annoncé ce vendredi un changement radical de management. Les jeunes hommes qui gardaient -torse nu- les entrées des magasins ne feront plus partie du paysage à partir de la fin du mois de juillet. Une nuance sémantique lourde de conséquences, puisque l'entreprise sera obligée de revoir son règlement intérieur et son code vestimentaire jusqu'ici très strict. Ce virage à 180 degrés dans la stratégie de l'entreprise intervient alors que les ventes de la marque ne cessent de décliner.
Sortie de l’Iphone 6: ils paient 2500 dollars pour être les premiers devant l’Apple Store L’Apple Store situé au sud-est de Central Park est la boutique la plus emblématique de la ville de New York City. Et, ces derniers jours, la boutique fait le buzz, en cause : les New-Yorkais font la file depuis des jours devant la boutique afin de s’acheter le nouveau smartphone comme nous le raconte le site lesechos. Si certains souhaitent acquérir l’Iphone 6 en premier, d’autres sont là pour des motifs différents : ils espèrent figurer dans le Guiness des records en dépassant le record de 18 jours à attendre devant un Apple Store ou alors, ils espèrent vendre leur place dans la file au plus offrant. C’est le cas de Brian Ceballo, le premier arrivé dans la file. «», confie ainsi Joseph Cruz au Journal de Montréal, en expliquant qu’il est commandité par une société. D’ici mercredi, les New-Yorkais devraient être plusieurs centaines à se retrouver dans la file devant l’Apple Store. Il ne devrait être commercialisé en Europe que plus tard, après son lancement en Amérique et en Asie.
Quelle est la différence entre un consommateur rationnel et un autre irrationnel ? Hum, hum...allez, en avant pour un petit cours d'économie. Non, ne partez pas tous, vous allez voir, c'est marrant. Commençons par définir ce qu'est la rationalité individuelle en science économique (je précise "en science économique" car les philosophes et sociologues qui vont lire cela ont probablement une définition différente). Pour faire simple, un individu est rationnel à partir du moment où il cherche à maximiser son bien-être, compte tenu de ses possibilités (financières notamment). Toute la question est de savoir ce que l'on met dans la fonction de bien-être. En particulier, comment expliquer un comportement "irrationnel" tel que l'altruisme? Certains comportements peuvent cependant sembler "irrationnels". Le premier cas (la préférence pour le présent) peut par exemple expliquer les achats impulsifs (qui seraient carrément une "préférence pour l'instant"). Exemple: avant d'acheter une voiture, on va comparer les marques, les prix, les caractéristiques, etc.
Le processus d'achat - Go potentiel Suite du MOOC d’introduction au marketing dont le plan est résumé ici. Le but de ce module est de s’intéresser aux activités qui prennent place autour d’une décision d’achat et aux facteurs qui peuvent influencer celui-ci. Grandes étapes du processus d’achat Le processus d’achat d’un consommateur dans une situation d’achat réfléchi est composé de 5 grandes étapes : Eveil du besoin : le consommateur doit ressentir un besoin. Alternatives au processus d’achat Le processus d’achat tel que décrit plus haut peut subir quelques modifications en fonction du type de décision d’achat dans laquelle se trouve le consommateur. Il arrive qu’un consommateur évalue les alternatives à la suite d’une recherche d’information pour réaliser qu’aucune des alternatives n’est satisfaisante. Dans le cas d’un achat routinier, le consommateur peut ignorer les étapes de recherche d’informations et d’évaluation des alternatives. Facteurs situationnels
Dossier | INFOGRAPHIE - Les six grands profils de consommateurs L'étude Leo Burnett PeopleShop identifie notamment six grands "profils" de shoppers, basés sur des attitudes et motivations d'achat différentes : les Shoppers Economes, les Shoppers Routiniers, les Shoppers Stratèges, les Shoppers Qualité, les Shoppers Passionnés et les Shoppers Opportunistes. A chaque catégorie de produits étudiée, on constate ainsi bien souvent la domination d'un, voire deux profils shoppers. Source : Etude PeopleShop de Leo Burnett, septembre 2012
Les PCS : Professions et catégories socioprofessionnelles en France Nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles en France La PCS est une nomenclature statistique sans valeur contraignante. Au niveau détaillé, elle comporte 486 professions (PCS). On définit une profession comme le métier exercé par une personne, c’est-à-dire ce qu’elle fait à son poste de travail et la situation sociale liée à l’emploi : son statut : indépendant ou salarié ;sa position hiérarchique, son grade ;la nature de son employeur : privé ou public. Les 486 professions sont regroupées en 31 catégories socioprofessionnelles (CS), elles-mêmes regroupées en 6 groupes socioprofessionnels (GS). Par exemple, le métier « aide comptable » est classé : dans la profession 543a : « Employés des services comptables ou financiers » ;qui appartient à la catégorie socioprofessionnelle 54 : « Employés administratifs d’entreprise » ;qui appartient au groupe socioprofessionnel 5 : « Employés ». Création de la nomenclature des PCS[modifier | modifier le code]
Nespresso, l'icône mondiale du café parfait - Jean Watin-Augouard “Nespresso, c'est plus qu'une innovation, c'est une création, dans la mesure où la marque change la vie des gens, alors qu'une innovation ne fait que l'améliorer”, résume Antoine Ortoli, chargé, chez Futurebrand, de l'identité globale de la marque depuis dix ans. Aux origines de la création, une équipe, détachée de Nestlé, autonome aussi bien dans ses recherches, ses tâtonnements, ses interrogations, et libérée des contraintes de rentabilité immédiate. “Nestlé a eu la double intelligence de donner la possibilité à une cellule de création, Nestlé Nespresso SA(1), de développer ce projet et de continuer à le nourrir. La création, c'est un moment magique, c'est la rencontre entre une idée et un groupe, c'est croire et avoir confiance, croire en une idée qui n'a pas de réponse aumoment où elle devient concept, par rapport aux attentes des clients. La création doit parfois échapper à la période des tests de validation, car les clients réagissent toujours par rapport à ce qui existe déjà.