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L’entretien motivationnel et la théorie de l’autodétermination

L’entretien motivationnel et la théorie de l’autodétermination
Dans un article2 paru dans le numéro 29 d’Alcoologie et addictologie, Thierry Le Merdy et Antonia Csillik s’intéressent aux différents types de motivation et à leur articulation au sein d’un continuum motivationnel allant de la amotivation à la motivation intrinsèque en passant par la motivation extrinsèque. Ils s’appuient notamment sur les travaux menés depuis près de 30 ans par Edward L. Deci et Richard M. Ryan3 autour de leur théorie de l’autodétermination (Self-Determination Theory). En 2005, David Markland, Richard M. La TAD est une théorie du développement de la personnalité et du changement automotivé du comportement. La théorie de l’autodétermination s’est construire au travers de recherches sur l’impact des récompenses, des conjurations et des directives sur la motivation. À une extrémité du continuum, les auteurs placent les comportements motivés par des régulations externes, comme les récompenses ou les punitions contrôlées par autrui. Un environnement facilitant Conclusion Related:  pedagogie

L'entretien motivationnel L’entretien motivationnel est un style de conversation collaboratif permettant de renforcer la motivation propre d’une personne et son engagement vers le changement 1. William R. Miller et Stephen Rollnick, psychologues et professeurs d’université aux États-Unis et au Royaume-Uni, définissent ainsi cette forme d’entretien qu’ils ont conceptualisée au cours des années 80 pour le traitement des dépendances à l’alcool. L’entretien motivationnel (EM) s’est ensuite diffusé dans le monde, et beaucoup de praticiens l’utilisent aujourd’hui dans de nombreux champs de la santé (addictologie, maladies chroniques, nutrition, santé mentale, etc.) mais également dans le secteur social et éducatif. Dans quelles situations utiliser l’EM ? >> Les champs d’utilisation de l’EM L’ambivalence est naturelle devant toute perspective de changement, y compris dans les situations dont la persistance présente un danger pour la santé ou la situation de la personne. >> Les concepts autour de l’EM Les quatre processus

L’Entretien Motivationnel - EM (1ère partie) - ENTRETIEN MOTIVATIONNEL.be 1. Introduction Qui n’a jamais pensé ou n’a jamais entendu dire d’un patient qu’« il était résistant », qu’« il n’était pas motivé », ou encore qu’« il ne voulait pas changer » ? Au-delà de l’étiquetage simpliste et néfaste qu’entraîne irrémédiablement ce genre de réflexions auprès d’un soignant voire même, par contagion, au sein de l’ensemble d’une équipe soignante, c’est également la place même de l’intervenant qui est concernée. En effet, s’il est vrai qu’un thérapeute ne porte pas à lui seul la responsabilité du changement, de telles réflexions ne peuvent qu’amener celui-ci à se placer dans une position haute d’ « expert prescripteur » détenteur d’un savoir que le client se doit de respecter s’il veut évoluer, oubliant par là même la question cruciale des valeurs propres du client. 2. 2.1. 2.1.1. Le changement fait partie de notre vie quotidienne : vivre, c’est effectuer régulièrement des changements. 2.1.2. 2.1.3. 2.1.4. 2.1.5. 2.2. 2.2.1. 2.2.2. 2.2.3. 2.3.1. 2.3.2. 2.4. 2.4.1.

Le FLOW : l'expérience optimale ou autotélique (Csikszentmihalyi, 1990, 2004, 2005) - Bloc-notes de Jean Heutte : sérendipité, phronèsis et atharaxie sont les trois mamelles qui nourrissent l'Épicurien de la connaissance ;-) Article mis à jour le 19 mars 2011 Dans le souci d'identifier les conditions qui caractérisent les moments décrits par les gens comme étant parmi les meilleurs moments de leur vie, Csikszentmihalyii (1975) a interrogé des alpinistes, des joueurs d’échec, des compositeurs de musique et bien d’autres personnes qui consacrent beaucoup de temps et d’énergie à des activités pour le simple plaisir de les faire sans recherche de gratifications conventionnelles comme l’argent ou la reconnaissance sociale. Les résultats de ces recherches lui ont permis de définir le concept de l’expérience optimale, qu’il appelle "Flow" (Csikszentmihalyi, 1990), et qui réfère à l’état subjectif de se sentir bien (Csikszentmihalyi & Patton, 1997). « Voilà ce que nous entendons par expérience optimale. (Csikszentmihalyi, 2004, p24). Tableau 4les 9 caractéristiques de l'expérience optimale - Flow D’après Csikszentmihalyi(2004, traduction libre) Figure 13Expérience optimale - Flow 1. 2. (illustration Pelletier, 2005) 3.

