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Classes inversées, retour sur un phénomène précurseur (1) Par Marcel Lebrun, Professeur en technologies de l’éducation, Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve (Belgique) : Ce texte est issu de la journée d’étude, « Apprendre et enseigner à l’ère numérique », qui s’est tenue au Collège des Bernardins le 6 octobre 2016, dans le cadre d’une réflexion partagée de la Chaire du Collège des Bernardins sur « L’humain au défi du numérique », et du séminaire de recherche « École et République ». La journée d’étude aborde les questions de fond des transformations que le numérique engendre dans l’apprentissage et l’enseignement et s’interroge sur les bénéfices apportés à l’humain. Le concept de « classes inversées », d’origine anglo-saxonne (flipped classroom) et développé depuis 2012, a connu un engouement incomparable en moins d’un an. Ainsi, les événements CLIC – CLasses Inversées, le Congrès – sont passés d’environ 200 participants en 2015 à plus de 800 participants en 2016. Une innovation qui s’instaure peu à peu
Évaluer différemment les élèves : l’exemple danois Pas de notes avant 15 ans, pas de palmarès des établissements, des examens qui privilégient les projets ou les travaux inédits, l’utilisation généralisé des TIC dans l’évaluation : le Danemark présente une série de caractéristiques susceptible de faire réfléchir sur les relations entre l’apprentissage et les évaluations scolaires. Ce n’est certainement pas un modèle à recopier (les écoles était d’ailleurs ces derniers jours bloquées par un conflit entre les enseignants et les municipalités) mais il a le mérite d’aider à faire bouger les lignes et de considérer différemment des traits de notre système considérés comme naturels voire inhérents à toute situation scolaire. En France, toute réforme des modalités du Bac semble porter atteinte à la civilisation (universelle, cela va de soi), dévaluer les diplômes ou menacer l’équilibre des savoirs. Une école qui n’était pas obsédée par l’évaluation Les résultats restent confidentiels.
9 bonnes raisons d'adopter les ceintures de compétences en classe (Remontée d'un article publié pour la première fois en juillet 2014) Fernand Oury était judoka et pédagogue. Dans sa classe, les élèves progressaient en maths, en grammaire (...) en suivant des ceintures de couleurs, comme au judo. J'ai adopté ce principe dans ma classe. Pourquoi est-ce que je pense que ce système est un bon dispositif d'évaluation, motivant et efficace ? Parce que l'élève sait où il en est. En début d'année, les élèves découvrent le programme de l'année. Pour avoir la ceinture blanche, voilà ce qu'il faut connaitre, voilà ce qu'il faut savoir faire. Le dispositif diminue l'implicite autour des attentes du maitre et rend très visible le chemin à parcourir et les étapes qui le jalonnent. Parce que le dispositif est exigeant. Dans un système d’évaluation classique, certains élèves se satisfont parfois d'une leçon à peu près sue ou d’une compétence partiellement acquise. Parce que les échecs sont effacés par les réussites Parce que chaque élève est évalué à son niveau.