background preloader

Je connais un violeur

Je connais un violeur
Je connais un violeur. C’est un ami, c’est un ami de ma meilleure amie. On avait déjà passé une nuit ensemble, je ne voulais pas coucher avec lui, il l’a bien pris et a été adorable. Mais pas ce soir-là. Rentrés chez lui après une soirée, on couche ensemble, je m’endors. Le reste est flou, mais je sens que lui, que tout son corps, que tout son sexe sont réveillés et me désirent. Toute honteuse je vais aux toilettes, je veux sortir tout ça de moi, j’ai mal, je saigne un peu, je me sens mieux seule dans ces toilettes qu’avec lui dans son lit chaud. Quand je reviens il est de nouveau gentil, me câline, me demande si ça va. Je ne porterai pas plainte. Malgré tous mes efforts pour rationaliser, malgré tous mes discours et le sentiment d’être une femme qui sait s’affirmer, je m’en veux plus de n’avoir pas été plus explicite que je ne lui en veux à lui. Je me sens coupable, mais l’écrire ici m’aide. C’est lui le coupable.

Je ne supporte plus vos abjections au sujet du viol *Les passages en italique correspondent aux commentaires cités Donc il y a ce passage (1/9 du texte) de mon dernier article qui relate qu'après avoir passé la soirée avec un groupe de mecs que je ne connaissais pas très bien, j'ai préféré partir malgré le froid et le fait que je n'avais nulle part où aller (Le texte se déroule à une époque où j'étais SDF, vous pouvez le lire ici pour mieux comprendre de quoi il s'agit), et puis y'a ce commentaire d'un courageux anonyme qui tombe. Il chouine parce que je suis trop méchante d'assimiler groupe de mecs et viol, et que putain, il en a marre de toujours lire ce genre d'histoires où les relations humaines sont réduites à des coups. Et puis que merde, SYSTEMATIQUEMENT, on assimile groupe de mecs et viol, et qu'on s'en sort plus dans la vie quoi. Et d'ajouter un petit poncif sur le sexe qui serait toujours un délice et "pas systématiquement un viol". L'abjection du commentaire fait réagir, et quelques réponses bien senties apparaissent...

« Je ne veux plus être un violeur » L’auteur J’ai été identifié comme un garçon à la naissance, et élevé comme tel. J’ai donc grandi du bon côté du système d’oppression sexiste. Et de la plupart des autres systèmes d’oppression, d’ailleurs. Majoritairement hétérosexuel, j’ai été imprégné de la culture pro-viol de la société occidentale. J’ai commis des agressions sexuelles et des viols. Ces témoignages se veulent participer à l’avènement d’une culture du consentement. Le consentement À l’époque de ces récits, personne ne m’avait bien expliqué ce qu’était le consentement. J’ai compris plus tard : désir mutuel, plaisir mutuel. Pour que ça puisse exister, il faut donc avoir envie ensemble. J’ai compris trop tard. Une agression sexuelle Ma première relation de couple. Je ne me souviens plus de ce que j’ai répondu. Comprendre Se réunir un week-end avec trois autres amis garçons. Combien d’abus qu’on n’identifie que bien plus tard ? Un viol Une relation de couple. Je ne me souviens plus de la suite. Se parler Centre de vacances.

PENSER FEMINISTE « Je te respecte trop pour coucher avec toi. Tu vas regretter après. » Merci. Merci, gentil garçon, de prendre soin de moi ainsi. Vous pensez nous protéger en disant ce genre de phrases, mais c’est tout le contraire. Comment j’ai pris conscience de la culture du viol. | Ma vie privée est toujours politique. Avant propos: Je ne vais pas vous expliquer la culture du viol. D’autres l’ont fait bien mieux que moi. Ce texte sera avant tout pour parler de mon histoire. Au cours de ma vie, j’ai rencontré beaucoup de survivantes. Je parle volontairement de "survivantes" car j’ai surtout rencontrée des femmes cisgenres violées. Le but ne sera pas de faire de l’outing ou de m’accaparer la parole et l’histoire de ces femmes. Avant mes quinze ans, je n’étais pas concernée par le viol. Le fait que je ne me sentais pas "fille" devait jouer. L’été de mes quinze ans, ma bulle de naïveté éclata. Son histoire m’a bouleversée. Un mois plus tard, je me suis retrouvée dans une chambre d’hôtel avec une amie qui squattait là. Mais si je me sentais vulnérable, je ne pensais pas encore à une quelconque "culture du viol". Quelque mois plus tard, je rencontrais un gamin de treize ans qui traînait avec mes potes geeks et qui me racontait qu’il avait été abusé par ses parents étant petit. Je ne pouvais plus ignorer.

