Cerveau et Perception de la Réalité 3/3 Cerveau et Perception de la Réalité 1/3 Avec Internet et les écrans, mon cerveau a-t-il muté ? - L'actu Médias / Net Lecture en diagonale, perte de concentration... le Net et les technologies numériques bousculent nos façons de penser. Faut-il s'en inquiéter ? Pas forcément. Sur le mur d'une galerie d'art de Toronto, ce slogan : « Mon cerveau d'avant Internet me manque » (1). « Mon cerveau d'avant Internet me manque » ? Les pupilles baladeuses Au Lutin (Laboratoire des usages en technologies de l'information numérique), à Paris, des chercheurs observent au plus près le lecteur du XXIe siècle en activité. Ainsi, sur écran, nous avons les pupilles baladeuses. Sur la Toile, le cheminement de la pensée n'est pas contrôlé par l'auteur, mais par le lecteur. Comme le résume l'essayiste américain Nicholas Carr dans un livre remarquable (meilleur que son titre : Internet rend-il bête ? Mon cerveau fait du jet-ski « En échange des richesses du Net, nous renonçons à notre bon vieux processus de pensée linéaire. » Nicholas Carr, essayiste J'apprends, donc je me reconfigure Une meilleure attention visuelle ?
Olivier Lockert et Patricia Angeli - MP3 Hypnose Gratuit Quand la musique active la chimie du cerveau En ce 21 juin, jour de la Fête de la musique, je vous propose un billet un peu spécial, sous la forme d’une courte interview vidéo avec le neurologue Pierre Lemarquis, dont un des thèmes préférés est, précisément, l’action de la musique sur le cerveau et notamment la manière dont elle active la production d’un certain nombre de molécules chimiques, de neurotransmetteurs (dopamine, endorphines, adrénaline…). Ce qui explique par exemple pourquoi certains airs vous donnent des frissons. La plupart de ces substances sont associées à des effets bénéfiques mais il faut toutefois préciser que dans le cerveau, la musique ne joue pas forcément la mélodie du bonheur (pour rappel, ma dernière chronique sur la science improbable s’intitule « La musique country incite-t-elle au suicide ? »). Cette vidéo est offerte aux lecteurs du monde.fr et de « Passeur de sciences » par le site Thinkovery, dont je suis le conseiller éditorial.
Que nous apprennent les sciences cognitives sur notre capacité à gérer les conflits d'intérêts? - Université Bordeaux Segalen - DCAM Que nous apprennent les sciences cognitives sur notre capacité à gérer les conflits d'intérêts? Penser c’est avancer mais comment pense-t-on ? Pour raisonner, l’homme fait appel à deux mémoires de travail : - la première, la pensée linéaire ou boucle phonologique permet d’enchaîner les concepts mais elle est physiologiquement limitée à une suite de 3 idées. Mais en réalité, les capacités apparemment ténues de cette mémoire à court terme sont considérablement accrues grâce à l’existence d’une mémoire à long terme capable de stocker un vocabulaire symbolique acquis culturellement, permettant ainsi l’émergence de la parole et la construction d’un véritable discours. . - la seconde, le calepin visuo-spatial, permet de construire des liens associant entre elles plusieurs idées, ce qui s’apparente à une planification, à la réalisation d’une carte de concepts. La représentation cartographique est un atout pour le raisonnement collectif et individuel et un garant de l’intérêt général.
La première carte corporelle des émotions Des chercheurs finlandais ont détaillé les effets physiques du bonheur, de la peur, de la tristesse et d'autres sentiments. «La peur au ventre», «sentir monter la colère», «la tristesse me serre le cœur». La langue française attribue depuis des siècles une manifestation physique à chacune de nos émotions, et les recherches scientifiques menées ces vingt dernières années ont montré que cela n'avait rien d'une croyance populaire. Dernière preuve en date: la «carte corporelle des émotions » établie par des chercheurs finlandais. L'équipe du Dr Lauri Nummenmaa, de la faculté des sciences d'Aalto, s'est appuyée sur les témoignages de 701 volontaires à qui étaient présentées des images ou vidéos éveillant une émotion spécifique. Pour le spécialiste, cette topographie inédite pourrait faire avancer la recherche dans la compréhension des mécanismes émotionnels encore mal connus. Comment faire de nos émotions des alliées La santé émotionnelle, nouveau graal de la psychologie
Les étages du cerveau pour améliorer la gestion des comportements en classe Daniel Siegel est un neuroscientifique spécialisé dans le cerveau des enfants. Il a conçu le modèle des étages du cerveau pour expliquer comment fonctionne le cerveau des enfants et permettre aux adultes de mieux les comprendre et les accompagner. Ce modèle peut être utile pour gérer les comportements des élèves en classe. Ce modèle utilise une métaphore : le cerveau est comme une maison à 3 étages. Le premier étage est la cave qui correspond au cerveau des réflexes ou cerveau dit reptilien (qui contrôle par exemple la pression artérielle, les battements du coeur ou encore la respiration). Le deuxième étage est celui du rez de chaussée dans lequel est logé l’amygdale, centre des émotions. Le troisième étage est l’étage du cerveau rationnel, celui qui réfléchit, prend des décisions, analyse, met en perspective, anticipe et fait preuve de logique. Ce modèle permet de comprendre certaines réactions qui semblent irrationnelles (et à juste titre) des élèves. étages du cerveau Related