De l'espoir | Autres sujets émergents | Sujets émergents Les séries d'été de l'Humanité : Penser un monde nouveau. Si le monde tel qu’il va produit des désastres, Edgar Morin invite à croire que «l’improbable bénéfique» peut arriver. Pour le sociologue, le changement se produira à l’échelle planétaire. Edgar Morin est un penseur globe-trotteur, fin connaisseur de l’Amérique latine, régulièrement invité à tenir conférence aux quatre coins de la planète, ? Né en 1921, Edgar Morin entre en résistance à vingt ans, rejoint le PCF en 1941 avant d’en être exclu pour avoir pris ses distances avec le stalinisme. Observateur des dérèglements du monde, Edgar Morin produit une réflexion dont le fil d’Ariane cherche un chemin vers l’avenir. «? Vous venez de signer, avec des dizaines d’autres intellectuels, le Manifeste des convivialistes, qui se propose de tenter de définir la philosophie commune de mouvements aussi divers que l’altermondialisme, les Indignados espagnols, le slow food ou encore l’économie sociale et solidaire. Edgar Morin. Edgar Morin.
La France dans dix ans - "Entrer dans la troisième époque du Web" L'État compte investir plusieurs milliards pour développer le très haut débit, l'économie des objets connectés, le cloud computing ou encore les big data… Comment cela aidera-t-il à dessiner la France de demain?Le numérique provoque une métamorphose de la société bien plus importante que ne le fit en son temps l'imprimé. D'ici dix ou quinze ans, les emplois manufacturiers seront robotisés, ce qui est déjà bien engagé chez Mercedes. Il n'y aura plus de caissières, plus de manutentionnaires ni de conducteurs de métro, voire de chauffeurs de camion. La corporéité sera bouleversée par les interfaces brain-computer ("cerveau-ordinateur") et par les capteurs et les prothèses qui entreront dans le corps humain. Tous les savoirs formels, les savoir-faire et les savoir-vivre évolueront. Et toute l'activité économique sera conditionnée par le numérique…Oui. Comment faire autrement? N'est-il pas trop tard? Comment le numérique va-t-il modifier nos façons de travailler?
SCRIPTOBLOG Détails Catégorie parente: Notes sur oeuvres Catégorie : Philosophie Écrit par Michel Drac La Raison dans l’Histoire est, avec la Phénoménologie de l’Esprit, un des deux textes centraux dans l’œuvre de Hegel. Il s’agit d’un cours développé, à partir d’un enseignement donné en faculté, entre 1822 et 1830. Compris comme la tentative de formulation d’une cosmogonie postérieure à l’écroulement de la pensée médiévale, La Raison dans l’Histoire constitue une thèse visant à définir l’Homme comme sujet de l’Histoire, une Histoire dont la nature devient l’objet. Cette conception renvoie implicitement à une théologie d’inspiration chrétienne, resituée dans un contexte idéologique extra-religieux. Cette théologie qui fait l’économie du concept de Dieu n’est possible qu’en sortant l’absolu de l’intemporalité. Au centre de la conception philosophique de l’histoire : l’idée de la Raison (l’Idée), substance infinie de toute vie spirituelle, « contenu essentiel de tout ce qui est vrai ».
Edgar Morin : « Nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe » Pourquoi la vitesse est-elle à ce point ancrée dans le fonctionnement de notre société ? La vitesse fait partie du grand mythe du progrès, qui anime la civilisation occidentale depuis le XVIIIe et le XIXe siècle. L’idée sous-jacente, c’est que nous allons grâce à lui vers un avenir toujours meilleur. Plus vite nous allons vers cet avenir meilleur, et mieux c’est, naturellement. C’est dans cette optique que se sont multipliées les communications, aussi bien économiques que sociales, et toutes sortes de techniques qui ont permis de créer des transports rapides. Cela est-il donc si nouveau ? Dans les temps anciens, vous vous donniez rendez-vous quand le soleil se trouvait au zénith. Cette quête de vitesse n’est-elle pas une illusion ? En quelque sorte si. Le progrès et le rythme auquel nous le construisons nous détruit-il nécessairement ? Pourquoi cherchons-nous systématiquement une utilité au temps qui passe ? Prenez l’exemple du déjeuner. Pourquoi ? A qui la faute ? Oui ! Voilà. Non, non.