background preloader

Courbe de Laffer

Courbe de Laffer
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lorsque les prélèvements obligatoires sont déjà élevés, une augmentation de l’impôt conduirait alors à une baisse des recettes de l'État, parce que les agents économiques sur-taxés seraient incités à moins travailler (cela ne vaut plus la peine de travailler si les revenus issus du travail sont trop faibles). Historique de l'idée[modifier | modifier le code] L'idée que « trop d'impôt tue l'impôt » ou que « le taux mange l'assiette » est ancienne : des économistes libéraux anciens avaient en leur temps déjà mené une réflexion sur ce phénomène, comme Adam Smith qui suggérait le phénomène en écrivant : « L'impôt peut entraver l'industrie du peuple et le détourner de s'adonner à certaines branches de commerce ou de travail » ; et surtout Jean-Baptiste Say qui concluait « qu'un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte ». Présentation[modifier | modifier le code] En abscisse, le taux d'imposition , en ordonnée les recettes fiscales . , alors

Faire payer les riches, ça ne paie pas En complément de l’article d’Aurélien Véron, Contrepoints été republie un article de Vincent Bénard de juin 2010, qui garde toute son actualité aujourd’hui, grâce à la capacité de compréhension et d’apprentissage de ceux qui nous gouvernent. —- Faire payer les riches ? Que ce soit sur les forums, dans les interviews de certains politiciens, ou même dans les commentaires de mon blog, il y a des gens qui pensent dur comme fer qu’il « suffirait de faire payer les riches » pour, comme par magie, redresser les comptes de la nation, « sauver » les retraites, etc. Cette affirmation ne résiste pas à un examen sommaire. Les riches paient déjà ! L’INSEE livre dans ce document (PDF) une étude statistique des plus hauts revenus en 2007. * Tous revenus confondus, 2007 ** Mon estimation du nombre de déclarants peut être faussée par des doubles comptes que je n'ai pas les moyens de détecter. Quelques remarques Un matraquage fiscal supplémentaire des « riches » ne rapporterait rien Conclusion Et ailleurs :

Entre les marchés et les Etats, c'est la guerre! Le 2 janvier 1672, ruiné, Charles II, roi d’Angleterre, déclarait un «stop de l’échiquier», il suspendait sa dette pour un an. C’était une piètre décision en réalité, les créditeurs ne faisaient plus confiance depuis belle lurette à la couronne. Le roi manquait d’argent, il en manquera tout simplement plus encore. Jusqu’en 1688. A cette date, le roi Guillaume III retrouve tout le crédit qu’il désire. publicité Il avait fallu un changement institutionnel complet, une révolution, pour que les créditeurs retrouvent confiance dans la capacité du royaume à les rembourser. Sommes-nous juste avant 1672? Ces dernières semaines, la panique des créditeurs, nommés «marchés financiers», est devenue progressivement totale vis-à-vis des gouvernements. Les gouvernements déjà très endettés ont dû emprunter encore pour sortir de la crise et pour, cela ne manque pas de sel, sauver les banques de la faillite. Les gouvernements se réunissent, font des promesses, mais ils n’arrivent plus à rassurer.

Faut-il taxer les riches Après les récentes déclarations de Warren Buffett, cette question est plus que jamais d’actualité. Mais qu’est-ce qui motive cette volonté de taxer les plus riches ? Augmenter les ressources de l’État, punir les riches, rétablir une forme de « justice sociale » ? Par Aurélien Véron Sollicité par Robert Ménard dans son émission sur Sud Radio, voici quelques éléments de réponse que je choisis d’étoffer ici par abondance de temps (la radio vous laisse 10 minutes entrecoupées). Je ne suis pas particulièrement favorable aux riches, pas plus qu’aux pauvres ou aux classes moyennes. « Pourquoi les riches ne paieraient-ils pas leur part d’impôts ? Je rappelle que la plupart des personnes vivant en France, riches ou non, payent des impôts. « Taxer les riches rapportera de l’argent à l’État » Augmenter les ressources de l’État, punir les riches, rétablir une forme de « justice sociale » ? Chaque année, des personnes disposant d’une véritable fortune quittent le territoire par centaines. —-Sur le web

