Bank of America et Merrill Lynch sanctionnées pour discrimination raciale On ne peut pas généraliser à partir d’une décision de justice. Mais cette fois, deux grandes entreprises américaines ont été contraintes à quelques semaines d’intervalle d’indemniser des victimes de discrimination raciale. Bank of America a été condamnée à verser 2,2 millions de dollars (1,6 million d’euros) à un peu plus d’un millier de Noirs qui se sont vu refuser une embauche en 1993 et entre 2002 et 2005. Le ministère du travail à Washington, qui a révélé le 24 septembre la décision de justice, a souligné le caractère « injuste et illégal » des pratiques d’embauche du géant bancaire. Le 28 août, Merrill Lynch acceptait, lors d’une transaction, de verser 160 millions de dollars à 1 200 salariés ou anciens salariés afro-américains dont la carrière et le salaire avaient été entravés en raison de leur couleur de peau. Une indemnité record pour une affaire de discrimination, sexuelle ou raciale. Les discours et le thermomètre
Unarmed Man Is Shot Dead by Police After Scuffle in Wisconsin Photo A 19-year-old Wisconsin man was shot and killed Friday by a police officer during a scuffle inside an apartment in Madison, police officials said. The shooting prompted protests that continued on Saturday and led officials to call for restraint while the shooting is investigated. The shooting occurred Friday evening after the police received calls for a man who had committed battery and was jumping in and out of traffic, said Michael C. Koval, the Madison chief of police. The officer immediately rendered first aid, but the man died at a hospital, Chief Koval said. “My son has never been a violent person,” Andrea Irwin, who identified herself as Mr. On Friday, Chief Koval described the scuffle between the officer and the man as “mutual combat,” and said the officer had been treated at a hospital for injuries sustained in the altercation, during which he was struck in the head and knocked down. The police chief identified the officer as Matthew Kenny, 45, a 12-year veteran. Mr.
Etats-Unis: vote historique d'une loi contre la discrimination des homosexuels au travail - ETATS-UNIS Le Sénat américain a voté jeudi 7 novembre à la majorité absolue (64 voix pour, 32 contre) une loi historique interdisant la discrimination contre les homosexuels, les lesbiennes et les transsexuels dans le milieu de travail. Les sénateurs démocrates qui militaient depuis 20 ans pour l’adoption de cette loi ont été appuyés par des élus républicains. Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio Aux Etats-Unis la vie quotidienne du citoyen dépend beaucoup de son lieu de résidence. Sur les 50 états américains, seuls 21 ont adopté des lois qui interdisent la discrimination basée sur l’orientation sexuelle dans le milieu du travail. Dans le reste du pays, on peut refuser d’engager une personne homosexuelle ou licencier un employé sur ce même critère. Tammy Baldwin fait partie de ceux qui se battent depuis des années pour une loi fédérale. Un jour historique Pour obtenir ce vote, les démocrates ont reçu le soutien d’élus républicains.
Port du voile. Abercrombie coupable de "discrimination religieuse" Abercrombie & Fitch (A&F) n'avait pas à refuser l'embauche d'une jeune musulmane au motif qu'elle portait un foulard islamique à son entretien de recrutement. Selon la Cour suprême américaine, l'enseigne très prisée des adolescents s'est bel et bien rendue coupable de « discrimination religieuse » en privant Samantha Elauf d'un poste de vendeuse. De quoi faire revoir leur copie aux dirigeants de la chaîne de magasins, qui ont érigé une politique de recrutement tournée sur la plastique des vendeurs. A&F est, en effet, connu pour embaucher préférentiellement des mannequins sexy aux torses sculpturaux, ainsi que des vendeuses aux tailles de guêpe et aux décolletés généreux, revêtues de jupes courtes et de liquettes ajourées. Code vestimentaire contre convictions religieuses Car aux Etats-Unis, la loi interdit la discrimination religieuse à l'embauche, sauf si l'employeur démontre qu'il ne peut pas « aménager raisonnablement » son activité pour la conformer à une pratique religieuse.
