Laïcité et inégalité : l’hypocrisie française En matière de religions, comme dans bien d’autres domaines, chaque pays aime se mettre en scène dans de grands récits nationaux, qui sont certes indispensables pour donner du sens à notre destinée collective, mais qui, trop souvent, servent surtout à masquer nos hypocrisies. Sur la religion, donc, la France aime se présenter au monde comme un modèle de neutralité, de tolérance et de respect pour les différentes croyances, sans en privilégier aucune : ce n’est pas chez nous qu’un président prêterait serment sur la Bible ! La vérité est bien plus complexe. La querelle religieuse s’est soldée chez nous par une massive prise en charge publique des écoles confessionnelles catholiques, dans des proportions que l’on ne retrouve dans quasiment aucun autre pays. Et tant pis si la carte de la pratique religieuse a bien changé depuis, et si les mosquées se retrouvent aujourd’hui dans des caves. Mais, cette piste ne doit pas pour autant être totalement refermée.
Les pays émergents offrent plus de pouvoir aux femmes que l'Occident EGALITE Les femmes accèdent plus facilement aux hautes responsabilités dans l'entreprise ou en politique dans certains pays émergents, révèle une étude... Céline Boff Google+ Créé le Mis à jour le Mots-clés Aucun mot-clé Mesdames, vous voulez décrocher un poste de haut dirigeant? Evidemment, tout est loin d’être parfait dans cette planète des émergents. Plus de dirigeantes en Amérique latine qu'en Amérique du Nord Les Sud-Américaines, par exemple, jugent sévèrement l’égalité hommes-femmes dans leur pays: elles lui attribuent une note de 5,52 sur dix, soit deux points de moins que les Nord-Américaines (7,47). Quant aux Asiatiques, «elles décrochent des postes dont les équivalents sont, en France, quasiment inaccessibles pour les femmes», estime Muriel de Saint-Sauveur. «Les femmes politiques ne sont jamais huées dans un parlement là-bas…» Dans les pays arabes, les femmes «accèdent plus facilement aux hautes sphères qu’en Europe ou en Amérique du Nord», insiste Muriel de Saint-Sauveur.
Piketty T., 2013, Le capital au XXIe siècle, Seuil, Coll. « Les livres du nouveau monde », 970 p. 1 Fait illustré notamment par les revues de son ouvrage, plus ou moins laudatives, réalisées par Paul (...) 1Déjà considéré comme une contribution majeure en France et au États-Unis1, l’ouvrage de Thomas Piketty, résultat de 15 années de recherche en économie, se présente à la fois comme une thèse, un manifeste de science sociale et un livre citoyen. Cet économiste français engagé à gauche, acculturé à la recherche américaine avant de fonder l’École d’économie de Paris, dirige aujourd’hui des recherches à l’EHESS, et n’hésite pas à se réclamer d’historiens (comme F. Furet) plutôt que des représentants de « sciences » économiques, auxquelles il préfère le terme d’économie politique. 2Cette posture épistémologique et académique se manifeste dans la structure et la problématique de l’ouvrage qu’il livre en 2013. 2 3
Telenet Webmail L'attention se tourne vers l'Italie à propos de la présidence de la Commission européenne ( Source: Xinhua ) 19.06.2014 08h18 Le Premier ministre italien (PM) Matteo Renzi a rencontré le président du Conseil européen Herman Van Rompuy ce mercredi avant le sommet du Conseil européen prévu pour la semaine prochaine. Ce sommet devrait confirmer la nomination de Jean-Claude Juncker, le candidat du Parti de centre-droit des peuples européens (PPE), comme le prochain président de la Comission européenne (CE). L'ancien PM luxembourgeois doit ensuite obtenir la majorité absolue du Parlement européen (PE) lors d'un vote prévu pour le 16 juillet. Le PM italien, dont le pays prend la présidence de l'Union européenne (UE) le 1er juillet, souhaite une plus grande flexibilité dans les règles budgétaires, comme condition de son approbation du président de la CE. Sandro Gozi, le sous-secrétaire italien des affaires européennes, a été cité dans le Financial Times comme affirmant : "Nous ne nous accrochons à aucun nom en particulier, nous voulons des engagements sur les priorités politiques.
Le capital au XXIe siècle. Richesse des données, pauvreté de la théorie Le capital au XXIè siècle (Seuil, 2013) de Thomas Piketty a été salué unanimement. Au delà d'une mise en perspective inédite des données historiques sur les inégalités de revenus et de patrimoines, l'ambition d'interprétation d'économie politique qui l'accompagne est particulièrement bienvenue. Les faits stylisés qu'il présente et les questions qu'il pose jettent les jalons d'un programme de recherche passionnant et vital sur les transformations des rapports de classe dans le long terme. Piketty prend le risque de quitter le ghetto de la technicité néoclassique pour confronter aux enjeux politiques et sociaux de notre époque, cela doit être salué. Mais on demeure loin de l'économie politique... Las, comme le souligne Robert Boyer, le rapport salarial, « le rapport de domination propre à l’organisation de la production dans une économie capitaliste » est le grand absent du livre... Première loi fondamentale du capitalisme : la part des profits Quelle mesure du capital ? Graphique 1
L'égalité hommes-femmes au travail sera atteinte... en 2095 Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent rapidement en matière de santé et d’éducation, mais il faudra attendre... 2095 pour atteindre l’égalité sur le plan professionnel, selon un rapport publié mardi à Genève par le Forum économique mondial (WEF). Depuis 2006, les inégalités dont souffrent dans le monde les femmes en matière économique et d’emploi ont peu diminué, souligne le WEF, en précisant que leurs opportunités dans ce secteur atteignent aujourd’hui seulement 60% de celles des hommes au lieu de 56% il y a neuf ans. «En se fondant sur cette trajectoire, toutes choses égales par ailleurs, il faudra 81 ans dans le monde pour combler complètement ce handicap», explique le WEF dans un communiqué. Le monde aurait tout intérêt à accélérer ce processus, ne serait ce que pour des considérations économiques, a estimé le fondateur et dirigeant du WEF, Klaus Schwab. «Atteindre l’égalité entre les sexes est manifestement nécessaire pour des raisons économiques.
