J'enseigne le genre. Et je continuerai à le faire. Ce sera un billet énervé. Très énervé. Fatigué aussi. Fatigué d'entendre des ignares et des incompétents baver de haine sur quelque chose qu'ils ne connaissent pas. J'enseigne le genre parce que c'est ce que mon programme de Sciences économiques et sociales me demande de faire, n'en déplaise à Vincent Peillon qui double son ignorance crasse des sciences sociales - déjà étonnante pour un philosophe de profession... - d'une méconnaissance absolue de ce qui se passe dans l'administration dont il est le ministre. On étudiera les processus par lesquels l'enfant construit sa personnalité par l'intériorisation/ incorporation de manières de penser et d'agir socialement situées. De quelque façon qu'on le prenne, "la construction sociale des rôles associés au sexe", c'est le genre. J'enseigne le genre parce que c'est un fait. J'enseigne le genre parce que n'importe qui de bonne foi comprends très bien l'expérience de la boîte. Aux complices des attaques néo-réationnaires
Nos identités sont politiques Les choses aléatoires m’avaient dit que si j’avais envie de mettre un texte ici j’étais la bienvenue. Du coup Cassandra prend le clavier pour un petit texte en mode divergence des luttes. Suite à la mort de Clément Méric il y a eu un rassemblement dans ma ville, l’asso militante LGBT a relayé cet appel à rassemblement et j’ai pu lire ceci (j’ai mis certains passages en gras) : « […] Attention aux prises de position trop rapides au nom de [l’Asso]. Souvenez-vous que nous ne sommes pas un parti politique. » G.B « faudrait peut être arreter de manifester pour n importe quoi… je respecte ce militant mais je vois pas pourquoi moi gay devrais je manifester… vu l ambiance actuelle la discretion serait pas un mal » L.L.G « [L’Asso] est extrème gauche ! « Cet assassinat n’est que politique et n’a rien à voir avec le combat que [l’Asso] mène ! « Je ne vois toujours aucun rapport avec la politique et une asso gay. […] » C.L) Je vais paraphraser deux choses aléatoires dans ce texte. Je suis fatiguée.
ZONES La série brosse en particulier un tableau saisissant de la condition des femmes. Betty Draper, la mère au foyer, élevée dans le souci exclusif de son apparence et de sa beauté, qui a tout pour être heureuse selon les critères de son milieu, mais qui crève de solitude et d’ennui ; Peggy Olson, la jeune rédactrice volontaire – seule femme à occuper ce poste –, aux prises avec le dragon ultra-catholique qui lui sert de mère, furieuse à la fois de subir les mains baladeuses de ses collègues et d’être jugée trop menaçante pour correspondre à leur idéal amoureux ; Joan Holloway, la plantureuse secrétaire rousse, qui tente de faire une force de son statut d’objet sexuel, sans que cela la mette à l’abri de la frustration et de la déception : toutes, si différentes soient-elles, se débattent dans les limites que leur assigne la société américaine de cette époque. Et, pourtant, on peut se demander si ce n’est pas cela, précisément, qui est en train de changer dans les mentalités.
"Un long processus qui peut être douloureux" Il y a une semaine, une interview de Laurence Bachmann a été publiée sous le titre "on ne naît pas féministe, on le devient". Rares sont les personnes qui ont pu recevoir une éducation suffisamment peu genrée pour n'avoir pas intégré l'identité qu'on impose communément aux gens de leur sexe. La plupart des féministes ont ainsi dû rejeter leurs certitudes et leur éducation pour accepter le genre comme un fait. Laurence Bachmann s'est donc demandé : "Qu’est-ce qui fait que certaines femmes développent un regard critique sur les rapports sociaux de sexe?" J'ai la chance d'être une fille de féministe. J'ai donc longtemps ignoré à quel point il peut être douloureux de remettre en question ses croyances pour comprendre et accepter l'idée du genre. D. est un homme mûr, père de trois filles, avec lequel j'ai travaillé. Je développe peu mes idées féministes au boulot, une partie de l'équipe étant très peu réceptive avec des tendances agressives. La liberté est précieuse.
