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Poire le violeur : quand « séduire » devient « faire céder »

Poire le violeur : quand « séduire » devient « faire céder »
Céder n’est pas consentir.Nicole Claude-Mathieu Apprendre à séduire, quelle brillante idée. Vous vous souvenez? J’avais parlé de Poire, le nice guy, le pauvre mec qui n’avait pas confiance en lui, qui voulait séduire mais qui ne savait pas faire, qui se plantait lamentablement, et qui accumulait la frustration et la rancœur jusqu’à haïr l’objet de son désir. Ha les femmes, toutes des salopes. Veulent même pas sortir avec moi. Et puis il avait reçu des conseils, à droite, à gauche, il avait lu, il s’était dit: maintenant je n’ai plus envie d’être un loser. Poire devint Poire le player. Et puis… Voilà. Comment un petit mec timide devient un agresseur sexuel? C’est ce que je voudrais expliquer ici. J’ai expliqué dans Poire le player comment les erreurs de Poire qui le mènent à s’enfoncer dans ses problèmes au lieu de les résoudre: pour résumer, le risque qu’il court, c’est de ne pas changer de paradigme. Il croit que quand on couche avec une fille, on lui arrache quelque chose. Le consentement?

"Non, j'ai un copain" J'en étais sûre. Déjà pendant mes années d'adolescence revêche, je ne rejetais jamais des avances importunes en évoquant un petit ami, réel ou imaginaire. Je tenais à ce que l'indésirable sache que je refusais ses avances car je n’étais pas attirée par lui, et que ma réponse aurait été la même sur une île déserte après des mois d'abstinence. Or une femme qui invoque son seul manque d'appétence est moins prise au sérieux que la femme "casée", qui appartient à quelqu'un d'autre. Même si, selon certains témoignages, on peut entendre des parades comme "je ne suis pas jaloux". On en revient toujours au même point.. Un désir, une volonté, une initiative qui n’appartient qu’à elle peut, dans l’esprit d’un homme, toujours être infléchi. « Femme qui dit non veut dire peut-être », dit un adage fort spirituel. Et si les femmes osaient dire oui ? Sans culpabilité de la part des femmes, sans négation de l’autre de la part des hommes, le désir doit être accepté et valorisé chez les deux sexes.

Fouilles, contrôles d’identité, amendes... : neuf choses à savoir Un contrôle de police à Paris (Audrey Cerdan/Rue89) « Vos papiers s’il vous plait », « Rangez vous sur le côté », « Videz vos poches »... La loi, l’ordre, la sécurité, le code de la route : on nous rabâche tellement nos devoirs qu’on en oublie nos droits. Voilà neuf choses que nous ne sommes pas toujours obligés de faire. Seul un policier ou un gendarme peut exiger vos papiers « Vos papiers s’il vous plait » « Vous d’abord ! Cependant, s’ils font du zèle, ils ont le droit de vous retenir (sans contact) jusqu’à l’arrivée de la police judiciaire qui, elle, y est habilitée. Comme on peut le lire sur Service-public.fr, il en existe trois types : Autrement dit, les gendarmes et les policiers peuvent vous demander vos papiers en toute occasion. On n’est pas obligé d’avoir sa carte d’identité sur soi Avoir en permanence sur soi sa carte d’identité nationale n’est pas obligatoire. Enfin, seul un ordre du juge d’instruction ou du procureur autorise la prise de photo et/ou d’empreintes. Bon à savoir.

