Prix Sakharov 2014. Le « Dr Miracle » des Congolaises violées honoré « Depuis quinze ans, je suis témoin d'atrocités de masse commises sur le corps des femmes et contre les femmes et je ne peux pas rester les bras croisés, car notre humanité commune nous invite à prendre soin les uns des autres. » C'est avec ces mots simples que le gynécologue congolais Denis Mukwege, récompensé mardi par le prix Sakharov, expliquait en décembre 2013 son engagement au service de dizaines de milliers de femmes de son pays, victimes d'une violence indicible et qu'il aide à se reconstruire. Agé de 59 ans, le Dr Mukwege aurait pu rester vivre et travailler en France après ses études. Il a fait le choix de retourner dans son pays, la République démocratique du Congo (RDC), et d'y rester aux heures les plus sombres. Un combat pour la dignité de femmes Son combat pour la dignité des femmes, premières victimes des conflits qui ravagent l'est de la RDC depuis plus de vingt ans, l'expose au danger. Une bourse pour étudier en France Sauver des femmes victimes de barbarie
Barbie versus Musclor, ou l'allégorie de la mauvaise foi Voilà l'article de la semaine, encore avec du retard, arg, pardon ! Je l'ai commencé en me disant "haha ça va être court et rapide à faire" et puis comme d'habitude j'ai mis mille ans.En tout cas, j'espère que c'est un sujet qui vous intéresse, moi ça m’énerve pas mal depuis longtemps ce mème, j'ai envie de lui donner des coups de poings et tout. J'aurais bien aimé parlé aussi du fait que tout le monde est blanc, mais ça s'applique aux deux sexe (merci le racisme), mais bon, l'idée est la même : exclure les oppressés de la représentation par les médias. Et je me rends compte que j'ai un peu écrit petit, j'espère que ça ira quand même ! Et oui, il y a des exceptions pour les personnages de filles : My Mad Fat Diary (d'ailleurs je ferai peut être un article dessus), Lena Dunham, etc. ; mais ça reste quand même, comme je l'ai dis plus haut, des exceptions (snife). Vous pouvez retrouver cet article sur le tumblr, natürlich ! Et bien sûr, pour finir, la vidéo du bonheur :
BDSM : not about consent, but about rape ! | Féministes radicalesFéministes radicales Voici ce que des pro-SM ont mis en commentaire de mon article sur le consentement (par deux fois, quelques mots seulement ont été changés, donc le caractère publicitaire est démontré) : « Bonjour, je prie pour que ce petit mot ne soit pas pris pour un vulgaire message publicitaire étant donné que la communauté dont je vous parle ne vend rien. Si le BDSM** anglophone était richement pourvu en la matière, le BDSM en France n’offrait presque rien en matière de réseau social axé sur le BDSM. Sites payants ou forums santé peuplés de « vanilles », peu évident de se regrouper d’autant plus que Facebook à la gachette facile avec tout ce qui s’avère non vanille. ** BDSM = Bondage, Discipline, Domination, Soumission. Ces misogynes « prient » pour que le spam marche ? Contrairement à ce que disent les pro-SM, leur sadisme ne se limite pas à la sexualité, il organise leur conception du monde et des gens. Car les conditions et termes mêmes du pacte ne sont que vice de consentement et contrainte :
QU’EST-CE QU’ÊTRE FÉMINISTE AUJOURD’HUI ? Récemment, j’ai fait circuler sur Facebook un article intitulé Grandir en Allemagne, la (douce) vie des enfants de la naissance à 6 ans. Sophie nous y fait part de son expérience de jeune maman en Allemagne, avec, au programme : accouchement en maison de naissance, suivi par une sage-femme & traitement naturel, allaitement encouragé, long congé parental, dévouement à l’enfant, respect de son autonomie, végétarisme, etc. En résumé, un peu l’inverse de ce qui se pratique en France depuis une trentaine d’années… S’en est suivi un débat assez animé. Je ne vais pas ici discuter du statut de l’enfant (un autre article ?) Tu seras une femme/épouse/mère, ma fille Depuis des décennies, en France, on nous rabâche les mêmes choses : travailler, c’est un droit, ne pas en saisir l’opportunité, c’est revenir au passé / allaiter, c’est dépassé, tu es une femme avant tout / ne passe surtout pas derrière ton enfant / rester à la maison ? La femme Barbara Gould Suce mes tétons, c’est pas pour mon rejeton
Le viol des prostituées existe, et il n'est pas assez reconnu Si le procès de l’affaire du Carlton a soulevé de nombreuses problématiques –le choix des charges à l’encontre de DSK ou celle de la protection de la vie privée des escort girls constituées partie civile entre autres– celle du consentement des femmes prostituées a moins ému. La question de consentement dans le cadre de la prostitution est souvent biaisée, précise tout de go Melissa Farley, chercheuse américaine en psychologie clinique et militante anti-prostitution: «La plupart des femmes qui se prostituent ne le font pas par choix mais par manque d’alternatives. Les contraintes économiques et sociales, la précarité les poussent sur le trottoir. L’argent devient alors un élément de coercition.» A ce titre, l’image du frigo vide évoquée par Jade devant le tribunal correctionnel de Lille lors du procès Carlton, est révélatrice. Pour autant, ces femmes ont-elles la latitude de définir un cadre à leurs pratiques? De la réalité des violences sexuelles à l’épreuve de la justice Lilian Mathieu
Les gender studies pour les nul(-le)s Faut-il enseigner les études de genre (rebaptisées "théorie du genre" par leurs adversaires) à l’école ? La polémique suscitée par cette question révèle le rapport ambivalent que la France entretient à l’égard des gender studies, champ d'étude né aux Etats-Unis, toujours soupçonné de s’inscrire dans une démarche militante, féministe, homo et transsexuelle. En réalité, les études de genre constituent un domaine de recherche pluridisciplinaire dont on peut retracer la genèse, les développements, les références et les enjeux. Dont acte. Le concept de « gender » est né aux Etats-Unis dans les années 1970 d'une réflexion autour du sexe et des rapports hommes / femmes. C'est un psychologue, Robert Stoller (1), qui popularise en 1968 une notion déjà utilisée par ses confrères américains depuis le début des années 1950 pour comprendre la séparation chez certains patients entre corps et identité. Objet et genèse d’un champ de recherche L’élargissement aux minorités sexuelles La greffe française C.