CRACKROCKMOUNTAIN — Hier, après une (trop) longue journée, j’ai vécu... Le Consentement La plupart de ces questions proviennent d’un texte que vous pourrez trouver en version originale sur : Une première version traduite en français a été éditée je ne sais pas quand et par je ne sais pas qui. Voici une deuxième version traduite, revue et augmentée par nos soins en mars 2009. La mise en page A5 de cette édition a été revue et corrigée en mai 2011. Le but de ces questions est d’élaborer une réflexion sur les interactions sexuelles et la notion de consentement. Nous vous invitons à vous les poser réellement et profondément, en prenant le temps et sans être sur la défensive, afin qu’elles puissent réellement enclencher des processus de réflexion qui seront bénéfiques tant pour vous que pour vos partenaires et le milieu dans lequel vous évoluez. 100 questions sur les interactions sexuelles 01_Comment définis-tu le consentement ? 02_Penses-tu que le consentement c’est de ne pas dire non ? 03_Penses-tu que le consentement c’est de dire oui ?

PAYE TA SHNEK “J’ai toujours rêvé de baiser une handicapée, tu viens dans la chambre avec moi.” Lyon — lors d'une soirée. Venant d'un mec qui savait que j'étais lesbienne… Et même sans ça, je comprends toujours pas comment il a pu penser que je le suivrais sans discuter, sa phrase n'étant clairement pas une question mais plus un ordre. “Toi tu vas te faire violer.” Rennes — Un homme à vélo, qui me lance ça sans même ralentir. “Sortez les gars, je m’occupe d’elles.” Paris — dans le collège où je travaille. “Eh tu veux que je te ramène chez toi? Bordeaux — alors que je rentrais chez moi des cours, un homme s'arrête en voiture pour me dire ça, puis il repart en klaxonnant et un me faisant des gestes obscènes. “Alors, tu t’enfuis? Paris — je suis seule dans le métro, sur la ligne 11 un homme d'à peu près 50 ans me colle et tente des gestes déplacés. “Est ce que je peux te cracher dans la chatte ?” Angers — Il était minuit, je longeais la ligne de tram pour rentrer chez moi. Lausanne — Minuit.

Project Unbreakable You may have noticed that Project Unbreakable has been pretty quiet lately. For a few months now, those of us at Unbreakable have been making some pretty big life changes, and we have had to figure out where Unbreakable is placed. It has been a very long and incredible journey, but we are saddened to say that we will be closing our doors. We will finish posting all the submissions we have, but after we run out, we are no longer going to be accepting submissions for the website (but everything will remain up – we aren’t deleting anything.) We hope you understand, and we are grateful for your support. A note from Grace: I can’t really sum up almost 4 years of doing this project and I am having a very difficult time writing this. I would be lying if I said that the rumors from other activists about my integrity didn’t get to me. But that is not why I am leaving the project. Please take care of yourselves. A note from Christina:

L'égalitarisme, c'est pas ce que vous croyez — Boobs en Photo de Profil Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Le cas de la culture occidentale Partie 1 : les études interculturelles Partie 3 : Alcool, fêtes & viol – les fraternités étudiantes aux États-Unis J’ai commencé une petite série d’articles sur les cultures enclines au viol. Après vous avoir présenté le concept de cultures enclines au viol (à comparer aux cultures sans viol) , je vais discuter maintenant du cas des cultures occidentales. L’enlèvement des Sabines, par Francisco Pradilla Selon plusieurs autrices1,2, la culture euro-américaine est une culture prônant le viol. Le viol y est fréquentLes croyances qui justifient l’existence du viol, les mythes sur le viol y sont largement répandus. Je vais à présent détailler ces différents points. Fréquence du viol En Occident, le viol est un phénomène à l’ampleur considérable, comme l’indique plusieurs études. En France, il y aurait entre 55 000 et 100 000 femmes victimes d’un viol ou d’une tentative de viol par an. Aux États-Unis, il y aurait environ 200 000 victimes de viol (âgées de plus de 12 ans) par an7. Mythes sur le viol

Le corps des femmes | Un blog participatif où les femmes racontent leurs corps [ Trigger warning ] Tu seras violée meuf. | Le Cerebro D’abord, il y a eu les coups et les humiliations. Ça a duré longtemps, ce fut très long. Il y a eu les tribunaux et la première fois : la peur de mourir après l’étranglement. Les étoiles qui dansent et le ciel qui devient jaune. Il a fallut plusieurs années pour que je me révolte. Il me disait qu’il allait me frapper, je me révoltais et lui rétorquais de le faire. En tant que féministe, on parle beaucoup du viol, du harcèlement, des agressions. Ce soir là, je devais partir en voyage scolaire. Tu vas crever. Tu vas crever parce que même si on se remet d’un viol, tu en as marre. Alors, je suis en colère. Et moi, je voudrais juste faire exploser cette bulle sourde de colère et de « pourquoi ?

Café langues de putes

Related: