Ai-je tort de me taire quand on m'appelle «salope» ? A Paris, il semble si dangereux de sortir dans une tenue sexy que les filles et les travestis, escamotant leurs talons-aiguilles, se muent en ombres discrètes. Le métro, le soir, est fréquenté en moyenne par deux femmes pour huit hommes (1). Il vaut mieux raser les murs. En France, il semble si dangereux de traîner dehors qu’au-delà d’une certaine heure les femmes préfèrent rester cloîtrées s’il n’y a personne pour les ramener en voiture. «En tant que femmes nous n'avons pas reçu les mêmes messages que les hommes, explique l’association Femdochi qui organise des stages d’autodéfense : «Sois gentille, ne te mets pas en colère», «Attention tu vas te faire violer si tu sors comme ça», etc ». Paranoïa De quoi les femmes ont-elles peur ? Bien qu’ils reconnaissent l’aspect perturbant de cette menace, les sociologues se contentent pourtant de dire qu’il ne s’agit là que d’un «conditionnement de genre», pire encore d’un «système de croyance» (3). Auto-conditionnement Références :
Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles Partie 2 : le cas de la culture occidentale Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol. Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol . Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes. En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier 1 . Culture sans viol : le viol est rare, voire absent (47% des sociétés étudiées) Culture où le viol est présent, mais où il manque de données sur sa fréquence (35% des sociétés étudiées). Dans une étude de 1993 2 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Les cultures enclines au viol Femmes Gusii 1. 2. i
De l'urine dans le moteur: quatre Nigérianes y croient VIDÉO - Quatre collégiennes ont mis au point un générateur d'électricité qui carbure à l'urine plutôt qu'au diesel. Une alternative crédible au pétrole? Le système mis au point par Duro-Aina et ses copines a l'avantage de la simplicité: une cellule électrolytique est trempée dans de l'urine, pour séparer l'hydrogène qu'elle contient avant de la purifier dans un filtre à eau. Une fois isolé, cet hydrogène d'origine 100% naturelle est poussé dans le générateur qu'il alimente. Avec cet ingénieux système, fabriqué dans le cadre de leurs cours de chimie, les quatre collégiennes nigérianes affirment pouvoir alimenter en électricité quelques ampoules, une télévision et un ventilateur pendant six heures. Tout cela avec un seul litre d'urine. Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre mobile Les quatre camarades de classe avaient déjà fait sensation en novembre 2012 à la Foire des inventeurs de Lagos, la capitale du pays. Le «facteur beurk»
Les mythes autour du viol EDIT ; certains commentaire peuvent être très choquants surtout pour les victimes de viol et d'agressions sexuelles. je choisis de les laisser en connaissance de cause car ils illustrent souvent notre propos. Les mythes autour du viol désignent les croyances entourant le viol, les victimes et les coupables. On les définit par des attitudes et croyances fausses mais profondément et constamment entretenues qui servent à nier et à justifier le viol. Ces mythes servent à décrédibiliser la personne violée et à excuser le violeur. Avant de vous jeter tête baissée sur les commentaires, merci de prendre la peine de lire intégralement l'article et les liens associés. Buddie et Miller dans Beyond rape myths: A more complex view of perceptions of rape victims. Plus ces mythes sont acceptés et partagés collectivement, plus on y croit individuellement et plus l'on risque de violer. Etudions donc à présent ces mythes : Les viols sont commis par des inconnus : On viole davantage dans certains milieux :
Bradley Manning condamné à 35 ans de détention Le soldat de deuxième classe, principale source des documents publiés par WikiLeaks, risquait jusqu'à quatre-vingt-dix ans de prison. Reconnu coupable d'espionnage pour avoir transmis à WikiLeaks plus de sept cent mille documents confidentiels de l'armée américaine, le soldat de deuxième classe Bradley Manning a été condamné à trente-cinq ans de prison, mercredi 21 août. Il avait été reconnu coupable de la plupart des chefs d'inculpation qui pesaient sur lui, mais blanchi du plus grave en juillet, l'accusation de "collusion avec l'ennemi". A la sortie du tribunal, des soutiens de Bradley Manning ont accueilli la nouvelle aux cris de "nous continuerons le combat" et "tu es notre héros". Son avocat, David Coombs, a annoncé dans la soirée qu'il allait déposer un recours en grâce auprès du président Obama, estimant qu'il était "temps de mettre fin aux souffrances de Brad", et s'insurge que le soldat ait reçu une peine plus longue que des "agresseurs d'enfants".