120 H sur 1800 admettent avoir commis au - 1 viol lesmetiers.net : animateur socioculturel Dans l’animation, il existe d’une part des diplômes du ministère des Sports (BAFA, BAFD, BAPAAT, BPJEPS, DEJEPS), préparés dans des centres agréés par les directions régionales de la Jeunesse et des sports et d’autre part, les diplômes de l’Education nationale (bac pro, DEUST, DUT, licence pro) proposés par les lycées et universités. BAFA, BAFD, BASE sont des diplômes non professionnels. Dès 17 ans, il est possible d’obtenir le BAFA, brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur. Il ouvre la voie au métier d’animateur socioculturel et permet de travailler pendant les vacances.A sa suite, le BAFD, brevet d’aptitude aux fonctions de directeur conduit au métier de directeur de centre de loisirs.Le BAPAAT, brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien de la jeunesse et des sports est accessible sans condition préalable mais une expérience professionnelle dans le secteur est nécessaire (avoir 16 ans minimum également).

I bet you think you’re not a rapist… | feministborgia **Trigger Warning** I bet you think you’re not a rapist. No hiding in a dark alley for you..but remember that girl who was so drunk she could barely stand. You know she wouldn’t have said yes sober. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. I bet you think you’re not a rapist. Like this: Like Loading... LA VRAIE VIE DE SOPHIA BURSET : le cauchemar vécu par les femmes trans emprisonnées | Badasses… Hopla, une petite trad vite fait (qui n’est pas hyper travaillée, je peaufinerais à l’occas’ si j’ai le temps… et si vous remarquez des erreurs, n’hésitez pas à m’en faire part) d’un article paru ici et faisant référence à la nouvelle série à succès (notamment auprès des lesbiennes) « Orange is the New Black ». Comme quoi, si on peut fantasmer (probablement à raison) la vie en non-mixité, il n’y a pas pour autant la moindre raison de fantasmer l’univers carcéral… Ceci dit, rien de neuf à l’ombre, mais c’est toujours bon de rappeler certaines réalités… texte original écrit par Mey, traduit de l’anglais par noemeanzno Dans la nouvelle série Orange is the New Black produite par Netfix, on ne peut s’empêcher de remarquer l’actrice Laverne Cox qui joue le rôle de Sophia Burset, une femme trans purgeant sa peine en compagnie des autres prisonnières au sein de l’établissement correctionnel fictif de Litchfield à New York. Cece McDonald Ophelia De’lonta

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Le cas de la culture occidentale Partie 1 : les études interculturelles Partie 3 : Alcool, fêtes & viol – les fraternités étudiantes aux États-Unis J’ai commencé une petite série d’articles sur les cultures enclines au viol. Après vous avoir présenté le concept de cultures enclines au viol (à comparer aux cultures sans viol) , je vais discuter maintenant du cas des cultures occidentales. L’enlèvement des Sabines, par Francisco Pradilla Selon plusieurs autrices1,2, la culture euro-américaine est une culture prônant le viol. Le viol y est fréquentLes croyances qui justifient l’existence du viol, les mythes sur le viol y sont largement répandus. Je vais à présent détailler ces différents points. Fréquence du viol En Occident, le viol est un phénomène à l’ampleur considérable, comme l’indique plusieurs études. En France, il y aurait entre 55 000 et 100 000 femmes victimes d’un viol ou d’une tentative de viol par an. Aux États-Unis, il y aurait environ 200 000 victimes de viol (âgées de plus de 12 ans) par an7. Mythes sur le viol

La E-Cigarette : comprendre le succès du vapotage hackable et DiY Avec environ 1,5 million de vapoteurs rien qu’en France, il devient difficile de ne pas commencer à se poser des questions sur ce phénomène. Est-ce un bon moyen pour arrêter de fumer, est-ce dangereux pour la santé, les produits que l’on trouve dans le commerce sont-ils de bonne qualité, ces produits doivent-ils être distribués en pharmacie (…) ? Cet article sort un peu des sujets que nous avons l’habitude de traiter sur Reflets, mais au bout de 4 mois de tests de différents produits, de différentes techniques de vapes, votre serviteur va tenter de répondre à quelques unes de vos questions et surtout de vous expliquer pourquoi la vape est en passe de devenir bien plus qu’un substitut viable à l’arrêt de la cigarette traditionnelle. Arrêter de fumer Avec 73 000 morts par an en France le tabac est une question de santé publique majeure. Mes débuts dans le vapotage Le Kite Ego traditionnellement refourgué aux débutants Les mods Les atomiseurs Les batteries Mèches et résistances Les e-liquides

