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L'amour : une philosophie nouvelle pour le XXIe siècle

L'amour : une philosophie nouvelle pour le XXIe siècle
L’amour a longtemps été tenu à l’écart de la tradition philosophique occidentale. Aujourd’hui pourtant, des philosophes le voient comme un questionnement central dans leur réflexion. Analyse d’un phénomène qui ne manque pas de surprendre… Pourquoi cet engouement des philosophes pour l’amour ? S’il a inspiré et inspirera sans doute encore les plus belles pages de la littérature, l’amour n’a pas fait bon ménage avec la tradition philosophique occidentale. Il n’empêche que face au désenchantement généralisé du monde, l’amour, sentiment enchanteur entre tous, aurait très mal résisté aux développements de la pensée philosophique. L’amour, sujet central de la vie des humains que nous sommes, objet premier de toutes les littératures, du cinéma, des séries et des reality-shows les plus ébouriffants, ne serait donc pas un objet philosophique. Opérations commerciales (l’amour, cela fait vendre) ? L’amour comme nouveau paradigme Pour L. Mais, toujours pour L. Dans sa conception de l’amour, L. P. A.

L'empathie, source essentielle de résilience Comment se reconstruire lorsque l’existence a été fracassée par un drame ? L’affection et l’empathie, le soutien de personnes bienveillantes sont une source majeure de résilience. Deuils, maltraitance, abandon... Que ce soit durant l’enfance ou à l’âge adulte, les ressources provenant de l’entourage peuvent faciliter ce processus que l’on appelle la résilience. Diverses études ont montré que le « soutien social » joue un rôle essentiel de « tampon », limitant l’impact de l’événement traumatisant sur la victime. Une personne a joué un rôle essentiel pour cette enfant : sa deuxième maîtresse d’école primaire. Dans une étude auprès de jeunes adultes placés dans leur enfance, Marthe Coppel et Annick Camille Dumaret, respectivement psychiatre et psychologue, montrent le rôle positif que peuvent jouer les familles d’accueil lorsque les enfants qui y ont grandi ont le sentiment de faire partie de la famille. En cas de deuil… Comment aider à se reconstruire ? • Rester modeste. Jacques Lecomte

L'estime de soi au quotidien « Généralement, les autres m’aiment bien », « je suis performant dans mon travail », « même si la vie devient difficile, je trouverai les moyens de l’affronter »… Ce genre de conviction manifeste une bonne estime de soi et procure à l’individu bien-être et capacités d’action. Longtemps en Occident, l’humilité a été un idéal. Emmanuel Kant pouvait ainsi écrire : « L’amour de soi, sans être toujours coupable, est la source de tout mal. » Puis l’individu est devenu la valeur primordiale de nos sociétés, et avec lui son ego. Si Blaise Pascal pouvait écrire : « Le moi est haïssable », quelques siècles plus tard, la formule était ironiquement complétée par Paul Valéry : « Mais il s’agit de celui des autres. » L’estime de soi est aujourd’hui devenue une aspiration légitime aux yeux de tous, considérée comme une nécessité pour survivre dans une société de plus en plus compétitive. La question de l’estime de soi s’est même posée à certains responsables politiques. Qu’est-ce que l’estime de soi ?

T’ES MORT – En Floride, un camp d’été « Hunger Games » où les enfants jouent à s’entretuer The Hunger Games (Gary Ross, 2012) "Je ne veux pas te tuer". Rylee Miller a des scrupules. Elle a 12 ans. En face d'elle, sa meilleure amie, Julianna Pettey, 12 ans aussi. Bienvenu dans le camp d'été thématique "Hunger Games", qui vient d'ouvrir ses portes en Floride. Film de promo du Summer Camp Hunger Games : Mais dans ce passage de la fiction à la réalité du jeu, certains enfants perdent leurs repères, comme le raconte une journaliste du Tempa Bay Times, qui a réalisé un reportage édifiant dans le camp. "Qu'est-ce qu'on fait en premier ? Mais face au manque évident de recul des enfants face à la violence à venir, les organisateurs, "déconcertés", ont décidé d'apporter quelques modifications de dernière minute au jeu. "Si je dois mourir, je préfère être tué par une flèche", lance le petit Joey à qui veut l'entendre. La révélation de l'existence du camp a suscité une levée de boucliers dans certains médias américains (Vanity Fair, Gawker, etc.). Signaler ce contenu comme inapproprié

La cruauté est-elle universelle ? Pour en savoir plus L'auteur Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau&Psycho Ce sont des punaises. L'une s'appelle Tootsie, l'autre Ike, la troisième Muffin. 26 pour cent des personnes testées ont choisi de verser Tootsie, Ike et Muffin dans le mixer et d'appuyer sur le bouton, qui diffusait alors un enregistrement sonore de chair broyée. Comme on peut s'y attendre, les tueurs de punaises obtenaient de hauts scores au questionnaire de sadisme. La cruauté est-elle un trait humain répandu ? Mais franchement, s'attaquer à des punaises...