Les Euro Obligations: un emplâtre sur une jambe de bois Le débat sur les émissions d’Euro Obligations commence à prendre une tournure gênante. Il donne en effet l’impression que l’on pourrait tirer d’un chapeau une nouvelle technique financière qui guérirait la crise de l’Eurozone. En fait, il s’agit d’un emplâtre sur une jambe de bois. Tachons d’y voir clair. La BEI doit sa notation AAA au fait que son ratio de fonds propres est un de plus élevés du monde - 37 milliards d’euros sur un total de bilan de 415 milliards d’euros, soit le double de la moyenne des fonds propres des banques européennes. son actionnariat collectivement constitué par les États membres de l'UE et le soutien que lui apporte celui-ci ;l'excellente qualité de ses actifs ;une gestion des risques prudente. Le FESF doit sa notation AAA au fait que ses engagements sont garantis par les Etats Membres de l’Eurozone. Ces émissions sont bien des Euro Obligations, reposant sur le crédit des Etats Membres concernés (le FESF se limite à l’Eurozone).

Taxer les riches ? Quelle riche idée ! Une idée de riche Taxer les riches ? En voilà une idée qu’elle est bonne ! Et nouvelle en plus. Une présentatrice d’I-Télé a parfaitement résumé la situation, jeudi 18 août : « C’est l’un d’eux qui a lancé l’idée, Warren Buffett. » Et le reportage qui suivait de confirmer : « L’idée a germé en Amérique... » En effet, jamais les militants de la gauche sociale et politique n’ont proposé, au cours de ces trente dernières années, d’augmenter les impôts des ménages les plus fortunés. Pour Libération, qui s’en empare enfin à la « une » (alors qu’elle a été à plusieurs reprises évoquée en d’autres temps, mais en pages intérieures), c’est d’ailleurs une « riche idée » : Et Le Monde l’a trouvée tellement novatrice qu’il lui a consacré un éditorial. « Il est normal que nous, qui avons eu la chance de pouvoir réussir, de gagner de l’argent, jouions pleinement notre rôle de citoyens en participant à l’effort national. Que l’on ne se méprenne pas : M. Et certains se sont montrés perplexes.

Eurobonds, euro fort et euro faible - A Lisbone, en juillet 2011. REUTERS/Rafael Marchante - L'on parle souvent, en cette période tumultueuse des eurobonds, ces obligations permettant aux Etats européens d'emprunter avec une garantie collective de la zone Euro. Ce mécanisme permettrait de diminuer considérablement la prime de risque de défaut des pays comme l'Irlande, la Grèce, le Portugal, et plus récemment l'Espagne et l'Italie, et les aiderait donc à redevenir solvables, en réduisant d'autant la charge d'intérêt. Evidemment, les autres pays plus vertueux de la zone Euro assumeraient un risque de défaut: cela ne peut pas se faire sans de très larges garanties et compensations. publicité Nicolas Sarkozy plaiderait lui en privé, selon le Canard Enchaîné, pour une Europe à deux vitesses: fédérale à 17 (donc dans la zone Euro) et confédérale à 27 (lorsque toute l'Union est concernée): des cercles concentriques donc. Mais le choix du pays serait simple - et en ces temps troublés, il faut impérativement de la simplicité!