Viol : croire les femmes qui accusent Ce texte répond aux personnes qui « défendent » le viol parce qu’il y a des circonstances « atténuantes », parce que les personnes impliquées ne se sont pas « comprises », parce que la femme ment, parce que, parce que, parce que,… Il décrit clairement la façon dont les hommes peuvent en toute « innocence » ignorer que ce qu’ils font est une atteinte à l’intégrité des femmes. Ce que sous-tend ce texte est que si dans certains cas, des hommes se trompent encore à propos de leurs « droits » et « privilèges » sur les femmes, des organisations de gauche ne peuvent pas faire cette erreur de manière collective. Si un homme abuse d’une femme et qu’en plus il pense qu’il avait le droit de la faire parce que…, parce que…, parce que…, le rôle des organisations est de prendre position pour les femmes et de partir du principe de base que si une femme n’est pas enthousiaste pour une relation sexuelle, alors aucun homme n’a aucun droit de lui forcer la main. Arrêter la culture du viol Rosie Warren 1.
Elles ont choisi de ne plus avoir leurs règles | Rue69 Les jumelles Barnstable dans « Quark », dans les années 70 (NBC) « Quand les règles en arrivent à vous gâcher l’existence à ce point, pourquoi ne pas vous en débarrasser ? » questionnait Laurent Vandenbroucke, gynécologue, dans un de nos articles consacré aux ennuis des règles. Pour diverses raisons, elles ont un jour décidé ou accepté de ne plus saigner douze fois par an. Elles sont loin d’être majoritaires. Mais pourtant oui, mesdames, c’est possible. « Ça existe, ce petit miracle ? Comment fait-on pour ne plus avoir ses règles ? Devenir un garçon ? Enchaîner ses plaquettes de pilule, ou les anneaux contraceptifs est encore la méthode la plus simple. La Cérazette, dite « pilule des fumeuses » exonère certaines femmes de règles, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. L’implant offre aléatoirement la chance ou la déconvenue de supprimer les règles de sa propriétaire. Fumeuse, elle voulait une pilule moins dangereuse pour elle. « Je n’en crois pas mes yeux ! Et le sexe dans tout ça ?
Pick up artists, séduction à la française et consentement des femmes Se développe ces dernières années un business de la drague et de la séduction, que de nombreuses féministes ont dénoncé, tant il colporte des incitations au viol et à l'agression sexuelle. Bien évidemment, les différents sites de "pick up artists" n'ont pas tardé à se désolidariser de celui qui était le plus visé, expliquant qu'ils n'étaient pas du tout comme cela et qu'eux respectaient les femmes. S'il faut évidemment dénoncer ces sites, qui enseignent aux adolescents des véritables méthodes de manipulations, voire incitent à l'agression sexuelle, il me semble important de constater qu'ils ne contentent de reproduire, d'une façon même pas caricaturale, ce qui existe déjà dans nos sociétés et qui est vendu comme modèle de "séduction à la française". La séduction à la française semble ne pas concevoir l'égalité des participants à cette séduction. Mais relisons ce texte. Est-il unique , sort-il tout droit d'un esprit malade qu'il convient de faire taire et tout ira bien ensuite ?
Enfants intimidés : des effets graves à l’âge adulte Je m'abonne pour 1,75€/mois Des chercheurs se sont penchés sur les conséquences, plus importantes que prévues, des agressions dans la cours de récréation. Se faire malmener pendant l’enfance aurait des effets bien plus graves que ce que les scientifiques imaginaient, selon une étude américaine et britannique publiée dans la revue Psychological Science. Les chercheurs, qui ont pris en compte plus de 1 400 personnes âgées de 9 à 26 ans, affirment que les enfants ayant l’habitude d’intimider leurs camarades de classe ont plus de chances de devenir des criminels une fois atteint l’âge adulte. Quand aux victimes, ils ne gardent pas uniquement les séquelles d’un simple "rite de passage sans conséquences", explique le site BBC News, bien au contraire. Les victimes Les agresseurs Victimes et agresseurs D’après les chercheurs, les enfants qui ont subi des intimidations et qui sont devenus eux-mêmes des agresseurs constituent le pire cas de figure qui puisse exister.
Parler. - éphémère et délétère Jeudi 28 février 2013 4 28 /02 /Fév /2013 15:05 Aujourd'hui en 2013, je vais mieux. Pas "bien", juste mieux. Aujourd'hui en 2013, je suis inscrite sur Twitter. Aujourd'hui, en 2013, je découvre que l'année dernière un hashtag y a beaucoup fait parler de lui. Aujourd'hui en 2013, je découvre donc le hashtag #jenaipasportéplainte . Dans les années 90, je n'ai pas porté plainte, parce que j'étais jeune, j'avais peur, j'avais honte. Dans les années 90, je n'ai pas porté plainte, parce que c'était mon cousin et que j'avais peur que ça détruise la famille. Dans les années 90, je n'ai pas porté plainte, parce que ce n'étaient "que des attouchements" et que je pensais qu'on ne me croirait pas. Dans les années 90, je n'ai pas porté plainte, parce que j'ai fini par en parler à mots couverts à ma mère, forcée par une assistante sociale, et qu'elle n'a pas compris, pas entendu, ou qu'elle n'a pas voulu comprendre et entendre. En 2008, je n'ai pas porté plainte, parce que j'étais ivre. Voilà...