l'assertivité un outil pour les maîtres
"S'affirmer sans s'opposer" L'assertivité est une démarche personnelle dont le but est de rechercher une communication constructive et positive notamment dans les relations professionnelles ou sociales. Cette démarche se refuse à l'agression, la soumission ou la manipulation . Elle s'incarne dans une affirmation tranquille de soi et une bonne mise à distance où comportements et personnes ne sont pas confondus. Démarche non violente, elle s'inscrit dans une éthique de la responsabilité qui prend le réel en compte sans dogmatisme. Dans l'absolu, si l'on ne s'en tient pas à certaines interprétations un peu réductrices du monde du travail, il s'agit de rechercher la convergence du progrès social avec celle du projet personnel. Cette démarche permet aux acteurs d'objectiver ou professionnaliser leurs échanges, de travailler dans le cadre d'une démocratie cognitive où les objectifs sont exprimés en référence à des valeurs. Diverses définitions existent sur le net. Vincent Breton
Communication orale - La méthode Gordon
Mise au point par le docteur Thomas Gordon, aux Etats-Unis, dans les années 1950, cette approche se retrouve dans la démarche de la Communication dite non-violente (C.N.V.), et peut faire référence aux besoins de MASLOW. Résumé du concept : La méthode est basée sur un postulat simple : celui de la « satisfaction mutuelle des besoins ». En effet, si j’ai un problème que je ne peux pas exprimer, ou si l’autre à un problème non-exprimé, ou que je ne l’écoute pas, nous ne pourrons pas avoir une vraie communication. Le principe va donc être : De provoquer la confrontation des besoins. Outils de la méthode : 1/ Le « message-Je » Il s’agit de s’attribuer les choses et de ne plus faire porter à l’autre la seule responsabilité d’un problème. Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser le « message-Tu » ou le « message-Vous ». Le message efficace est celui qui dit « Je », et qui décrit à l’autre notre ressenti. 2/ L’écoute active : Il s’agit d’accepter l’autre et de le reconnaître dans son intégralité.
Utiliser la Communication Non Violente dans un groupe
Qu'on soit en entreprise, en milieu scolaire, dans une association ou dans un cadre familial, la communication fait souvent défaut et dégénère en rapport de force. Face à ce constat, Marshall B. Rosenberg a initié un processus de communication inspiré notamment des travaux des psychologues Carl Rogers et d'Abraham Maslow, ainsi que des religions orientales et a donné naissance à la Communication Non Violente. Qu'est-ce que la Communication Non Violente ? Il s'agit d'un ensemble de concepts et d'outils destinés à aider les gens à établir des relations bienveillantes en eux-mêmes et avec les autres. Pour le Centre pour la Communication Non Violente promoteur de la méthode, l'objectif est également de développer une éthique de vie fondée sur l'empathie et la compassion, et un projet pour une société pacifiée. Quel impact sur le territoire ? Mettre en place la Communication Non Violente Mettre en place la Communication Non Violente permet au groupe de : Comment faire ? 1. 2. 3. 4.
Les 5 modes de gestion des conflits en entreprise
Vous avez des divergences d’opinions, de valeurs et d’intérêts avec vos collaborateurs. Cette situation vous stresse et génère beaucoup de pertes de temps, vous vous sentez dans l’obligation expresse de le régler. Eh bien dites vous que c’est normal. Le conflit au boulot, c'est quoi ? Le conflit est une composante de la vie de tous les jours et il est inévitable. Un conflit peut se définir comme une situation ou des acteurs organisationnels poursuivent des buts différents, défendent des valeurs contradictoires, ont des intérêts différents ou opposés ou poursuivent simultanément le même but (bref, ils sont en compétition). Il va de soi que l’on ne gère pas un conflit avec un collaborateur comme on le ferait avec un inconnu. Solution 1 : la collaboration Les principaux conflits susceptibles de survenir entre collaborateurs sont, entre autres, le malentendu, le conflit d’intérêt et le conflit de personnalité. Solutions 2 et 3 : l'accommodation et le compromis
Comment gérer un conflit lors d'une discussion ?
Le conflit est normal, inhérent au travail en équipe. L’important n’est donc pas de chercher à l’éviter à tout prix, mais de savoir le transformer en une discussion constructive, génératrice de solutions et non dommageable pour les relations interpersonnelles de l’entreprise. Un des secrets d’un bon management est de savoir désamorcer un conflit avant qu’il ne dégénère ! Distinguer conflit et désaccord Sachez discerner en premier lieu si vous êtes en face d'un conflit ou d'un simple désaccord. Comprendre les comportements de chaque protagoniste Attention piège ! Même si vous devez faire preuve d'écoute envers vos interlocuteurs, gardez vos distances avec vos émotions. 1. 2. Pratiquer l'empathie 1. 2. Maîtriser plusieurs stratégies Le conseil de ToutApprendre.com Dès qu'un conflit se déclare, imposez à vos interlocuteurs et à vous-même de clarifier le problème : parlez-vous de la même chose ? En savoir plus
La méthode DESC : gérer conflits et critiques
Quand je dis qu’il est possible de pouvoir tout dire, à partir du moment où l’on met certaines formes, il n’est pas rare que l’on me ri au nez : « Quelle naïveté, ça ne marche pas pour tout le monde ! ». Et si je vous disais qu’il existe une méthode qui permet de dire vraiment ce que l’on pense, en minimisant les risques que votre interlocuteur se froisse ? Une méthode qui permet de gérer les conflits, de construire des critiques constructives, et d’améliorer votre capacité à vous affirmer auprès des autres. Cettet méthode, c’est la méthode DESC et je vous l’explique en vidéo. Dans cette vidéo, vous allez apprendre à formuler une critique en 4 étapes, chaque lettre de la méthode DESC étant un moyen mnémotechnique pour vous rappeler des différentes phases : Dans un premier temps, il s’agira de décrire la situation le plus objectivement possible. Je rappelle que durant ces 4 phases, il faudra se montrer : • Bienveillant (ne pas chercher à avoir à tout pris raison)
Les rumeurs négatrices
Il nous semble utile de distinguer divers termes désignant la négation. Des rumeurs seront dites négatives lorsqu’elles énoncent des faits associés à la peur ou à l’hostilité, alors que les rumeurs positives évoquent des événements heureux, désirés. Les chercheurs français, donnant des couleurs aux rumeurs, parlent de rumeurs « noires » et de rumeurs « roses ». Les spécialistes s’accordent sur le fait qu’il y a environ neuf rumeurs noires pour une rumeur rose. Rouquette (1975, 1990) a bien étudié ce « biais de négativité » qui est l’un des traits dominants des rumeurs. De Freud à Lacan, la psychanalyse a décrit les différentes formes de négation du réel : le refoulement névrotique, le déni psychotique et le démenti pervers. 1. Les bases psychologiques de ces rumeurs sont assez simples : on ne veut pas croire à la mort de ceux qu’on aime ou l’on craint la survie de ceux que l’on déteste. Le maréchal Ney a été fusillé par les royalistes à Paris en 1815.