Quels sont les critères du réel ?
Sujet Quels sont les critères du réel ? Demander quels sont les critères du réel, c'est déjà prétendre qu'il y a un réel en soi. La question préalable est alors : qu'est ce que le réel ? Est réel ce qui ne peut être entamé par une fiction, ce qui exclut toute chimère, toute apparence, toute illusion. Devrons-nous assimiler le réel à l'ensemble des choses actuellement existantes ? Nous constaterons en premier lieu que notre perception du monde sensible n'est pas un critère du réel stable parce qu'elle inclut parfois l'erreur, et que la raison est l'indice d'une vérité plus réelle que la réalité immédiate. L'animal ne se pose pas de question : il vit le réel sans le savoir. La raison est pour l'homme un critère du réel beaucoup plus sûr que la perception immédiate, dans la mesure où elle dispose d'un savoir. Nous avons vu que la perception n'était pas un critère du réel, mais que l'âme était plus en mesure de l'approcher, parce qu'elle est le critère de la vérité.
la philosophie doit-elle passer par des récits pour penser l’Être ?
Marie-des-Neiges Ruffo Book Story 1 - Avec l'aimable autorisation de J.-C. Roux - Creative commons Si nous nous rappelons de ce qu’avait dit Howland, nous pensons naturellement notre vie et celle des autres sous la forme d’un récit. Avant de le faire, précisons une fois de plus l’activité du philosophe. L’apport de Heidegger La recherche philosophique est une mise à découvert. S’il est vrai qu’on ne peut philosopher sur l’être que par un récit, une recherche sur l’être comme celle accomplie par Heidegger ne pourrait s’en passer. Les utopies ont un apport distinct des mythes pour notre sujet. Le recours ou non à des récits peut donc être à la fois une possibilité et une nécessité pour la philosophie.
L'étant sans l'être
Auteur Stéphane Chauvier du même auteur Université de Caen 3 Pour le montrer, nous allons tout d’abord donner un aperçu, aussi descriptif que possible, du type de considérations que l’on peut associer à la notion de « métaphysique analytique », sans nous embarrasser, pour l’instant, du sens que le mot « métaphysique » peut prendre dans ce contexte et de son rapport avec ses emplois traditionnels. Pour un visiteur étranger, l’un des traits distinctifs de la métaphysique analytique est que les auteurs qui la pratiquent ont entre eux des différends métaphysiques : par exemple, certains sont « factualistes », d’autres « chosistes » [6] [6] Cf. 4 On pourrait, en première approche, être tenté de répondre que l’affaire propre de la métaphysique analytique, c’est . 5 Le problème fondamental, pour l’interprète, est de comprendre la provenance et la teneur de ce genre de questions. 6 Quels concepts sont des concepts métaphysiques ? 7 2.
Être
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On peut analyser l'être par différentes méthodes (en suivant des distinctions classiques, cf. Parménide, Aristote, Thomas d'Aquin, Pascal, Descartes, Kant, etc). Une analyse du mot (einai, esse, sein, to be, essere, etc.) permet de distinguer deux sens fondamentaux : être tel ou tel, ou être d'une manière absolue.Le concept peut aussi s'analyser à partir des catégories linguistiques sous lesquelles il se présente. Ces dernières distinctions, en plus d'être des analyses linguistiques, déterminent également pour une bonne part les sens essentiels de l'analyse métaphysique. Philosophie[modifier | modifier le code] Généralités[modifier | modifier le code] Pour les philosophes depuis l'antiquité la question du sens de l'être est à la fois la plus évidente, car la première, et en même temps la plus compliquée, cela car manquant de référentiels, les philosophes ne savent à quoi la rattacher de plus général afin de pouvoir complètement la cerner.
Louis Lavelle : La présence de l'Etre
Louis Lavelle est un remarquable philosophe français du XXème siècle, le plus profond sans doute avec Bergson et Guénon. Dans ce texte, il nous invite à prendre conscience de la présence de l'Être. "Il y a une expérience initiale qui est impliquée dans toutes les autres et qui donne à chacune d’elles sa gravité et sa profondeur : c’est l’expérience de la présence de l’être. Reconnaître cette présence, c’est reconnaître du même coup la participation du moi à l’être. Personne sans doute ne peut consentir à cette expérience élémentaire, en la prenant dans sa simplicité la plus dépouillée, sans éprouver une sorte de frémissement. Mais il est difficile de l’isoler pour la considérer dans sa pureté : il y faut une certaine innocence, un esprit libéré de tout intérêt et même de toute préoccupation particulière. La plupart des hommes sont entraînés et absorbés par les événements.
La présence de l'être crée notre propre intimité a l'être.
VI La présence de l’être crée notre propre intimité a l’être. Si toute connaissance et toute action sont supportées par une expérience fondamentale que l’on peut appeler une expérience de présence, celle-ci, dès qu’on l’analyse, manifeste aussitôt un triple aspect : elle nous donne tour à tour la présence de l’être, puis notre présence à l’être, enfin notre intériorité par rapport à l’être. En la décrivant sous sa forme pure, on est assuré de faire apparaître ses trois faces associées. En premier lieu, elle nous donne la présence de l’être, d’un être 6ans doute indéterminé encore pour la connaissance, c’est-à-dire non pas pauvre, puisque, là où il est, il est nécessairement tout entier, mais indivisé et qui doit rendre possibles toutes les divisions ultérieures. Dans une seconde démarche, la présence de l’être devient notre présence à l’être.