Finitude de notre domaine, par Albert Jacquard Le premier à comprendre et à exprimer la mutation subie actuellement par l’humanité n’a été ni un responsable politique ni un homme de science, mais un poète. En 1945, dans Regards sur le monde actuel, Paul Valéry écrivait : « Le temps du monde fini commence. » Il est urgent de tirer les conséquences de ce constat : nous entrons dans une phase nouvelle de l’histoire des êtres humains. Jusqu’il y a peu, il était possible de regarder comme pratiquement infini, quasi inépuisable, le domaine qui nous était accessible. Les cartes de la planète comportaient de grandes taches blanches désignées comme Terra incognita ; les biens qu’elle nous donnait étaient sans fin renouvelables ; chassés d’un territoire, il nous était possible d’en trouver un autre ailleurs. Désormais, nous n’avons plus d’ailleurs. Quelques optimistes imaginent que nous pourrons échapper à cette finitude en allant nous installer sur une autre planète. Taille de l’article complet : 2 136 mots. Vous êtes abonné(e) ?
Comment je me suis trompé sur l'huile de palme | Expérience durable En tant que citoyen concerné par les enjeux de développement durable, je suis depuis plusieurs années sensible au sujet de l’huile de palme, et j’avoue avoir œuvré pour relayer cette préoccupation lors de mes formations notamment. Le message central étant : « Attention danger ! Huile de palme = déforestation donc mise en danger d’espèces (Oran-outang) + danger pour la santé ». En ouvrant ma boite mail le 4 décembre 2012, je tombe sur cet article publié par le docteur Jean-Marc Dupuis dans sa très bonne lettre de diffusion « Santé et nutrition ». En résumé : 1 – l’huile de palme demanderait moins de surface agricole que les autres huiles (soja, colza, tournesol…) 2 - L’huile de palme utiliserait moins de carburant, d’engrais et de pesticides (trois fois moins d’intrants par unité d’huile produite que les autres oléagineux.) 5 – L’huile de palme est « bonne » dans la cuisine (elle n’est pas particulièrement nocive, et plutôt moins que le beurre, à condition de ne pas être hydrogénée.)
Hans JONAS : Le principe responsabilité (Collection Champs-Flammarion - 1998) Introduction " Le principe responsabilité " est sans doute le principal ouvrage de Hans Jonas. Disciple de Heidegger, Jonas est considéré comme la référence majeure des courants écologistes et plus généralement de tous ceux qui appellent à la méfiance systématique et au combat contre les tendances de la société moderne qu'ils voient soumise à la toute puissance de la technique. Force est de reconnaître que ce livre est loin de tenir ses promesses. Transformation de l'essence de l'agir humain Le point de départ de la réflexion de Jonas est le constat de la transformation de l'agir humain à l'époque moderne. 1. 2. 3. 4. On fera immédiatement deux remarques : 1. 2. Dans l'époque actuelle, "tout cela s'est transformé de manière décisive", poursuit Jonas (p.30). Or, notre savoir n'est pas de même "ampleur causale" que notre agir. Il y a une transformation donc de l'essence même de l'agir humain. L'heuristique de la peur La critique de Kant Marx et Bloch 1. 2.
Petit guide pour vos amis biosceptiques Acheter des citrons bio, oui, mais s’ils viennent de 10 000 kilomètres ? Ne vaut-il pas mieux en acheter version conventionnelle et locale? Et la bio, est-ce vraiment meilleur pour la santé ? A télécharger gratuitement ici! Le site de Corabio ici Climat : le jet-stream perd le nord ! Le réchauffement de l'Arctique pourrait affecter durablement le "jet-stream" polaire, qui est déterminant pour le climat en Amérique du Nord et en Europe, selon des travaux américains. Cette étude indique que les vents du "jet-stream", qui soufflent d'ouest en est à haute altitude, "s'affaiblissent et ce courant tend de ce fait à s'élargir et à dévier plus facilement de sa trajectoire", a expliqué Jennifer Francis, professeur de climatologie à l'université Rutgers dans le New Jersey. Elle est le principal auteur de cette recherche présentée samedi à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS) réunie ce week-end à Chicago. "Quand le jet-stream s'affaiblit - ce qui a été le cas ces deux dernières décennies -, les phénomènes météorologiques ont tendance à durer plus longtemps", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse. Apparition de phénomènes climatiques extrêmes Impact sur l'agriculture
Journée mondiale de l'alimentation: la FAO appelle à soutenir les petits producteurs face aux marchés La FAO a appelé mardi à soutenir les petits producteurs pour combattre la faim dont ils sont aussi les premières victimes, sans jamais profiter de la flambée des prix agricoles. "Sur les trois dernières décennies, les investissements nationaux dans l'agriculture ont été réduits ainsi que l'aide officielle au développement et des millions de petits producteurs ont dû se battre pour s'adapter aux variations du climat, du marché et des prix", a insisté le directeur général de la FAO José Graziano da Silva en lançant la Journée mondiale de l'alimentation, dédiée cette année à la célébration du modèle coopératif. L'Assemblée générale des Nations unies a consacré 2012 comme l'Année des Coopératives dans le monde et "ce modèle peut aider les petits producteurs à surmonter leurs difficultés", alors que la hausse continue des prix agricoles depuis 2007 ne leur a pas bénéficié, a insisté le patron brésilien de l'Organisation des Nations unies pour l'Agriculture et l'alimentation (FAO).
