NosDéputés.fr : Observatoire citoyen de l'activité parlementaire
Ethique et r gulation sur Internet
Ethique et régulation sur Internet Publié dans le bulletin de l'association des anciens et des amis du CNRS, n°12 juin 1996 Depuis quelques mois Internet n'est plus seulement un moyen privilégié pour une communauté scientifique d'échanger des informations, d'accéder à des bases de données ou encore d'organiser des forums de discussions. Le "phénomène Internet" a transformé le réseau des réseaux en un formidable instrument de communication ouvert tant aux professionnels qu'au grand public. Ce bouleversement concerne les utilisateurs comme le contenu véhiculé. Il se retrouve aussi dans la finalité du réseau qui correspond aujourd'hui à un instrument répondant à des enjeux aussi bien politiques qu'économiques. Il est partout question d'Internet et son existence suscite passion et inquiétude. Cette vision pessimiste s'oppose à un autre discours qui veut maintenir sur l'Internet d'aujourd'hui les mêmes principes que ceux qui ont été mis en oeuvre dans la première phase du réseau des réseaux.
Politest, le test pour se positionner politiquement
Sébastien Bachollet : "Pour la régulation d'Internet, les lois sont utiles mais insuffisantes"
Dans un chat au "Monde.fr", Sebastien Bachollet, président du Chapitre français de l'Internet Society et nouveau représentant des utilisateurs européens de l'Icann défend "Internet pour tous et Internet par tous". Richard : A-t-on fait des progrès dans la régulation de ce merveilleux outil qui peut être en même temps si dangereux ? Sébastien Bachollet : On a fait des progrès, et en même temps, l'outil étant devenu un outil mondial, il est clairement nécessaire de faire bouger les choses et de faire autre chose. Au niveau national, nos interlocuteurs sont bien évidemment les représentants des pouvoirs publics. Nous sommes aussi un des acteurs en organisant une manifestation européenne annuelle qui s'appelle Egeni, qui permet tous les ans de regrouper 200 à 300 participants pour qui les questions d'Internet, son évolution, sa gouvernance, ses technologies ont un intérêt. Thomas : Peut-on réguler Internet ? Il y a plusieurs solutions qui sont étudiées. Sébastien Bachollet : Pourquoi ?
Nouvelles formes de participation démocratique : Cinq expériences 2.0
Les réseaux sociaux, médias en ligne, blogs redonnent-ils du pouvoir aux citoyens ? Le Forum mondial de la démocratie, cette semaine à Strasbourg, examine des initiatives à l'oeuvre sur tous les continents. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne-Sophie Novel (journaliste ) Du 23 au 27 novembre, à Strasbourg, les participants au Forum mondial pour la démocratie examineront des initiatives de démocratie participative à l'oeuvre sur tous les continents. > Lire aussi l'entretien : "Internet renforce le pouvoir de la société civile" Depuis trois ans, les initiatives françaises de démocratie 2.0 se multiplient, avec pour objectif de stimuler la participation citoyenne aux instances démocratiques, qu'elles soient locales ou nationales. Sur Parlement-et-citoyens.fr, la co-élaboration des propositions de lois portées par les parlementaires est à l'honneur. Ciblant plus particulièrement les questions d'immigration, PBP mêle l'analyse quantitative aux éléments qualitatifs.
Accueil | Serge Proulx
Twitter : gadget électoral ou outil de démocratie numérique
Gilles Babinet, président du Conseil National du Numérique, lors d’une intervention à Sciences Po, relatait avec amusement les questions de certains hommes politiques qui se tournaient vers lui : « ah oui, c’est bien Twitter, disaient-ils. Il faut que je m’y mette ! Auriez-vous un bon bouquin à me conseiller ? » Rires dans la salle. Le choc générationnel. Par charité, Monsieur Babinet n’a cité aucun nom. Pourtant le phénomène Twitter n’a pas échappé aux politiques. Sur le site de micro-blogging, on dénombre la présence d’une vingtaine de ministres, soit les deux tiers du gouvernement, et quelques 200 personnalités politiques. Cet obscur univers du hashtag Si certains tardent à s’y mettre, c’est qu’il existe entre les politiques et Twitter une bonne dose de méfiance. On pourra objecter à cette méfiance que les hommes et femmes politiques ne sont pas des digital natives et qu’il s’agit-là avant tout d’un problème générationnel. Vers une communication plus interactive
MUR DE LA PRESSE- des principaux journaux en ligne
leuropecestpassorcier
L’Europe c’est pas sorcier est une opération transmedia, participative et intergénérationnelle sur l’Europe dédiée aux enfants, aux adolescents et jeunes adultes, aux parents et grands parents. En mettant les internautes en immersion sur les sujets européens qui les intéressent, ce site est un des éléments de l’opération L’Europe c’est pas sorcier qui se décline aussi en une exposition, un mémento et des événements en régions. C’est L’Union européenne expliquée à tous. Son histoire, les gens qui y vivent et qui la font, les traités, les institutions et leurs rôles, les chefs d’Etat et les commissaires, les ministres et les députés, les sujets de tous les jours et l’Europe de demain. L’opération est produite à l’initiative de et par Graine d’Europe qui associe sa démarche de sensibilisation à l’Europe à la philosophie de l’émission « C’est pas sorcier » pour créer le concept « L’Europe c’est pas sorcier », en partenariat avec France Télévisions.
Ce que s’abstenir veut dire, par Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen
En France, les dernières élections municipales, les 23 et 30 mars 2014, ont suscité un déluge de commentaires sur la montée de l’extrême droite. Certains sont allés jusqu’à y voir un quasi-plébiscite local en faveur du Front national (FN). Ce flot de déclarations, d’articles et de reportages télévisés contraste avec ce qui constitue la donnée majeure du scrutin, et plus généralement de tous les scrutins depuis trente ans : le taux record d’abstention, dont l’étude précise conduit à nuancer les analyses produites à chaud. Si la progression du FN par rapport aux municipales de 2008 est incontestable, elle n’en demeure pas moins contenue. Même chose s’agissant de la « vague bleue ». Depuis près de trente ans, à chaque consultation, l’abstention bat un nouveau record. Le problème s’avère d’autant plus sérieux que cette minorité votante n’est pas représentative, socialement et politiquement, du corps électoral dans son ensemble. Un maire désigné par 12 % de la population
Mission Knut: Incarnez un commissaire européen - Serious game
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Peut-on imaginer une cyberdémocratie ? | Chez Jean Matouk
L’Assemblée nationale juste avant les vacances parlementaires, le 22 juillet 2015 (JOEL SAGET/AFP) Les spécialistes de droit public distinguent traditionnellement deux formes de démocratie : la démocratie directe et la démocratie représentative. Les deux datent, peut-on dire, des Grecs. Ou bien tous les citoyens – pas les femmes, qui n’étaient que demi-citoyennes, ni les esclaves et Métèques – se réunissaient sur l’Agora, devenu Forum à Rome, et débattaient, puis votaient ; ou bien ils élisaient des représentants chargés de décider des lois. Le référendum, un idéal et ses faiblesses La transposition moderne de ces deux systèmes de démocratie sont le référendum, ou l’élection de députés et sénateurs. En France, le référendum est inscrit dans la Constitution et généralement utilisé pour voter les Constitutions successives, ou leurs modifications, ou prendre de grandes décisions, comme l’indépendance de l’Algérie. Le référendum a souvent été une forme de plébiscite. Et la cyberfraude ?