Jeremy Rifkin : « La troisième révolution industrielle a commencé » L'économiste américain Jeremy Rifkin soutient la thèse que la révolution numérique actuelle pourrait marquer l'avènement d'un nouveau mode d'organisation fondé sur l'économie sociale. Vous annoncez que le capitalisme va disparaître d'ici cinquante ans. Comment ? Je pense plutôt qu'il va se transformer. Nous assistons à une troisième révolution industrielle qui marquera l'émergence d'un nouveau modèle économique, fondé sur le partage et les communautés collaboratives. Car les nouvelles technologies permettent de réduire drastiquement le coût marginal de production, c'est-à-dire le coût de production d'une unité supplémentaire. Cette révolution peut-elle toucher également la production de biens? Oui.
KU Leuven L’ambition suédoise: travailler moins et gagner autant La municipalité sociale-démocrate de Göteborg veut démontrer que travailler moins longtemps peut permettre de gagner autant. Tout en accroissant la productivité. Elle va mener une expérimentation dans un service de soins aux personnes âgées, en réduisant le temps de travail : une équipe effectuera 6 heures par jour alors qu'une autre continuera à faire ses 8 heures. Travailler six heures par jour payées huit. C'est ce que propose la ville de Göteborg (500.000 habitants) dans un projet expérimental qui se limite pour l’instant au service public. «A la fin, nous comparerons les deux et nous verrons ce qui diffère. Politique dangereuse pour l'économie«C'est le genre de politiques populiste et socialiste qui sont très dangereuses pour l'économie», s'insurge Maria Ryden, opposante conservatrice au conseil municipal de Göteborg qui estime les 35 heures en France et les 30 heures en moyenne aux Pays-Bas, ont donné des résultats mitigés. Temps de travail (suède) Temps de travail (suède)
Un dialogue Piketty-Graeber : comment sortir de la dette Il existe quatre méthodes principales pour réduire significativement une dette publique : la répudiation, l’impôt sur le capital, l’inflation et l’austérité. Mediapart a organisé une rencontre inédite entre l’économiste Thomas Piketty et l’anthropologue David Graeber. Dette, 5000 ans d’histoire, de l’anthropologue David Graeber, publié par Les Liens qui libèrent, et Le Capital au XXIe siècle de l’économiste Thomas Piketty, édité au Seuil, constituent sans doute les essais les plus forts, décapants et politiques de cette rentrée. Tous deux s’appuient sur un corpus impressionnant pour proposer des solutions originales : un impôt exceptionnel, progressif et, si possible, mondial, sur le capital et les patrimoines pour Thomas Piketty ; une répudiation des dettes, comme plusieurs sociétés en ont connu au cours des siècles, pour David Graeber. Vous semblez tous deux penser que le système économique et financier est en bout de course, et ne pourra pas tenir très longtemps en l’état. T. T. D.
Thomas Piketty : le "Capital au XXIème siècle" remporte le prix du meilleur ouvrage économique de l'année L'économiste français Thomas Piketty a reçu le prix du meilleur ouvrage économique de l'année, décerné par le quotidien britannique "The Financial Times" pour le "Capital au XXIème siècle". Le président du jury, Lionel Barber, a déclaré : "Si tout le monde n'est pas d'accord avec les préconisations de cet ouvrage, nous avons reconnu la qualité de son travail de recherche". Il s'agit d'un "ouvrage provocateur, mais au bout du compte important" a-t-il poursuivi. Son livre de 700 pages a fait la une de nombreux journaux à travers le monde depuis sa parution au printemps dernier et a battu des records de vente. Plus tôt cette année, le "Financial Times" avait pourtant dénoncé certaines erreurs de calcul qui auraient été commises par l'économiste. >>>>À lire aussi>>>> Piketty : on achète le livre parce que c’est chic, on ne le lit pas parce que c'est ch**** atlantico sur facebook notre compte twitter Ajouter au classeurLecture zen Lire ou relire plus tard Besoin de vous concentrer Je m'abonne
Aéroports, de l'espace public à l'espace privé, par Philippe Rekacewicz (Le Monde diplomatique, février 2013) Milieu des années 2000, dans le sud de la Norvège. L’aéroport de Kristiansand vient d’être rénové. Le vol est en retard ; le temps de prendre un verre avec mes accompagnateurs ? « Plus possible : le café, les tables et les chaises se trouvent désormais de l’autre côté du contrôle de sécurité... » Une heure passe. Ainsi, au lieu d’emprunter le couloir public d’accès direct pour embarquer, on traversait un magasin rempli de jouets, de parfums, de boîtes de chocolats et de bouteilles de gin. Le mois suivant, sur le tarmac de ce même aéroport, mon fils de 2 ans et demi se dandinait vers l’avion, sa large veste alourdie de quelques paquets de bonbons et d’une fiole de Chanel N° 5 discrètement prélevés dans le magasin hors taxes, devenu passage obligé pour tous les voyageurs gagnant les portes d’embarquement. Ainsi naquit le projet « Duty Free Shop », présenté ici. A l’origine de ces transformations ? Le réconfort après l’épreuve des portiques de sécurité Parfois, deux espaces cohabitent.
L'ouvrage "Le capital au XXIe siècle" se trouve au CDI du Lycée Dupleix de Landrecies (59). Ce site en présente les annexes. by cdidupleix May 12