Transhumanisme : L’idéologie dominante Les travaux de Lucien Cerise ont permis de manifester l’émergence de cette nouvelle synthèse de la philosophie moderne qu’est le “Transhumanisme”. S’il s’agissait de nouveaux développements purement intellectuels du positivisme, son intérêt serait mineure, mais cette théorie unifiante habite l’esprit de nombreux décideurs influents qui n’hésitent pas à envisager une redéfinition de l’homme dans un proche avenir. La technicisation de notre quotidien par ce qu’on appelle les techno-sciences (outils numériques, sciences de l’information, sciences neurocognitives, nanotechnologies) constitue une sorte de tsunami qui progresse inexorablement. Ce progrès technique impressionne par son efficacité et sa rapidité. A. Le terme « transhumanisme » (symbole h+) n’apparaît qu’en 1957. Sur le plan technique, les transhumanistes constatent ce qu’ils appellent la « grande convergence » : plusieurs technologies en effet peuvent se compléter pour maîtriser le Vivant. B. - Allonger l’espérance de vie C. D.
"Bienvenue à Gattaca" : cette fois, nous y voilà On vous en parlait déjà cet été, dans notre dossier sur le transhumanisme. A savoir que dans le futur, l'on pourra peut-être "fabriquer" un enfant via un utérus artificiel, avec la couleur des yeux ou d'autres caractéristiques physiques au choix. Comme dans le film "Bienvenue à Gattaca", une façon de "donner le meilleur départ à son enfant". Ce n'est pas que de la science fiction, loin de là. Basée sur des calculs génétiques par ordinateur, la technique brevetée permet aux parents passant par la fécondation in vitro (Fiv) et le don de gamètes, de choisir les donneurs de sperme ou d'ovules, afin de pouvoir "produire" un bébé ressemblant aux caractéristiques souhaitées par le couple. Les futurs parents, clients de 23andMe, pourront ainsi choisir la taille, le sexe, la couleur des yeux, la couleur des cheveux, ou même la personnalité de leur enfant. "Discutable sur le plan éthique" Pour l'instant, il ne s'agit que d'un brevet.
Transhumanisme : en route vers l'Homme augmenté Bienvenue dans votre futur. Un futur proche, très proche. Que vous avez le pouvoir de façonner... ou de laisser entre d’autres mains. Vous connaissez sûrement les mythes de la pierre philosophale, de la fontaine de Jouvence, du Saint Graal, de Prométhée, d’Icare. Intelligence artificielle, robotique, nanotechnologies : la science progresse, inexorablement. A quand des implants, directement dans le cerveau, qui nous permettront de mieux voir, de surfer sur internet par l’esprit, sans smartphone ou sans Google Glass ? “Humain +” Kezako, le transhumanisme ? En s’appuyant sur les progrès de la science, nous modifierons notre corps et notre esprit, décuplerons nos sens et notre intelligence, et deviendrons des “Humains +”. Certes, ça peut vous sembler fantaisiste, ou utopique. Ian Reid, un pompier écossais qui a perdu sa main dans un accident, et sa main bionique “i-Limb Pulse”. Fusionner avec la machine La singularité technologique, what’s that, me direz-vous ? L’ère de la Singularité
Chapitre 2. L’AVÈNEMENT DES TECHNOPROPHÈTES • Superman ou l’homme de demain Pour expliquer ce qu’est le transhumanisme, le spécialiste Kyle Munkittrick prend pour modèles quatre célèbres superhéros. Quand je dis aux gens que j’étudie le transhumanisme, j’obtiens trois types de réponses : “Comment ?”, “Ouah” et “Est-ce que c’est comme le posthumanisme ?” Selon les intérêts et l’éducation de la personne à qui je m’adresse, mes réponses peuvent être simples (“technologie et philosophie”, “les cyborgs et l’ingénierie génétique” ou juste “la bioéthique”) – ou faire référence à des termes plus complexes (“le féminisme et la biopolitique”). Les posthumains critiques. Les posthumains transcendants. Les transhumains. Bien qu’elle donne une bonne idée du problème en question, cette réponse entraîne des perceptions erronées puisqu’elle déclenche inévitablement des réactions comme : “Oh non, le clonage ! Dès lors qui sont les meilleurs représentants de la transhumanité ? Tous ces hommes restent quand même foncièrement humains. Superman, en revanche, l’est.