Journée mondiale de l'environnement : l'ONU appelle à la fin du gaspillage alimentaire 5 juin 2013 – À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement célébrée mercredi, les Nations Unies ont rappelé que, selon les estimations, 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année, alors que 870 millions de personnes restent sous-alimentées. Ce gaspillage a en outre des conséquences graves pour l'environnement. « En cette Journée mondiale, j'invite tous les acteurs de la chaîne alimentaire à promouvoir des systèmes alimentaires qui soient durables d'un point de vue environnemental et socialement équitables », déclare le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un message. « Ce gâchis est inacceptable à l'heure où des millions de gens souffrent de la faim. Dans les systèmes alimentaires actuels, le tiers au moins de tous les aliments produits ne parviennent pas aux consommateurs. Ceux qui produisent pour exporter sont souvent à la merci des attentes excessives d'acheteurs qui attachent trop d'importance à l'apparence des produits.
L'Europe finit par plier: les Etats membres pourront autoriser les OGM L'accord, qui doit être formalisé le 12 juin par les ministres de l'Environnement, a été adopté au cours d'une réunion des représentants permanents des 28, après des années de blocage sur ce dossier. Au départ opposés à la formule proposée, l'Allemagne, le Royaume-Uni, et la France, qui redoutaient un cadre trop favorable aux multinationales semencières, s'y sont finalement ralliés, selon la même diplomate. Egalement réfractaire, la Belgique s'est abstenue. Sans renationaliser la procédure d'autorisation, le nouveau cadre permet à chaque Etat d'interdire la culture d'un OGM sur tout ou partie de son territoire pour des raisons autres que la santé et l'environnement, comme l'ordre public, l'aménagement du territoire ou la lutte contre la dissémination. Les Etats membres anti-OGM ne pourront en revanche pas interdire le transit sur leur territoire des OGM autorisés, a précisé une source européenne. Victoire des semenciers Belga
Alive | The Incredible Shrinking Humans Arne Hendriks « The Incredible Shrinking Man » (« L’Incroyable Homme qui rétréci ») est un projet de recherches spéculatives qui explore la possibilité de rétrécir l’espèce humaine pour une meilleure adéquation avec la planète. L’être humain a tendance à grandir de génération en génération. Il en résulte que nous avons besoin de plus en plus de ressources, de nourriture, d’énergie et d’espace pour l’espèce humaine. « The Incredible Shrinking Man » propose de ramener l’Homme à 50 cm : il utiliserait alors entre 2 % et 5 % des ressources naturelles dont il a actuellement besoin. « The Incredible Shrinking Man » propose de ramener l’Homme à 50 cm : il utiliserait alors entre 2 % et 5 % des ressources naturelles dont il a actuellement besoin. 2013 — Art — Arne Hendriks —
[] Faut-il toujours plus de croissance ? Nicolas Sarkozy veut aller chercher « ce point de croissance qui nous manque » pour que l’économie française progresse au même rythme que les autres économies avancées. Paradoxalement, on assiste dans un même temps au développement de la notion de décroissance... La croissance caractérise une augmentation soutenue, pendant une longue période, de la production d’un pays. Ce phénomène reste quantitatif, généralement, on retient comme indicateur de la croissance le PIB à prix constants. Dans quelle mesure la croissance économique, bien que favorable sur de nombreux points, est-elle souhaitable à notre époque ? Dans un premier temps, nous étudierons les bienfaits apportés par la croissance et sa recherche continue, puis dans un deuxième temps, nous montrerons les failles de la recherche continue de la croissance, ainsi que de la croissance elle-même. En premier lieu, la recherche continue de croissance a des bienfaits. Elle contribue plus précisément à vaincre la pauvreté de deux manières.
Christopher Lewick. "Nous irons chercher les ressources de demain dans l'espace" Les astéroïdes recèlent d’infinies réserves minières. Planetary Resources, une start-up financée par Google, veut lancer dès 2020 des « robots foreurs » pour en extraire de l’eau et des métaux précieux. Une nouvelle ère dans l’exploration spatiale. Paris Match. Un astéroïde de 500 mètres de long contient autant de platine que l’ensemble extrait sur la Terre depuis le début de son extraction. Comment allez-vous vous y prendre concrètement ? Quand allez-vous lancer votre première mission ? « Si ce que l’on fait ne semble pas être de la science-fi ction aux yeux du commun des mortels, alors c’est le signe que ce n’est pas suf samment novateur », déclarait il y a peu Sergey Brin – fils inspiré d’une chercheuse à la Nasa, cofondateur de Google et actionnaire de Planetary Resources qui fait déjà des émules puisque Deep Space, deuxième société du genre, prévoit également de lancer, à partir de 2015, une flotte de sondes pour prospecter également des minerais sur astéroïdes.