Going Dutch – One Possible Solution To the Euro Debt Crisis? Looking back over the last 18 months of Europe’s debt crisis, European Central Bank Executive Board member Lorenzo Bini Smaghi recently invoked Winston Churchill’s famous quip, “You can always count on Americans to do the right thing — after they’ve tried everything else.” Europeans too, he assured his audience would also get it right, eventually. Unfortunately all the coming and going, procrastination, denial and half measures we have seen since the Greek crisis first broke out have not come without a cost, and this cost can be seen in the growing lack of confidence in the markets that a lasting solution to the underlying problems of the common currency will finally be found. Only adding to the problems, even the Americans seem to be having difficulty finding the right thing to do this time round, or at least doing it at the right moment, as the market turbulence following the S&P downgrade has served to underline. Few Now Doubt The Gravity Of The Situation

Avec la crise, c'est l'ancien monde qui meurt Le soulagement avec lequel, tous les ans, puis tous les mois, puis presque toutes les semaines, l’on apprend que le système est sauvé, prouve on ne peut mieux qu’il touche à sa fin. Il ne s’agit pas seulement de l’euro ou de la dette. Plusieurs ombres, venues du fond de notre histoire, planent aujourd’hui sur la France. L’ombre de la banqueroute, figure familière de la monarchie déclinante. L’ombre des grandes Jacqueries, à l’heure où les chômeurs se lassent de mendier un emploi ; où la foule des précaires erre d’un expédient à l’autre ; où les classes moyennes peinent à se loger et s’échinent dans les transports ; où la petite bourgeoisie rechigne devant un impôt écrasant et s’interdit de rêver à un sort meilleur. L’ombre des guerres de religion, quand une foi nouvelle, invincible, s’empare des âmes et renverse les croyances établies. L’ombre des Rouges, aux rangs grossis par les travailleurs déclassés, les étudiants désœuvrés, les générations sacrifiées. L’ombre des barricades.

Dette : le mythe du remboursement par l’inflation La question était lancinante avant la crise. Elle est obsédante après : notre dette publique est-elle soutenable ? Il n’y a pas de réponse scientifique à ce problème. On sait néanmoins que l’ensemble des grands Etats est fortement endetté, et que cet endettement devrait se traduire tôt ou tard par des tensions sur les taux d’intérêt de long terme. En effet, il y a fort à parier qu’une fois la croissance économique un peu plus forte, les créanciers des Etats, désireux de diversifier leurs placements, demanderont aux gouvernements de meilleures rémunérations que celles, très basses, qui ont cours actuellement. Nos Etats vont se trouver dans un contexte explosif, où les taux d’intérêt sur leur dette seront supérieurs aux taux de croissance du PIB en valeur. Face à cette situation, certains observateurs pensent qu’il existe une solution indolore : l’inflation. Malheureusement, cette analyse est erronée à bien des égards. Le rêve inflationniste de l’après-guerre a donc vécu.

A court de solutions politiques pour sortir de la crise Les investisseurs nerveux se demandent si les Bourses en chute libre ne sont pas les premiers indices d’une deuxième Grande Récession et si les Etats-Unis, de plus en plus insolvables, et l’Europe affaiblie vont être en mesure d’encaisser le choc. Sommes-nous en train d’assister aux prémices d’une rechute dans la récession («double dip»). L’euro est-il condamné? Et la Chine peut-elle échapper à la tornade? Deux des meilleurs experts des marchés, Nouriel Roubini et Ian Bremmer expliquent comment ils voient la suite des événements à court et moyen terme. On ne s’étonnera sans doute pas que Roubini, plus connu sous le nom de Dr. publicité Bremmer est un peu plus optimiste. Question: Il est aujourd’hui évident, si cela ne l’était pas auparavant, que les perspectives économiques ne sont pas bonnes. Nouriel Roubini: Nous faisons actuellement face à un risque sérieux de récession en double dip aux Etats-Unis et dans la plupart des autres économies évoluées. Comment pouvons-nous en sortir?

Le commencement de la fin Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côte japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis. Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses. Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières. Quand les agences font de la politique Les Etats-Unis à leur tour dans la lessiveuse Le chaos cognitif de la finance

Hello j'ai fait quelques billet sur mon blog sur la fiscalité. by vogelsong Mar 14

Il parait qu'il l'aurait trouvée dans un restau avec une serviette en discutant avec son pote. D'après un de nos profs d'éco cette courbe est une absurdité... En tout cas je trouve qu'elle prete à beaucoup d'autres illustrations... by Elrring Peace Mar 14

Related: