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Le statut de l'erreur dans la classe et pour les apprentissages

Le statut de l'erreur dans la classe et pour les apprentissages
Détails Catégorie : Du grain à moudre Le statut de l’erreur Frédérique Cauchi-Bianchi IA-IPR Lettres Intervention formation de formateurs 10/05/2012 Une intervention sur « le statut de l’erreur dans la classe et pour les apprentissages » parce qu’il nous semble fondamental de partager notre réflexion sur ce champ. Ce Jardin des délices de Jérôme Bosch parce que l’enfant, du fait de son parcours d’élève, passe d’un eden heureux (du moins est-ce généralement l’image que nous nous faisons de la petite enfance et de son insouciance) à une socialisation plus ou moins facile et riche, selon les cas, pour être plongé –trop souvent- dans un univers qu’il perçoit comme obscur, douloureux, voire violent : celui de l’Ecole. Cet univers où il l’on vient apprendre, comprendre, pourrait être lieu agréable (locus amoenus) mais il est trop souvent lieu de souffrance intérieure, personnelle. L’acte d’apprendre serait « naturel ». Erreur faute (avec toutes les connotations morales que le terme recouvre !! 1. Related:  Différenciation

Les dispositifs | La différenciation pédagogique Dans une perspective de différenciation, les éléments pouvant en faire l’objet sont : les contenus (ce que l’élève apprend), les productions (comment l’élève montre ce qu’il a appris), les structures (l’environnement dans lequel se font les apprentissages et l’évaluation) et les processus (comment se font les apprentissages et l’évaluation). Ces éléments sont généralement interreliés et dans tous les cas impliquent une variation dans le soutien accordé aux élèves. On peut difficilement intervenir par rapport à un d’entre eux sans toucher aux autres. Différencier les contenus (Ce que l’élève apprend) Certains élèves peuvent apprendre, comprendre et faire certaines choses pendant que d’autres apprennent, comprennent et font d’autres choses. misterapple.net Différencier les structures (L’environnement dans lequel se font les apprentissages et l’évaluation) Différencier les processus (Les moyens avec lesquels se font les apprentissages et l’évaluation)

Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative. Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3). Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Il est d’ailleurs loin d’être assuré que la substitution de la sanction des fautes par un travail de rectification des erreurs évite de blesser l’élève. Le problème essentiel ici n’est pas d’adoucir la relation à l’élève. En cela, le travail sur la faute ou l’erreur, peu importe le mot, n’est pas un moment de la pédagogie, c’est l’essentiel de la pédagogie. Daniel CalinSeptembre 2006 Propositions bibliographiques Notes (5) Idem. (6) Idem.

La Différenciation pédagogique en classe Feyfant Annie (2016) . La différenciation pédagogique en classe. Dossier de veille de l’IFÉ, n°113, novembre. Lyon: ENS de Lyon. Disponible au format PDF (28 p.) :113-novembre-2016 Le constat de l’accroissement des inégalités scolaires en France, relevé par les dernières évaluations PISA et par le récent rapport du CNESCO, alarme les partenaires de l’école et relance le débat de « la gestion de l’hétérogénéité des élèves ». En septembre 2016, deux rapports institutionnels offrent deux analyses ou éclairages sur le système éducatif français. [Retour au sommaire] Si on s’attarde sur les problématiques du travail personnel de l’élève, d’une évaluation bienveillante, de la réduction des inégalités scolaires, etc., on voit apparaître au fil des discours deux éléments récurrents : une meilleure formation des enseignant.e.s sur ces différents sujets et l’apport de la différenciation pédagogique. Une question de sens Le(s) sens du concept Le sens de l’histoire Le sens des mots Le sens des acteurs

Définition de la différenciation pédagogique Loaded: 0% Progress: 0% À retenir Il existe deux types de différenciation : la différenciation structurelle et la différenciation pédagogique.Le redoublement (différenciation structurelle) est en recul en France et dans les pays de l’OCDE. Il touche davantage les élèves issus de milieux socioéconomiques défavorisés et n’est efficace qu’à court terme.Alors que les classes de niveaux (différenciation structurelle) ont un effet neutre ou accroissent les inégalités sociales, les groupes temporaires de niveau (différenciation pédagogique) ont un effet positif. Différencier ne signifie pas varier son enseignement. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.

