L'Idée de justice
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Idée de Justice est un ouvrage de philosophie politique écrit par l'économiste et Prix Nobel indien Amartya Sen. Il est publié en France en 2010. L'ouvrage, dans sa version française, fait 560 pages de réflexion dense, en comptant un index des noms, un index thématique et des notes abondantes. Objectif de L'Idée de Justice[modifier | modifier le code] Amartya Sen propose de penser la Justice Sociale et la mise en œuvre des institutions dans le cadre d'un débat avec le philosophe américain John Rawls. Première partie : Les exigences de la Justice[modifier | modifier le code] Dans l'introduction, Amartya Sen reprend les grands courants historiques qui traitent de la Justice Sociale, en dépassant le cadre de l'Europe, de la philosophie grecque et de la Philosophie des Lumières. Dans les six chapitres de la première partie, l'auteur pose la question essentielle d'une définition objective de la Justice. Conclusion[modifier | modifier le code]
François Bourguignon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. François Bourguignon, né en 1945 est un économiste français. Il est depuis octobre 2007, le directeur de l'École d'économie de Paris après avoir été économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale à Washington entre 2003 et 2007. Carrière[modifier | modifier le code] Il a commencé sa carrière comme professeur à l'université de Toronto au canada, puis est retrouné en France où il a intégré le CNRS en 1977. En mai 2013, il est nommé au Haut Conseil des finances publiques par le président de l'Assemblée nationale en remplacement de Jean Pisani-Ferry.[2] Formation et recherches[modifier | modifier le code] Initialement formé comme statisticien à l'ENSAE (École nationale de la statistique et de l'administration économique), il a obtenu un PhD (doctorat) en économie à l'université de Western Ontario au Canada[1], puis un doctorat d'État à l'université d'Orléans[1]. Notes et références[modifier | modifier le code]
Capabilité
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une approche de la justice[modifier | modifier le code] John Rawls, auteur de la Théorie de la justice, prône l’égalité des « biens sociaux premiers ». Amartya Sen, tout en situant dans la lignée de Rawls, critique cette approche en soulignant son inadéquation, du fait que l’égalité des biens sociaux premiers ne suffit pas à garantir que les individus jouiront de la même liberté effective[4], et que, dans certaines situations, la même quantité de biens sociaux premiers ne permettrait pas à deux personnes différentes d’effectuer les mêmes actes. Afin de corriger ce qu’il considère comme une approche inadéquate, Amartya Sen défend l’approche des capabilités, qui modifie l’évaluation de la justice en la fondant, non pas sur les biens sociaux premiers, mais sur les capabilités. Les développements de l’approche des capabilités[modifier | modifier le code] L’approche des capabilités dans l’héritage rawlsien[modifier | modifier le code]
Théorie du ruissellement
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie du ruissellement et la politique économique libérale[modifier | modifier le code] Une conséquence de cette théorie est qu'une ponction étatique sur les revenus des particuliers transfère simplement, sous l'organisation de l'État, une redistribution qui serait naturellement assurée par le jeu de la consommation et de l'investissement des particuliers. Le gain en matière d'emploi ou de revenus salariaux est dès lors nul, même si les circuits et les destinataires diffèrent. Dans cette perspective, les prélèvements fiscaux (y compris pour les plus aisés) peuvent donc être diminués sans qu'il y ait un effet réel sur la redistribution des richesses des hauts revenus vers le reste de la population. Critique de l'effet de ruissellement[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Article connexe[modifier | modifier le code] Portail de l’économie
Astroh : réactions au texte de Fabrice Flipo
Thomas Sowell
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Il nait en Caroline du Nord de parents noirs. Bientôt, il déménage avec sa famille (excepté son père, mort avant sa naissance) à Harlem (New York). Il intègre la très sélective Stuyvesant High School mais quitte l'école à 17 ans pour des raisons financières et familiales. Il débute comme économiste au ministère du Travail en 1961-1962 puis rejoint l’enseignement. Travaux[modifier | modifier le code] Thomas Sowell s'est surtout concentré sur les problématiques économiques, raciales et éducatives. Ancien adepte du marxisme, il expose dans Marxism: Philosophy and Economics (1985) les malentendus et falsifications qui entourent cette doctrine. En matière de races, Thomas Sowell, qui est lui-même Noir, s'oppose expressément au racisme institutionnel imposé depuis Nixon sous le nom d' Affirmative Action (discrimination positive) aux États-Unis pour y « favoriser les Noirs ».
Philippe Aghion
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Philippe Mario Aghion, né le [1], est un économiste français. Il enseigne actuellement à l'université Harvard et à l'École d'économie de Paris. Fils de Raymond et Gaby Aghion[2], ancien élève de l'École normale supérieure de l'enseignement technique (devenue en 1985 ENS Cachan), titulaire d'un doctorat de 3e cycle d’économie mathématique de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, docteur en économie de l'université Harvard, il a enseigné au MIT, à l'université d'Oxford, puis à Harvard. Tout en restant professeur à cette dernière université, il enseigne à partir de 2006 à l'École d'économie de Paris. Ses travaux de macroéconomie ont principalement porté sur les concepts d'innovation et de croissance. Il est membre du CAE. Prises de position[modifier | modifier le code] Lors de l'élection présidentielle française de 2012, il signe l'appel des économistes en soutien du candidat François Hollande[3]. Distinctions[modifier | modifier le code] Livre
Research at the IMF: Jonathan David Ostry
Jonathan D. Ostry is Deputy Director of the Research Department (RES) at the International Monetary Fund. His current responsibilities include leading staff teams on: IMF-FSB Early Warning Exercises on global systemic macrofinancial risks; vulnerabilities exercises for advanced and emerging market countries; multilateral exchange rate surveillance, including the work of CGER, the Fund’s Consultative Group of Exchange Rates, and EBA, the External Balance Assessment; international financial architecture and reform of the IMF’s lending toolkit; capital account management (capital controls and prudential tools to manage capital inflows) and financial globalization issues; fiscal sustainability issues; and the nexus between income inequality and economic growth. Email: jostry@imf.org Education: Ph.D., Economics, University of Chicago, 1988 M.A., Oxford University, 1988 M.Sc., Economics, London School of Economics, 1984 B.A., Philosophy, Politics and Economics, Oxford University, 1983 B.A. Books