Transhumanisme : une autre forme d’eugénisme Politis, 25 juillet 2013 L’eugénisme classique (qu’il ne faut pas confondre avec le nazisme) voulait compenser les effets indésirables sur l’homme du progrès, lequel favoriserait la génération et la survie d’individus de « mauvaise qualité », incapables de contribuer à l’effort collectif… pour davantage de progrès. D’où la stérilisation des malades et des « inutiles » ou l’élimination des nouveaux-nés malformés, on ne disait pas encore non compétitifs. Il y a moins d’un siècle, presque tout le monde croyait pouvoir maîtriser la nature pour en tirer des bienfaits sans limites. Deux voies sont théoriquement possibles désormais : soit freiner très vite et très fort pour sauver l’essentiel en réglant la boussole sur sobriété/convivialité plutôt que sur consommation/compétitivité ; soit fermer les yeux et prier pour que revienne la croissance, laquelle ne pourrait qu’accélérer l’irréparable.
Jusqu’où le progrès peut-il « améliorer » l’Homme ? Aujourd'hui 05:05 par Sylvie Montaron , actualisé à 07:32 Vu 1220 fois Améliorer ses performances est un désir vieux comme l’humanité, qui n’a de cesse d’utiliser le progrès scientifique à cette fin. Comme l’illustre le dopage. Après les manipulations biologiques, la génétique devrait s’inviter bientôt sur le Tour de France tandis que chez les étudiants, le Guronsan a été détrôné par le Modafinil – molécule « anti-sommeil » – et la Ritaline, médicament contre l’hyperactivité. L’homme bionique existe Mais qu’en sera-t-il demain ? Mais l’esprit transhumaniste est aussi implanté dans l’administration américaine qui a publié en 2002 un rapport envisageant l’amélioration des capacités de l’être humain comme un « but légitime » de la recherche. Le robot et l’émotion Des frissons, on en éprouve aussi à la lecture du rapport « Éthique de la recherche en robotique » (1) expliquant que « le robot peut jouer sur l’émotion de manière inédite ».
Transhumanisme Démocratique James Hughes Ph.D. Public Policy Studies Williams 229B, 300 Summit St., Hartford, CT 06106 860-297-2376 - james.hughes@trincoll.edu Une version antérieure, mais considérablement différente de cet essai a été publiée dans Transhumanity, 28 avril, 2002 Version originale anglaise Résumé La biopolitique est un axe émergent de la politique moderne au côté de la politique économique et culturelle. Cependant, la biopolitique ne fait que compliquer le paysage politique préexistant, elle ne le remplace pas. Les transhumanistes démocrates, les sociaux-démocrates pro-technosciences ou les techno-utopistes de gauche sont manifestement absents de leur niche théorique dans ce nouveau paysage politique. Le transhumanisme démocratique provient de l’affirmation que les êtres humains seront généralement plus heureux quand ils prendront le contrôle rationnel des forces naturelles et sociales qui contrôlent leurs vies. Politique du 21ième siècle Transhumanisme démocratique Techno-utopisme et la Gauche Les biopunks
Transhumanisme H+, un symbole du transhumanisme. Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer la condition humaine notamment par l'augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains. Les transhumanistes considèrent certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subis comme indésirables. Le terme « transhumanisme » est symbolisé par « H+ » (anciennement « >H »[3]) et est souvent employé comme synonyme d'« amélioration humaine ». Pour résumer la FAQ transhumaniste d'Humanity+ développée dans les années 1990, un des documents transhumanistes les plus reconnus, le transhumanisme est défini par Max More comme suit[4] : Ainsi, le transhumanisme est parfois considéré comme un posthumanisme ou encore comme une forme d'activisme caractérisé par une grande volonté de changement et influencé par les idéaux posthumanistes[5].
The lead up to the Singularity 2045 Avatar – 32 ans pour devenir immortel On dirait que l'idée folle de Ken Hayworth qui souhaite transférer son cerveau dans un ordinateur pour devenir immortel, a fait son chemin. Dmitry Itskov est un milliardaire russe de 32 ans qui a lancé le projet "2045" dont l'objectif consiste a transférer son esprit dans un corps holographique. Comme son nom l'indique, la date finale qu'il vise pour la réalisation de ce projet est 2045. Est-il excentrique ? Durant les 32 ans qui reste, Dmitry a déjà tout prévu sur sa roadmap : 2020 : Un avatar (robot) copie conforme du corps humain sera pilotable via une interface neuronale directe.2025 : Un avatar dans lequel sera transféré un cerveau humain2035 : Un avatar avec un cerveau artificiel dans lequel sera placé une conscience humaine.2045 : Un avatar holographique Ce qui est bien, c'est que niveau échéance, je pourrai surement vous en reparler dans 32 ans, ici même, sur ce site. Honnêtement, je suis mitigé... Le vrai challenge, c'est le transfert de conscience. Source