Pourquoi les pauvres ne votent pas en fonction de leur intérêt économique Qu'on se le dise: les citoyens économiquement les plus modestes ne sont pas toujours fans des politiques de redistribution. Du moins si l'on en croit leur vote. C'est ce que démontrent depuis plusieurs décennies les études électorales américaines. Et, de plus en plus fréquemment, les études électorales européennes. Comme le confirme Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof (centre de recherches politiques de Science Po), «Depuis une trentaine d'années, la sociologie, autrefois déterminante dans l'explication du comportement électoral, n'explique plus qu'en partie le vote.» Ainsi Marine Le Pen (moyenne nationale: 17,9%) a réalisé un bon score chez les ouvriers où elle se place au même niveau que François Hollande (autour de 30%) au premier tour, alors que son programme propose plus d'exclure certains des minima sociaux que d'augmenter à proprement parler ces derniers. Quand les pauvres seront riches Quatre chercheurs américains, Ilyana Kuziemko, Michael I. Le pouilleux, c'est l'autre
Pour la Science - La référence de l'actualité scientifique Le blog de comaguer - 2007-2015: une si longue récession Partager cet article En ce début d’année 2016, il n’est pas inutile de faire le point sur la situation économique de la zone euro, sur la base des dernières données publiées par Eurostat. Cela permettra également de répondre à plusieurs questions posées par les internautes à la suite de ma chronique « Changer l’Europe, maintenant« . Commençons par comparer la situation des pays de la zone euro, considérés globalement, à celle des Etats-Unis. On constate tout d’abord que la « grande récession » de 2007-2009, provoquée initialement par la crise américaine des subprimes et la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, a eu approximativement la même ampleur en Europe et aux Etats-Unis. La reprise commence courant 2009, et le niveau d’activité retrouve fin 2010-début 2011 quasiment le même niveau que celui de fin 2007. De ce point de vue, le graphique suivant est édifiant: On constate que la moyenne de la zone euro cache des réalités très différentes entre les pays de la zone.
Science et vie Humanite A Proud Nation Ponders How to Halt Its Slow Decline Changing any country is difficult. But the challenge in France seems especially hard, in part because of the nation’s amour-propre and self-image as a European leader and global power, and in part because French life is so comfortable for many and the day of reckoning still seems far enough away, especially to the country’s small but powerful unions. The turning of the business cycle could actually be a further impediment in that sense, because as the European economy slowly mends, the French temptation will be to hope that modest economic growth will again mask, like a tranquilizer, the underlying problems. The French are justifiably proud of their social model. But in a more competitive world economy, the question is not whether the French social model is a good one, but whether the French can continue to afford it. But Mr. In May 1968, students at the University of Paris in Nanterre began what they thought was a revolution. “The young people march now to reject all reforms,” he said.
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