Les courants de pensée féministe : résumé « Les courants de pensée féministe », Louise Toupin, Version revue du texte Qu'est-ce que le féminisme? Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années, 1997. Louise TOUPIN Chargée de cours en études féministes Résumé TABLE DES MATIÈRES Introduction - au commencement étaient trois grandes tendances - une question préalable : qu'est-ce que le féminisme ? Le mouvement des femmes, impulsé par le féminisme, est l'un des grands mouvements sociaux de ce siècle. Le texte Les courants de pensée féministe de Louise Toupin, qui constitue une version revue et augmentée du texte paru sous le même titre dans la "Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années" Qu'est-ce que le féminisme ? Ce texte décrit les traditions du féminisme libéral, du féminisme marxiste et du féminisme radical au double plan de leur analyse des causes de la subordination des femmes et de leurs stratégies de changement. Au commencement étaient trois grandes tendances
Une comparaison entre misandrie et misogynie On pourrait croire à première vue que les deux se valent. Que toutes les formes de violence sont équivalentes, injustifiées et injustifiables. Et que la misandrie est tout aussi dommageable que la misogynie. (J’ai bien dit « dommageable » et pas « condamnable. ») Or, comme l’explique simplement ce post trouvé sur tumblr, il n’en est rien : motivation behind misogyny :men maintaining power over women results of misogyny :rape, abuse, murder, lower pay, less opportunities, general discrimination and loss of power, restrictive gender roles, and much, much more. motivation behind misandry :men as a group sure do a lot of bad things as a result of their gendered power and male privilege, im not sure that i trust them or even like them. results of misandry :hurt feelings En français : Intention de la misogynie :Faire en sorte que les hommes maintiennent la domination qu’ils exercent sur les femmes. « Allo les urgences ? Il faut donc fournir quelques éclaircissements. Le fond du problème
Rupture anarchiste et trahison proféministe En tant que féministe, je n’attends pas Le Sauveur. Je sais que, quelque soit l’homme qui est en face de moi, il est celui qui bénéficie de l’oppression des femmes, de l’oppression que, jours après jours, je subis. Quoiqu’il en dise. Qu’il l’admette ou non. Au départ, je voulais tenter de changer les choses en faisant appel, avec le plus de pédagogie possible, à leur cohérence, amour et amitié. Car nous sommes dressées à nous excuser lorsque l’on nous coince les doigts dans la porte. Pas par gentillesse ou grandeur d’âme, comme si l’on nous accordait un luxe, une cerise sur le gâteau, non, mais parce que nous avons le droit et nous exigeons de vivre autrement que comme des bêtes, à hanter la cuisine comme les rats hantent les égouts, autrement que comme des balais à chiotte, des trous ou des ventres sur pattes. "Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. Ou : divertissement-corvée. Aller donc communiquer sur ces bases.[...] « Tout cela est donc si minable, alors ?
Chivalry, that poisoned gift - and how to stop doing it Brain-Based Labels Bunk? An fMRI study shows speculations that people are “left-brained” versus “right-brained” are not backed by evidence. J.A. NIELSEN ET AL., PLOS ONECreative types have been commonly thought to rely on the right side of their brains, while analytical folk have been considered more “left-brained” thinkers. “It’s absolutely true that some brain functions occur in one or the other side of the brain. Anderson and his colleagues analyzed functional magnetic resonance imaging (fMRI) data from the brains of more than 1,000 resting subjects. “It may be that personality types have nothing to do with one hemisphere being more active, stronger, or more connected,” said coauthor Jared Nielsen, a graduate student in neuroscience at Utah, in the press release.
Do You Speak American . What Speech Do We Like Best? . Prejudice . Women Women Talk Too Much No, they don’t. Rather, they don’t in every situation. Social context and relative power determine who talks more, men or women. Janet Holmes sets the record straight and establishes the reasons for the lingering myth of female chattiness. (The research cited in this essay was first published in 1999.) Do women talk more than men? Women’s tongues are like lambs’ tails – they are never still. Some suggest that while women talk, men are silent patient listeners. When both husband and wife wear pants it is not difficult to tell them apart – he is the one who is listening. Others indicate that women’s talk is not valued but is rather considered noisy, irritating prattle: Where there are women and geese, there’s noise. Indeed, there is a Japanese character which consists of three instances of the character for the concept ‘woman’ and which translates as ‘noisy’! The tongue is the sword of a woman and she never lets it become rusty. So what are the facts? The Evidence