Sur les dettes publiques en France et en Europe
J’ai terminé une conférence récente sur la crise par de brèves considérations sur la crise des dettes publiques. Je les reproduis ici. Cela n’apprendra rien aux spécialistes de cette question vu que je m’inspire de leurs travaux. Mais ceci n’est pas un blog de spécialistes… La dette devient un mécanisme potentiellement destructeur d’économie et de société lorsqu’elle passe par les marchés financiers, ce qui s’est produit depuis les années 1980. D’abord, les marchés financiers, qu’est-ce que c’est ? En France comme presque partout ailleurs, la dette prend son essor dans les années 1980, à l’époque des débuts de la libéralisation financière. Le mécanisme infernal de la dette, tel qu’il fonctionne depuis les années 1980, peut se résumer très simplement selon une séquence en quatre temps : 1) les gouvernements renoncent délibérément à lever des impôts pour financer les dépenses. C’est également le cas d’autres pays européens endettés, qui disposent tous des moyens de s’en sortir.
Création Monétaire
La dette publique est plombée par des intérêts illégitimes
Comment ne pas être d’accord avec Jean Gadrey (lire sur son blog : Sur les dettes publiques en France et en Europe), comment ne pas vouloir mettre plus de justice fiscale et faire payer des impôts équitables à ceux qui, à ce jour, bénéficient d’avantages fiscaux considérables, impôts dont la perception permettrait effectivement une « relance durable » ? Car nous avons deux problèmes à résoudre simultanément. Le premier problème est donc de trouver les financements de la relance durable et de la transition énergétique sans simultanément augmenter la dette ni les prélèvements sur les classes moyennes déjà exsangues. Et là je pense qu’une partie de ces plus ou moins 100 milliards d’euros annuels à récupérer, estimation tout à fait cohérente de Jean, trouvent ici leur place. Le second problème c’est celui du remboursement de la dette publique à chaque échéance des titres de dette. Des intérêts illégitimes cliquer sur le graphique pour l'agrandir Quelles solutions ? L’inflation
Laurent & Pierre Jovanovic – 25 Mai 2011
Home RimCast Les émissions de radio Ici & Maintenant en Téléchargement ! Recommandés La Radio La TV TIME ! Le Forum Le Protocole Oracle Ovnis-USA Radio-Shipibo {*style:<b>Le retour au Standard Or </b>*} Le professeur Antal Fekete est un théoricien de l'or depuis 40 ans et forme les spécialistes du métal jaune des banques centrales. Chaînes : Economie (73) Energies positives (20) Jean-Paul Bourre (20) L'heure anglaise (3) Non classé (2) Recherches (4) Société (37) Spiritualité (16) Ufologie (13) Articles récents Attention ! Tom Verdier – Le Poker – 31 Octobre 2011 Energies positives – Vendredi 28 Octobre 2011 Jean-Paul Bourre – 27 Octobre 2011 Laurent & Pierre Jovanovic – 26 Octobre 2011 Etienne Chouard – 25 Octobre 2011 André-Jacques Holbecq – 24 Octobre 2011 Energies Positives – 21 Octobre 2011 Happylab – 17 Octobre 2011 Tom Verdier – 16 Octobre 2011 Energies Positives – 15 Octobre 2011 Jean-Paul Bourre – Jeudi 12 Octobre 2011 Laurent & Pierre Jovanovic – 12 Octobre 2011 Le Renouveau du Psychédélisme – 9 Octobre 2011
Compteur dette publique France
Sauvons la chapelle templière de Libdeau Dette publique de la France : euros Dette publique par habitant : « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Sensibilisez vos amis : envoyez un lien vers cette page Comparaison internationale : Ratio dette publique / PIB. La France est le 20e pays le plus endetté au monde, par rapport à son PIB, parmi les 145 entités (sur 196 Etats) sur lesquelles la CIA publie des données (classement CIA au 6 septembre 2012). Sites officiels : Assemblée nationale & Sénat - MINEFI & AFT - Cour des comptes - DGCL - Sécurité sociale En juillet 2006, les données chiffrées (en % PIB et en €) agrégées de la dette et du déficit publics ne sont affichés sur aucun de ces sites ! En savoir plus : - 2005 : Aux 1100 milliards d'euros de dette publique aux normes européennes, il faut ajouter les engagements "hors bilan", dont les normes comptables internationales demandent la comptabilisation, soit au moins 900 milliards d'euros d'engagements au titre des retraites.
Plus loin que Jorion
compteur des intérêts de la dette publique
Voilà l'estimation de ce que nous, Français, continuons de payer depuis 1973, en euros constants, au titre des seuls intérêts* sur la dette publique, pour avoir abandonné notre pouvoir de création monétaire à des acteurs privés (... oui, les 4 premiers chiffres représentent bien des milliards d'euros...) A l'heure du " pouvoir d'achat chancelant " et des " caisses vides ", ce forfait ne peut rester sans suite ! * la dette proprement dite, c'est-à-dire le capital du, était de 1250 milliards d'euros à fin 2007. Intérêts payés depuis le 1 er janvier 2007, par habitant euros Mais au delà de ces chiffres il est intéressant de comprendre le "pourquoi" de cette dette et de ces intérêts...
Chômage et Monnaie » Pour ceux qui croient à une politique monétaire active