L'échec, étape normale de l'apprentissage scolaire Source : Le Figaro, 19/03/2012 Dr Damien Mascret Les enfants sont plus performants quand ils ne craignent pas d'échouer Une mauvaise note à l'école, et c'est la catastrophe. « L'échec est une étape normale de l'apprentissage, explique Frédérique Autin. Pour vérifier leur hypothèse, les deux chercheurs ont soumis 111 enfants de sixième à des exercices qui étaient en fait trop difficiles pour eux. Car un enfant n'aime pas être confronté à l'échec. Évidemment, dans un système en­tièrement fondé sur la valorisation de la réussite, il n'est pas évident de redonner sa juste place à l'échec, c'est-à-dire celle d'une étape nor­male et inévitable de l'apprentissage. « Penser que la compétition est mo­tivante est une aberration au regard des travaux de recherche. D'autres n'hésitent pas à pointer l'effet contre-productif de la note lorsqu'elle sert d'étalon à la valeur d'un enfant au lieu d'être juste un outil de sa progression actuelle et des efforts à fournir.

La différenciation pédagogique Ne pas gommer les différences mais ne pas être indifférent à la différence. I. Des définitions variées : La différentiation ne doit pas être vécue comme une sanction par les élèves mais comme une aide. « Différencier signifie savoir analyser et ajuster sa pratique de même que l’environnement d’apprentissage de façon à tenir compte des préalables et caractéristiques d’un ou de plusieurs élèves au regard d’un objet d’apprentissage particulier. » « La pratique de la différenciation pédagogique consiste à organiser la classe de manière à permettre à chaque élève d’apprendre dans les conditions qui lui conviennent le mieux. « Pour les formateurs qui prônent ces pratiques, différencier n’est pas répéter d’une autre manière, mais varier le plus possible leurs actions, pour que chacun puisse rencontrer, à un moment ou l’autre de son cursus, des situations dans lesquelles il puisse réussir » (Fournier, M. (1996, février-mars). II. Sur des principes d’éducabilité et d’intelligence. III. IV. V.

Prévention de la difficulté scolaire et aide aux élèves - Les Programmes Personnalisés de Réussite Educative Différentes étapes essentielles sont nécessaires pour répondre aux besoins de l'élève concerné. Quelques pistes sont proposées ici afin d'aider les équipes à organiser efficacement sa mise en place. Objectifs du PPRE Répondre à la diversité des élèves La diversité des élèves accueillis dans les écoles et collèges est une réalité qui doit être prise en compte dans l'élaboration des séances d'apprentissage. Des propositions de différenciations doivent permettre à chaque élève de maitrîser les compétences attendues dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. La mise en œuvre d'actions pour aider un élève à développer ses connaissances peut prendre la forme d'un PPRE. Dans le cadre de la réforme du collège et des nouvelles modalités mises en oeuvre à la rentrée 2016, l'accompagnement personnalisé ne se substitue pas à un PPRE. En savoir plus Pour l'élève Pour les équipes pédagogiques et éducatives Pour la famille Modalités d'organisation Repérer les élèves Évaluer le PPRE

Panser l'erreur à l'école Quelle place donner à l'erreur dans le système éducatif ? On sait que la peur de se tromper est un tel frein chez les élèves français que c'est un élément d'explication pour nos mauvais résultats dans PISA. Yves Reuter, professeur en didactique du français à Lille 3 et fondateur du laboratoire Théodile, lui consacre un petit ouvrage plein de finesse qui vise à disséquer la bête pour mieux la connaître. Yves Reuter découvre ainsi que l'erreur est plutôt un dysfonctionnnement, un terme plus propre à l'étude. Il nous fait découvrir qu'il a un sens, qu'elle nous apprend beaucoup de choses sur nos disciplines et nos façons d'enseigner. Le dysfonctionnement fonctionne un peu comme un indice révélateur de l'enseignement. En 150 pages, c'est un sacré voyage que nous fait faire Yves Reuter. Dans votre ouvrage vous ne parlez pas d'erreur mais de dysfonctionnement. Le terme de dysfonctionnement renvoie à une catégorie de problèmes vastes alors que le mot erreur suppose qu'il y ait un problème.

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