L’Entretien Motivationnel - EM (2ème partie) - ENTRETIEN MOTIVATIONNEL.be Afin de faciliter la compréhension de cette approche, nous avions commencé par nous intéresser dans le précédent numéro du Psychologos (4-2009, p. 44-49) aux questions du changement et de la motivation. Dans cette deuxième partie de notre article, nous allons décrire l’approche de l’entretien motivationnel. 3. L’approche de l’entretien motivationnel 3.1. L’entretien motivationnel (EM) est une approche visant à aider les gens à changer qui a été développée par deux psychologues, William R. Enfin, si l’approche de l’entretien motivationnel s’est rapidement diffusée dans le domaine des dépendances aux substances et des problèmes de santé, elle tarda à s’étendre en dehors de ces deux champs d’application. 3.2. Miller et Rollnick (2002, p. 25 ; traduction française : 2006, p. 31) définissent l’entretien motivationnel comme « une méthode directive, centrée sur le client, pour augmenter la motivation intrinsèque au changement par l’exploration et la résolution de l’ambivalence ». 3.3. 3.3.1.

Utiliser les neurosciences pour mieux former La neuroéducation est un domaine de recherche qui étudie les mécanismes cérébraux liés à l’apprentissage et à l’enseignement. C’est une discipline qui est née en 2007, suite à un rapport de l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques). Cette discipline s’inspire des recherches menées en sciences cognitives (psychologie, neurosciences, ergonomie…). Elle utilise les informations récoltées sur les fonctions cognitives liées à l’apprentissage (perception, attention, mémorisation, etc.) pour adapter les pratiques éducatives. Cela est rendu possible notamment grâce aux techniques d’imagerie cérébrale qui permettent d’étudier les réactions du cerveau en train de lire, de mémoriser ou de compter par exemple. Qu’a-t-on appris grâce à la neuroéducation ? – Notre mémoire est influencée par nos émotions : nous retenons plus facilement une information si nous l’associons à quelque chose d’émotionnel car nous ne sommes plus passifs. Qu’est-ce que le projet Neurosup ?

L'entretien motivationnel et les stades de changement Ces différents stades se succèdent donc avec des progrès et/ou avec des rechutes. Tout n’est pas complètement linéaire. Ce n’est pas forcément évident pour le thérapeute qui peut avoir une réaction émotionnelle forte face à certains comportements problèmes. L'ambivalence est présente chez tout le monde à différents degrés, la question pertinente à se poser pour le thérapeute n'est donc pas «Pourquoi ce patient résiste ?», mais «Qu'est-ce qui le motiverait à changer ?» On peut donc utiliser des stratégies motivationnelles pour chaque stade. Précontemplation : L’idée est de faire percevoir les risques et les problèmes, faire apparaître un doute. A faire : Noter ce que le patient sait du comportement. A ne pas faire : Il ne faut pas essayer de le convaincre d’arrêter (sa motivation doit être intrinsèque). Contemplation : - Dans le passé : Vous souvenez-vous de l’époque où cela allait bien pour vous ? - Dans le futur : Décision : Action : Il faut mettre en place un accompagnement. Maintien : Rechute :

Théorie - La motivation Nous avons l’habitude d’entendre que tel élève n’est pas motivé, qu’il ne veut pas travailler etc. … Mais savons nous exactement ce que signifie « être motivé » ? En réalité, ce concept simple à décrire à première vue, cache une certaine complexité : la motivation à l’école est le fruit de divers facteurs que les théories actuelles nous permettent de mieux comprendre. En tant que futur enseignant, il semble indispensable de faire référence à ces théories afin d’adapter au mieux son action pédagogique en classe et motiver au mieux les élèves à apprendre. 1. Qu’est ce qu’est la motivation ? v Théorie de Rolland Viau. Selon la définition théorique donnée par Rolland Viau, la motivation dans un contexte d’apprentissage est « un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but ». v La théorie de Maslow. 2 .

L'alignement pour atteindre ses objectifs Un groupe, une entreprise, les systèmes en général travaillent plus efficacement lorsque chaque « équipe » qui le compose coopère et travaille vers l’atteinte d’un même objectif. De même, un individu peut fonctionner de façon plus efficace si chacune de ses composantes coopèrent. Cet alignement peut être obtenu en étant vigilant à différents niveaux. Le modèle des niveaux logiques est un modèle de la PNL créé par Robert Dilts à partir du travail de Gregory Bateson. Ce modèle est un moyen puissant de changement car il le découpe en différentes catégories d’information. Les règles pour changer les choses sont différentes à chaque étage de la pyramide. Changer à un niveau inférieur pourra avoir un effet à un niveau supérieur par contre changer à un niveau supérieur aura toujours un effet à un niveau inférieur. Environnement C’est le contexte dans lequel nous démontrons tous les éléments supérieurs. Voici quelques exemples de questions sur l’environnement : Où travaillez-vous le mieux ? Capacités

De la pédagogie à l’andragogie | Hugues Lenoir De la pédagogie à l’andragogie [1] Hugues LenoirEnseignant-chercheur à Paris-X en sciences de l’éducation, il est membre du Conseil scientifique de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI). L’auteur Repères 1. A. B. C. D. 2. A. B. C. D. E. F. Nous nous proposons de donner aux acteurs de l’éducation des adultes quelques principes de base et quelques repères méthodologiques pour leur permettre de réfléchir et d’agir dans le champ de ce que l’on a l’habitude d’appeler la « formation ». L’ensemble des questions que pose cette activité, les recherches anciennes et contemporaines qu’elle a suscitées, les pratiques et les concepts qu’elle utilise sont trop nombreux pour que l’on puisse prétendre en brosser un tableau complet en quelques pages. Puis nous décrirons quelques-uns des outils et méthodes pédagogiques les plus souvent utilisés dans la formation des adultes. La pédagogie des adultes est la mise en acte d’une préoccupation plus vaste : l’éducation permanente. A. B. C. D. A.