Police Killing of Unarmed Native American Continues To Receive Little Media Attention The tragic case of Corey Kanosh, 35, has received very little media attention, in spite of the growing outrage over police shootings of unarmed, innocent citizens. In Corey’s case, we are not dealing with an African American man shot by white cops, but an unarmed Native American man who was suspected of crimes that he was later proven innocent of, who was given only seconds before police opened fire on him. Corey was a member of the Paiute Tribe of Utah. In spite of the historical injustices committed by the State against Native Americans, his story has received virtually no national attention. Now, his friends and family have been pushing to move the legal process forward, but so far they have only raised a tiny amount of money. “The hold up on progressing has been due to lack of money to fund the oh so dreaded legal process,” they explain. Corey was shot by a Millard County sheriff’s deputy after he was wrongly suspected of car theft. Watch the report in the video below…
La NBA joue en défense des minorités Après des décennies de neutralité politique, la ligue nord-américaine de basket, qui reprend mardi, a adopté des positions fortes contre les discriminations et soutient le combat de ses stars afro-américaines contre les violences policières. LE MONDE SPORT ET FORME | • Mis à jour le | Par Clément Guillou Toute l’année, le monumental Wynn Las Vegas (Nevada) accueille dans un décor bling-bling les joueurs de poker et les couples rêvant d’un mariage à la hauteur de leur compte en banque. Au menu de la réunion : la question du maintien ou non à Charlotte, en Caroline du Nord, du All-Star Game 2017, la vitrine de la NBA, après l’adoption par cet Etat de la loi dite « HB2 ». Le All-Star Game déménage Un homme va convaincre l’assemblée, qui penche déjà largement en faveur du déménagement, en quelques minutes. Il commence ainsi, selon la scène racontée à l’époque par USA Today : « Pour ceux qui l’ignorent… » Et, sans émotion aucune, il raconte ses quarante-sept ans dans l’industrie américaine...
États-Unis : le déni de l’inégalité Shamus Khan est assistant professor au département de sociologie de l’université Columbia. Il est l’auteur de Privilege : The Making of an Adolescent Elite at St. Paul’s School, Princeton University Press, 2010 (traduction française : La nouvelle école des élites, Agone 2015) et travaille actuellement à un livre intitulé Exceptional. Elite New York and the History of American Inequality. Il est un des fondateurs d’un réseau de recherche international consacré à l’analyse des élites. Regarder la société à partir du haut Books & Ideas : Traditionnellement, les sociologues américains ont eu tendance à s’intéresser plutôt aux marginaux qu’aux membres des classes supérieures, certainement à cause de difficultés méthodologiques, mais aussi par empathie sociale et dans l’espoir de contribuer à la lutte contre la pauvreté. Shamus Khan : Je pense qu’il y a trois éléments à prendre en compte. La formation de la « nouvelle élite » Une inégalité démocratique Shamus Khan : Si, exactement.
Discrimination à l’embauche et entre-soi D’après un sondage IFOP mené en octobre 2013 à la demande du Défenseur des droits, quatre demandeurs d’emploi sur dix se déclarent victimes de discrimination à l’embauche. Cette perception fait écho à une réalité profonde, qui explique l’importance qu’a pris ce sujet dans le débat public au cours des dernières années : en Europe comme en Amérique du nord, le fonctionnement du marché du travail produit des inégalités très fortes entre groupes de population, en fonction de leur origine ethnique et de leur genre, notamment. Aux États-Unis, de nombreux travaux ont montré que les individus d’origine afro-américaine ou d’origine hispanique sont systématiquement défavorisés dans l’accès au marché du travail. En France, une étude récente de l’INSEE souligne que le taux d’emploi des Français dont les deux parents sont nés en France est supérieur de plus d’un tiers à celui des Français dont au moins l’un des deux parents est issu de l’immigration (Aeberhardt, Coudin et Rathelot, 2010).
La Silicon Valley toujours aussi blanche et masculine Les statistiques issues des derniers rapports officiels des grandes entreprises de la Silicon Valley ne sont pas réjouissantes. Malgré une légère augmentation depuis trois ans, on compte au maximun 30 % de femmes aux postes de direction, et moins de 37 % de personnes "non-blanches". Pour travailler et mieux réussir dans les grosses boîtes tech, il vaut mieux être un homme blanc. À la suite de la publication du dernier rapport sur la diversité de Google, le 29 juin 2017, les données de toutes les grandes entreprises de la Silicon Valley ont été comparées. Ces statistiques confirment ce qu'on pensait de l'occupation des postes de prestige dans les entreprises technologiques du pôle industriel californien. Si les statistiques ethniques au sein des entreprises peuvent choquer en France, elles sont monnaie courante aux Etats-Unis, où chaque entreprise se doit de publier un rapport détaillé sur ses salariés depuis 2014. Google peut mieux faire 56% des salariés de Google sont « blancs »
Enquête sur le recrutement chez Abercrombie La chaîne de prêt-à-porter n'aurait pas changé ses méthodes de recrutement malgré de lourdes sanctions en 2005. Abercrombie se voit reprocher son obsession pour l'apparence physique de ses salariés. Selon Le Monde , Dominique Baudis, le Défenseur des droits s'est autosaisi et a lancé une enquête sur «les conditions et processus de recrutement au sein de la société Abercrombie and Fitch». Déjà accusé de discriminations envers ses clients, Abercrombie se voit reprocher son obsession pour l'apparence physique de ses salariés. La chaîne de prêt-à-porter - qui possède en France un magasin sur les Champs-Élysées et un autre dans le centre commercial So Ouest de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - a déja été condamnée pour discrimination raciale à l'embauche. Discrimination physique et raciale En mai 2013, la marque a décidé de retirer les tailles XL et XXL des rayons féminins. Longue procédure » Aller plus loin avec : "La bataille de la sélection" sur Vodeo.tv