Peut-on être professeur et aimable En observant la chute de la cote de popularité de François Hollande, je me suis dit que cela devait être bien difficile pour lui mais qu'il devait mettre cette impopularité sur le compte des "mesures difficiles" qu'il se doit de prendre, de la crise, de l'exposition de la fonction, d'un peu tout (et surtout du reste, en réalité). En même temps, Manuel Valls qui prend aussi des "mesures difficiles" grimpe dans les sondages. Ah, terrible question : que faut-il faire pour être populaire ? A quoi sert-il d'être populaire ? (à gagner les élections, Ducon !). Dans les établissements, on soupçonne toujours un peu les professeurs populaires d'être des traîtres démagogues vendus aux classes, des starlettes en quête de reconnaissance puérile. "Je ne suis pas là pour vous aimer ni pour que vous m'aimiez" (quand j'étais vieille prof, j'ai pu dire des conneries pareilles à mes élèves). C'est ça qui est étonnant, stupéfiant dans ce métier. Étranges habitudes. Signaler ce contenu comme inapproprié

Inégalités: et si l’on envisageait autrement la mondialisation? Pour ses thuriféraires, la mondialisation est une chance dont chacun peut bénéficier. Pour ses détracteurs, c’est une usine à produire des inégalités. Le problème, c’est que les deux affirmations sont vraies et fausses en même temps… Pendant tout le dix-neuvième siècle et une bonne partie du vingtième, les choses étaient relativement simples: une partie du monde –en gros, l’Europe et les Etats-Unis–, se développait très vite et s’enrichissait. Certains dénonçaient bien le pillage du tiers-monde, de ses richesses minières, de ses productions agricoles, etc., mais cette forme-là de mondialisation de l’économie ne troublait pas grand monde dans nos contrées. publicité La montée en puissance du Japon et d’un certain nombre de «dragons asiatiques» a commencé à faire peur, au fur et à mesure de l’affaiblissement voire de la disparition d’un certain nombre de nos industries. L’extrême pauvreté recule Pourtant, la situation est plus compliquée qu’il n’y paraît. Deux décennies qui changent tout

Les ancêtres communs à tous les Européens ont moins de 1000 ans Tous les européens d'aujourd’hui ont partagé de nombreux ancêtres. Rien de bien étonnant à cela. En remontant à 3000 ou 4000 ans, on imagine facilement que nous ayons toutes les chances de retrouver des parents communs à l’ensemble des européens d’aujourd’hui. Mais jusqu’à quand ce phénomène a-t-il perduré ? Deux chercheurs américains viennent de répondre à ces questions. publicité Une famille longtemps unie La surprise, c'est la période courte pendant laquelle cette parenté générale continue à subsister. Les premières études en génétique des populations portaient sur des marqueurs génétiques uniparentaux, c'est à dire des séquences d'ADM mitochondrial qui ne se transmettent que par la mère ou bien le chromosome Y que les hommes héritent de leur père. Segments de génome communs Leurs résultats montrent que les ancêtres génétiques communs datant de moins de 500 ans ne sont partagés que par les personnes qui vivent actuellement dans le même pays. Peu d'ancêtres communs pour les Français

La pédagogie du “care” ou la culture de la bienveillance La polysémie du mot anglais « care » rend difficile une traduction littérale de ce concept qui touche entre autre le monde de l’éducation. Les pratiques du care sont caractérisées essentiellement par la prise en compte de la vulnérabilité et de la dépendance des individus. Selon P. Paperman : « l’idée, c’est que l’éthique du care est une modalité du rapport à autrui qui concerne tout le monde« . Un récent article publié par Review of Education se penche sur cette question et propose une revue de littérature sur les recherches portant sur les pédagogies du care. Dans le sillage de l’éducation à la morale, l’éthique du care, développée principalement dans les pays anglo-saxons, en particulier par la psychologue Carole Gilligan, met l’accent sur la notion de vulnérabilité considérée comme l’une des caractéristiques essentielles de la condition humaine. Mais comment prendre la mesure du « care » ? le care est-il un attribut indispensable de l’enseignant ? Références :

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