L’objectivation sexuelle des femmes : un puissant outil du patriarcat
Partie 2 : le regard masculin ou male gaze Partie 3 : les violences sexuelles, des actes d’objectivation extrêmes et dissociant Je vais commencer une nouvelle série d’articles sur l’objectivation sexuelle des femmes, ce que c’est, comment cela se manifeste et quelles en sont les conséquences sur la vie des femmes. Dans cette introduction, je vais donner quelques concepts clés, faire un historique de cette notion, et résumer ce que l’on sait sur l’objectivation sexuelle. Dans les articles suivant, je vais détailler certains aspects particuliers de cette objectivation. Définition et histoire d’un concept développé en philosophie La notion d’objectivation sexuelle est une notion centrale du féminisme contemporain. Emmanuel Kant Le premier à avoir introduit cette notion est le philosophe Emmanuel Kant3,4. Le concept d’objectivation sexuelle a ensuite été repris par les féministes anti-pornographie Catharine MacKinnon et Andrea Dworkin3. Andrea Dworkin Catharine Mackinnon Martha Nussbaum Conclusion
Art LIVRE De Mâle en père - Frank Cézilly - A LA RECHERCHE DE L'INSTINCT PATERNEL
Tout père est un mâle mais tout mâle n’est pas forcément un père ! Certes, dans la nature, les femelles sont en moyenne plus impliquées que les mâles dans les soins parentaux, mais cette règle souffre de très nombreuses exceptions. Comment expliquer ce phénomène ? Cette histoire naturelle du comportement paternel s’appuie sur de très nombreux exemples de pères, des plus édifiants aux plus insolites, allant des invertébrés jusqu’à l’homme.
A propos de La matrice de la race d’Elsa Dorlin
Recensé : Elsa Dorlin, La matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la nation française, Paris, Editions La Découverte / Genre & sexualité, 2006. En mars 2005, Elsa Dorlin publiait le manifeste « Pas en notre nom ! Un an plus tard, elle a répondu elle-même à cet appel en publiant La matrice de la race. Les recherches de Dorlin se situent au croisement de la philosophie, de l’histoire de la médecine et de l’histoire de la science, ainsi que des études postcoloniales et des études sur le genre (gender studies). De l’aveu même de l’auteur, c’est le Black Feminism américain (représenté par des auteurs comme Angela Davis, Hilary Beckles et Hazel Carby) qui l’aurait conduite à formuler sa thèse. « Tout mon travail consiste à faire la généalogie des acceptions modernes du ‘sexe’ – de la différence sexuelle – et de la ‘race’, en mettant en évidence leur rapport génétique, c’est-à-dire leur engendrement réciproque. L’esclavage, un régime de santé ?
Double standard
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le double standard est une notion qui permet d'expliquer les différences d'appréciation des conduites en fonction de l'appartenance de leur auteur à une catégorie. Elle est couramment employée dans les études de genre ainsi qu'à propos du racisme, mais constitue un outil d'analyse applicable à une grande variété de situations. Historique[modifier | modifier le code] L'emploi est attesté en anglais depuis les années 1950[1] et son opposé single standard depuis 1880 environ[2]. On peut cependant noter que, dès 1792, la femme de lettres anglaise Mary Wollstonecraft se réclamait d'un « standard moral unique et éternel » (one eternal standard) applicable aux hommes comme aux femmes, dans son livre fondateur, Défense des droits de la femme[N 1],[3]. « La Femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune. » — Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (art. Discrimination
Genre ! | JE M'INTERROGE, TU T'INTERROGES, INTERROGEZ-VOUS
Ce que le genre veut dire
La Tribune du Genre 29 janvier 2014 | Par Dominique Dupart Désormais, le genre n’est plus seulement un espace vide, un instrument, une stratégie, ou encore un réservoir à insultes et à humiliations ou à représentations bouffonnes : désormais, le genre est devenu un sujet tribunicien, c’est à dire un sujet qui cristallise tranquillement les passions mauvaises du politique. Pauvre Pinson ! 07 août 2013 | Par C'est Nabum Ceci n'est qu'une galéjade ! Un qualificatif passé de mode … Notre pauvre pinson n'a plus droit au chapitre.
Neurosexisme : la guerre est déclarée - Fondamental
Oubliez l’idée que «les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus». Ou encore que «les femmes ne savent pas lire les cartes routières» et que «les garçons sont naturellement plus doués en maths». Des neuroscientifiques partent aujourd’hui en guerre contre ces clichés du siècle dernier, qui nourrissent un juteux commerce de livres et de pièces de théâtre. Dans son numéro de février 2012 (en vente dès le 26 janvier), Sciences et Avenir fait le point sur une rafale d’articles et de livres qui mettent à mal l’idée que nos cerveaux sont sexués. Langage, mémoire, raisonnement, perception, motricité… La majeure partie des études révèle des aptitudes globalement équivalentes chez les garçons et les filles. Et plus les échantillons analysés sont grands, plus les différences s’estompent : les variations entre les cerveaux d’individus du même sexe sont bien plus importantes que celles existants entre hommes et femmes !
Effrayé par "la théorie du genre", Bernard Debré prédit la création "d'êtres psychologiquement diminués"
"Les tenants du genre sont des castrateurs". Sur son blog ce 20 août, le député UMP Bernard Debré se dit effrayé par la "déconstruction sexuelle" des enfants entamée par le gouvernement. Dans son viseur, un programme mis en place à la rentrée, intitulé "les ABCD de l'égalité", visant à lutter contre les stéréotypes de genre à l'école primaire. Pour en résumer grossièrement l'idée : l'avenir des petites filles et des petits garçons ne doit plus être dicté par le fait qu'elles sont des petites filles et qu'ils sont des petits garçons. Les opposants à ce programme parlent d'une "théorie du genre" imposée dans les classes, qui chercherait à nier toute différence sexuelle. Dans ce débat, Bernard Debré ne fait pas dans la nuance. Dès le plus jeune âge, il faut que les enfants se déconstruisent. L'urologue poursuit en prédisant une société constituée "d'êtres hybrides, psychologiquement diminués" qui auront envie de se "révolter" une fois leurs hormones en éveil :
L’homosexualisme : cousin du féminisme radical et petit-enfant du marxisme
Jeanne Smits a traduit un article sur les racines marxistes de l’homosexualisme. Extraits : « … C’est cette idéologie politique, volontiers appelée la « théorie queer » par ses partisans dans le monde universitaire, qui est promue, désormais de manière assez ouverte, par le mouvement pour les « droits gays ». Elle vise à réécrire les concepts fondateurs de notre société tout entière. Bien des gens se grattent la tête en se demandant comment nous avons tout d’un coup pu en arriver au point où deux hommes peuvent être « mariés », où une femme peut être appelée « mari » et un homme, « épouse », où les enfants ne sont plus qu’une monnaie d’échange politique dans les guerres d’adoption, alors qu’il nous semble qu’hier encore on ne parlait que d’égalité de droits. Si nous les écoutons attentivement, cependant, les activistes eux-mêmes ont commencé à fournir eux-mêmes une explication en termes suffisamment clairs. Foyer d'étudiantes à Paris