Priya's Shakti, la super-héroïne indienne qui dénonce le viol Priya’s Shakti est l’héroïne virtuelle d’un comics indien. Victime de viol, celle-ci dénonce une réalité sociale bien ancrée dans sa société mais aussi dans le monde entier. Priya’s Shakti a, comme beaucoup de femmes en Inde et dans le monde entier, été victime de violences sexuelles. Après avoir subi un viol collectif, celle-ci se retrouve reniée par sa famille, qui l’accuse d’avoir provoqué ses agresseurs, stigmatisée par la société et isolée. Désespérée, Priya se réfugie dans un temple pour prier la déesse Parvati. Horrifiée par ce que lui raconte la jeune femme, la déesse décide de l’aider pour changer cette réalité inquiétante. Créée par Lina Srivastava, Dan Godlman et Ram Devineni, la bande dessinée a ainsi un rôle social. Il s’agit d’un récit alternatif et de proposer une voix contre la violence sexiste dans la culture populaire à travers la mythologique Hindu. Le projet est né en 2012, après les terribles événements qui ont secoué l’Inde et le monde entier.
Pourquoi ? | Marketing Genrage Pourquoi ce site ? Nous avons souhaité recenser à un même endroit tous les exemples de marketing genré que nous trouvons autour de nous. Cette base de données nous permettra ainsi de garder une trace de ces produits, et de faire nos prochains choix de consommateur·trice·s en connaissance de cause. Qu’estce-que le marketing genré ? On appelle marketing genré, ou gendered marketing, la pratique qui consiste à promouvoir un produit auprès d’une cible définie par son genre, selon un schéma binaire homme/femme. → Pour mieux comprendre le marketing genré, consultez notre dossier de ressources sur Pearltree. *nous utilisons ici « femme » car c’est en ces termes que le marketing raisonne. Pourquoi c’est problématique (et grave) Parce que 1/ cela entretient des stéréotypes de genre ; 2/ renforce l’idée que la femme est différente de l’homme (comprendre inférieure) ; 3/ prend les hommes pour des crétins. Selon toute vraisemblance, vous y voyez trois représentations d’un homme. Ainsi que notre FAQ.
Je ne supporte plus vos abjections au sujet du viol *Les passages en italique correspondent aux commentaires cités Donc il y a ce passage (1/9 du texte) de mon dernier article qui relate qu'après avoir passé la soirée avec un groupe de mecs que je ne connaissais pas très bien, j'ai préféré partir malgré le froid et le fait que je n'avais nulle part où aller (Le texte se déroule à une époque où j'étais SDF, vous pouvez le lire ici pour mieux comprendre de quoi il s'agit), et puis y'a ce commentaire d'un courageux anonyme qui tombe. Il chouine parce que je suis trop méchante d'assimiler groupe de mecs et viol, et que putain, il en a marre de toujours lire ce genre d'histoires où les relations humaines sont réduites à des coups. Et puis que merde, SYSTEMATIQUEMENT, on assimile groupe de mecs et viol, et qu'on s'en sort plus dans la vie quoi. Et d'ajouter un petit poncif sur le sexe qui serait toujours un délice et "pas systématiquement un viol". L'abjection du commentaire fait réagir, et quelques réponses bien senties apparaissent...
L'humour est une chose trop sérieuse... - Une heure de peine... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Note : ce dialogue est évidemment fictif, bien qu'inspiré de nombreuses discussions réelles : personne n'est capable de m'écouter aussi longtemps.