nos abus sexuels… | Egalitariste Certains hommes jouent fort bien de leur situation de dominants et méprisent consciemment des femmes en les utilisant/abusant sans scrupules. Ils sont nombreux, mais ils ne sont sans doute pas la majorité. Je veux plutôt m’adresser à ceux qui comme moi gardent le sentiment d’être de bonne volonté, mais ont intégré beaucoup de schémas de notre société patriarcale et ne se rendent pas toujours bien compte : qui outrepassent les limites des femmes « sans le vouloir vraiment »… si tant est qu’une véritable bonne foi soit possible en situation de domination. Car on a aussi appris à abuser plus ou moins consciemment des situations d’autorité ou de pouvoir. De fait, la façon dont nous sommes élevés, garçons et filles, nous rend aisé, à nous hommes, de provoquer ces situations d’abus… Nous sommes soumis à de nombreuses injonctions différentes suivant les sexes, ainsi qu’à des modèles distincts auxquels on est tenus d’adhérer et qu’on reprend le plus souvent sans nous en rendre compte.

Je t’accueille, tu m’accueilles, il t’accueille – Surtout, ne venez pas comme vous êtes | Toi ici là, moi ici là Gérard veut refaire sa pièce d’identité. Il se déplace à la mairie, on lui dit que c’est en préfecture de police maintenant. Il va au commissariat, c’est pas là du tout, monsieur, c’est en pré-fec-tu-re de police, voyons. Et de toute façon il faut prendre rendez-vous sur internet Monsieur. Sur quoi? Sur internet. Mina veut s’inscrire à Pôle Emploi. Jamel est admis à l’hôpital psychiatrique (voir ici pour l’histoire). Fouad veut ouvrir son contrat EDF, il vient d’emménager dans son nouveau logement. Jisvar se présente dans un centre d’hébergement où il a finalement obtenu une place. Michel aimerait changer de Centre médico-psychologique (CMP), pour qu’il puisse aller voir le psychiatre qui lui prescrit son traitement sans traverser toute la ville. Et aussi… Marcin, qui fait le 115 des dizaines de fois avant d’avoir quelqu’un au bout du fil, puis avant d’avoir une place pour une nuit peut-être. Je crois que je suis d’accord.

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles Partie 2 : le cas de la culture occidentale Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol. Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol . Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes. En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier 1 . Culture sans viol : le viol est rare, voire absent (47% des sociétés étudiées) Culture où le viol est présent, mais où il manque de données sur sa fréquence (35% des sociétés étudiées). Dans une étude de 1993 2 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Les cultures enclines au viol Femmes Gusii 1. 2. i

« Sale bête », « sale nègre », « sale gonzesse » Toujours, injurier quelqu’un consiste à l’attaquer en dévalorisant ou en niant l’image qu’il est censé (par le corps social) avoir de lui-même. Et si le ton de mépris ou de haine joue également un grand rôle, le contenu (la signification) de l’insulte n’est pas du tout indifférent : il obéit à des règles strictement codifiées et à des types bien définis, qui révèlent ainsi les rapports sociaux de domination et les représentations d’eux-mêmes que les humains acceptent (semble-t-il) si facilement. Les insultes ont donc en commun d’attaquer une identité sociale de l’injurié, dans une situation de conflit. L’Espèce et le Sexe (mais la Race aussi) sont parmi les plus fondamentales de ces identités : ce sont des catégories sociales, qui apparaissent d’autant plus évidentes par elles-mêmes que leur rôle social est plus omniprésent, et qui permettent, au sein d’une société donnée, de classer des individus et de les remiser en divers paquets, avec des conséquences tout à fait concrètes.

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