Langue
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition : langue et langage[modifier | modifier le code] Langue et dialecte[modifier | modifier le code] Il n'existe pas de critère strictement linguistique permettant de distinguer une langue d'un dialecte. Langue naturelle et langue construite[modifier | modifier le code] On appelle langue naturelle, une langue qui s'est formée au cours du temps par la pratique de ses locuteurs, à partir d'états de langues antérieurs et/ou d'emprunts à d'autres langues. Langue vivante et langue morte[modifier | modifier le code] On appelle langue vivante une langue qui est utilisée oralement par des personnes dont elle est la langue maternelle, ou par une communauté suffisamment nombreuse — et de façon suffisamment intensive — pour permettre une évolution spontanée de la langue sur le plan grammaire et bien d'autres cas. Il est possible de « ressusciter » des langues mortes, comme le montre l'exemple de l'hébreu. Autre[modifier | modifier le code]
Parole
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'usage social de la parole a déterminé des langages particuliers nommés idiomes, langues, dialectes, parlers… L'utilisation d'une langue ou le choix des mots n'est pas neutre parce que le langage structure la pensée. Les querelles linguistiques ou atteintes aux langues peuvent être des tentatives de sujétion de l'homme en imposant des paradigmes, comme dans le cas de la langue ou des expressions d'un groupe dominant. La parole permet de communiquer l'abstraction et permet sa mémorisation. Une abstraction peut permettre la création de concepts nouveaux distincts de la réalité. Depuis quand parlons-nous ? Pour la plupart des chercheurs, la parole, c'est-à-dire l'utilisation de mots qui sont des symboles, permettant la transmission de cultures (lithiques par exemple) et la création de concepts abstraits s'est faite progressivement, ceci depuis que le début du développement de la faculté d'articuler le langage oral.
Communication
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La communication est l'action de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un. Elle peut aussi désigner l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins vaste et hétérogène ou l'action pour quelqu'un ou une organisation d'informer et de promouvoir son activité auprès d'autrui, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique. Elle concerne aussi bien l'être humain (communication interpersonnelle, groupale…), l'animal, la plante (communication intra- ou inter- espèces) ou la machine (télécommunications, nouvelles technologies…), ainsi que leurs hybrides : homme-animal; hommes-technologies… C'est en fait, une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pas à une définition unique. Comme le constate Daniel Bougnoux « Nulle part ni pour personne n'existe LA communication. §Étymologie[modifier | modifier le code] Réseaux sociaux
Sciences de l'éducation
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les sciences de l’éducation concernent l’étude de différents aspects de l’éducation dans ses approches méthodologiques, didactiques et pédagogiques, et fait appel à diverses disciplines : histoire de l’éducation, sociologie de l’éducation, didactique des disciplines, psychologie des apprentissages, éducation comparée, administration scolaire, organisation et fonctionnement des systèmes éducatifs, politique de l'éducation, formation professionnelle et continue, formation du personnel de l'enseignement, enseignement spécialisé, etc. On utilisera les termes pédagogie ou enseignement pour désigner une technique d'enseignement, une relation pédagogique ou un acte éducatif. En 1883, Jules Ferry crée un cours de science de l'éducation à la Sorbonne. La première chaire de "sciences de l'éducation" à la Sorbonne a été occupée, en 1887, par Henri Marion. La définition des sciences de l'éducation[modifier | modifier le code]
Genre littéraire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le fait d’inscrire une œuvre dans un genre est une façon de répondre à l'horizon d'attente d'un public donné, pour reprendre la formule de Hans Robert Jauss. Selon la façon dont une œuvre est présentée (roman, autobiographie, comédie, drame...), le lecteur s’en fait une représentation plus ou moins stéréotypée, qui peut cependant être remise en question lors de la lecture. Le genre est donc, avant tout, une convention qui donne un cadre au public et fonctionne comme un modèle d'écriture pour les auteurs. Les genres sont avant tout une classification commode à manier en pédagogie, permettant d'appréhender les caractéristiques des productions littéraires. Poétiques[modifier | modifier le code] Narratifs[modifier | modifier le code] Théâtraux[modifier | modifier le code] Les genres théâtraux sont marqués par l'oralité et l'éphémère, par la double énonciation et la fonction du comédien et aussi par les données pratiques du spectacle.
Quatre sens de l'Écriture
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Par les quatre sens de l'Écriture, il faut entendre les quatre types ou niveaux de lecture que proposent le judaïsme et le christianisme des écritures sacrées. Ces quatre sens sont Historique[modifier | modifier le code] Origine : judaïsme[modifier | modifier le code] La doctrine des quatre sens est pratiquée dans la tradition judaïque pour l'étude de la Torah : L'acronyme forme prds (PaRDeS). Rashi employait les quatre sens dans ses commentaires. La kabbale chrétienne fut réprimée au Moyen Âge car elle était considérée comme une source d'occultisme ésotérique. La question de savoir si l'herméneutique des quatre sens de l'Écriture est une transmission du judaïsme au christianisme ou une influence postérieure du christianisme sur le judaïsme est débattue. Transmission au christianisme[modifier | modifier le code] « Consacre-toi à la lecture des Écritures divines. Jean Cassien, cité par K. Sens littéral[modifier | modifier le code]
Littérature médiévale
On appelle littérature médiévale l'ensemble des œuvres littéraires produites en Occident au cours du Moyen Âge (sur la dizaine de siècles qui s'étend de la chute de l'Empire romain — fin du Ve siècle — au début de la Renaissance florentine — fin du XVe siècle). Présentation[modifier | modifier le code] La littérature du Moyen Âge est d'abord celle de l'élite féodale et reflète ses idéaux : piété, fidélité et bravoure. Le système féodal structure alors la société et se reflète dans la littérature : les scènes de guerres y sont nombreuses, la foi chrétienne omniprésente. Néanmoins, à partir de la fin du XIIe siècle, les bourgeois obtiennent, grâce à l'essor de la manufacture, des privilèges économiques et juridiques qui concurrencent les pouvoirs seigneuriaux. Dans leur majorité, les textes conservés sont éloignés de la version originale de l'œuvre, parce qu'ils représentent soit la transcription des textes déclamés ou chantés, soit la copie des textes déjà transcrits.
Théories de la réception et de la lecture selon l'école de Constance
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'histoire de la lecture est fondée sur une polarité : le texte, ou trace écrite, est fixe, durable et transmissible, alors que la lecture est éphémère, inventive, plurielle, plurivoque[1]. L'École de Constance construit sa théorie de la réception et de la lecture sur cette tension entre la permanence du texte et l'impermanence de la lecture, plutôt que d'écarter ce second terme moins facile d'approche. Depuis le milieu des années 1970, les théories de la réception et de la lecture acceptent cette ambivalence comme caractéristique de la réalisation et de l’actualisation des textes littéraires. Les travaux de Hans Robert Jauss (réunis dans Pour une esthétique de la réception) et de Wolfgang Iser (L’acte de lecture et Théorie de l’effet esthétique), répondent à cette insuffisance. Dans cette optique, l’École de Constance (dont Iser et Jauss sont les principaux tenants) tente de renouveler, d’absolutiser l’histoire de la littérature :