L'entretien motivationnel : quelques repères théoriques et quelques exercices pratiques Introduction L'explication de l'approche motivationnelle, outil à la mode s'il en est et qui pourrait bien pâtir de cet engouement, laisse perplexe par sa simplicité de description. Il ne faudrait pas pour autant se laisser aller à une euphorie mal venue car la pratique de l'Entretien Motivationnel (EM) est aussi difficile que séduisante et aussi exigeante qu'enthousiasmante. Il existe plusieurs manières d'encourager le changement de comportement. Les psychosociologues, par exemple, ont montré que l'influence d'une personne sur l'autre peut tenir à de petits détails.1 Par ailleurs, toutes les approches psychologiques ont de près ou de loin l'idée d'influer sur la décision de changement. Regardons la situation sans faux-semblant La vie des médecins en particulier et de tous les soignants en général se rythme au gré des interventions au cours desquelles ils essaient avec enthousiasme d'encourager leurs patients à modifier un comportement délétère pour la santé. 1. Réponse 2. Essayez-vous-1a

Aider l'autre à changer Dans le domaine des addictions, les soignants utilisent une technique, l’entretien motivationnel, pour stimuler la motivation interne de leurs patients. La motivation est un facteur important de tout changement de comportement. Sans elle, impossible de tenir un régime, d’arrêter de fumer, de se mettre au sport ou de suivre sur le long terme un traitement médical. C’est pourquoi cette question fait l’objet d’une recherche dynamique en psychologie clinique et de la santé. Trois conditions du changement • Être disposé : l’importance du changement. • Se sentir capable : le sentiment d’efficacité personnelle. • Être prêt : une question de priorité. Ces trois dimensions sont liées de manière complexe. Une fois distinguées ces différentes facettes se pose une question : pourquoi certains parviennent-ils mieux à changer que d’autres ? Un outil : l’entretien motivationnel À lire Comment rebondir après un échec ? Héloïse Lhérété Antonia Csillik Enseignante-chercheuse en psychologie, université Paris‑X.

Boris Cyrulnik : "Pas d'ordinateur ni de tablette pour les moins de 6 ans" 23h00 , le 24 mars 2018 Après avoir dédoublé les classes de CP dans les établissements défavorisés, mis en place Devoirs faits au collège et lancé la réforme du bac, le ministère de l’Education organise, mardi et mercredi, les Assises de la maternelle. Objectif : faire de celle-ci "l’école de l’épanouissement et du langage". Pendant deux jours, scientifiques, enseignants, personnel de service et parents sont invités à réfléchir sur l'acquisition du langage, la mémoire chez l’enfant, le sommeil, la formation des enseignants, les pratiques musicales... Le neuro-psychiatre Boris Cyrulnik, chargé de diriger la réflexion, nous décrypte les enjeux. "La maternelle avait – et a toujours – une excellente réputation, mais elle doit s’adapter", dit-il. Lire aussi : Comment Jean-Michel Blanquer a imposé sa méthode Pourquoi organiser ces Assises? Qu'est-ce qui se joue en maternelle? Pour Jean-Michel Blanquer, la maternelle doit aussi être un "bain de langage". C'est-à-dire? Faut-il interdire les écrans?

L'entretien motivationnel et les stades de changement Ces différents stades se succèdent donc avec des progrès et/ou avec des rechutes. Tout n’est pas complètement linéaire. Ce n’est pas forcément évident pour le thérapeute qui peut avoir une réaction émotionnelle forte face à certains comportements problèmes. L'ambivalence est présente chez tout le monde à différents degrés, la question pertinente à se poser pour le thérapeute n'est donc pas «Pourquoi ce patient résiste ?» On peut donc utiliser des stratégies motivationnelles pour chaque stade. Précontemplation : L’idée est de faire percevoir les risques et les problèmes, faire apparaître un doute. A faire : Noter ce que le patient sait du comportement. A ne pas faire : Il ne faut pas essayer de le convaincre d’arrêter (sa motivation doit être intrinsèque). Contemplation : - Dans le passé : Vous souvenez-vous de l’époque où cela allait bien pour vous ? - Dans le futur : En quoi aimeriez-vous que votre vie soit différente de ce qu’elle est actuellement ? Décision : Action : Maintien : Rechute :

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