INA / Jalons : La mobilisation générale du 2 août 1914 en France et le départ des soldats pour le front La crise balkanique déclenchée à la suite de l'assassinat le 28 juin à Sarajevo de l'archiduc héritier d'Autriche-Hongrie François Ferdinand et le jeu des alliances font que la France décrète le 1er août 1914 la mobilisation générale. Cette mobilisation se déroule dans les meilleures conditions : aucun plan de grève générale ne fut mis en application pour tenter de s'opposer à la guerre, aucune manifestation pacifiste, pourtant nombreuses au cours du mois de juillet, ne vint s'opposer à l'esprit "d'union sacrée" qui s'installe dans le pays. Surtout, les conseils de guerre n'ont retenu à peu près aucun cas réel de désertion et le nombre d'insoumis fut infime. Techniquement, la mobilisation fut également une réussite : l'organisation des transports placée sous la responsabilité des militaires mais réglée en fait par les cheminots eux-mêmes fut impeccable. Fabrice Grenard Le reportage offre plusieurs intérêts et permet d'illustrer plusieurs thèmes.
Verdun et la Première Guerre mondiale vues par le cinéma VIDÉOS - Dimanche 29 mai, les Français commémoreront officiellement le centenaire de la bataille de Verdun. À cette occasion, Le Figaro vous propose de découvrir une sélection de films qui ont mis en scène cet évènement historique. La France célèbrera ce dimanche 29 mai le centenaire de la bataille de Verdun. À cette occasion, Le Figaro vous propose de découvrir une sélection de films qui ont mis en scène cet évènement historique. Si la première guerre mondiale a inspiré les cinéastes et les documentaristes depuis un siècle, sa bataille la plus sanglante, Verdun (21 février -19 décembre 1916), à la différence de celle de Stalingrad (17 juillet 1942-2 février 1943), n'a pas encore vu un film qui lui aurait été entièrement dédié. Les réalisateurs, jusqu'à maintenant, ont préféré replacer cet affrontement crucial dans le contexte plus général de la guerre 14-18. De grands noms du 7e art, metteurs en scène et acteurs, apparaissent dans notre sélection.
Quiz : La Première Guerre mondiale commence dans les Balkans Francetv.fr plus Histoire Niveau : moyen Jouer Ton meilleur score Les meilleurs scores de la communauté La bataille de Verdun comme si elle vous était «live-tweetée» «7h15 : début du bombardement allemand : 1 200 canons (150 à 420 mm) et des gazs toxiques.» «Chasseur du 56e BCP. Bombardement terrifiant ! Les obus s'abattent comme la grêle ! Du jamais vu !» Il y a tout juste cent ans commençait la bataille de Verdun (Lorraine), dans laquelle l'armée française s'englua pendant dix mois, jusqu'à décembre 1916. Cent ans après, donc, plusieurs professeurs et enseignants-chercheurs ont choisi d'utiliser Twitter pour commémorer et faire revivre, virtuellement, l'histoire. Autre compte pour suivre la bataille, celui du Mémorial de Verdun. Après dix mois de résistance aux assauts, l'armée française gagne, en défense, ce long combat.
La contre-propagande allemande sur le thème de la « barbarie » | L'histoire par l'image Dans la bataille de propagandes à laquelle se livrent les belligérants entre 1914 et 1918, les Allemands, en réponse aux accusations d’assassinats d’innocents dans les zones envahies formulées contre eux, ont aussi recours à des images pour se défendre, voire pour contre-attaquer. Les documents nos 1, 2 et 3 le prouvent. Les deux premières photographies, publiées et diffusées sous forme de carte postale avec un titre ironisant sur la « soi-disant barbarie allemande », montrent chacune un soldat qui partage sa ration alimentaire avec des enfants issus de familles françaises. Le premier document est peu plausible dans la mesure où l’on voit immédiatement que les personnages posent dans un décor : ils sont alignés, immobiles devant une toile peinte, avec une certaine naïveté esthétique (procédé courant dans les studios photographiques de l’époque), et l’ensemble n’a aucune profondeur de champ. Le troisième document est plus troublant. Les Allemands sont dépourvus de troupes coloniales[1].
Verdun, il y a cent ans : « C’était une boucherie inouïe » C’est un petit paquet de feuilles jaunies par le temps, qui sommeille aujourd’hui dans le tiroir d’une vieille commode. Une vingtaine de pages noircies d’une écriture fine, qui racontent l’une des semaines les plus sanglantes de l’histoire de France. Un récit clinique, celui des tout premiers jours de la bataille de Verdun, tels que les a vécu un jeune homme de 23 ans que rien ne prédestinait à ce rôle de chroniqueur. Il s’appelait René Prieur. Quand commence l’offensive, ce matin-là, René Prieur, lui, est au bois des Fosses, près de Louvemont. René Prieur, à droite, devant le poste de secours du bois des Fosses, près de Louvemont (Meuse), mi-février 1916. Le médecin-auxiliaire René Prieur (tenant une canne) entouré d'infirmiers membres du 29e R.I. territoriale, dans le secteur de Verdun, janvier-février 1916. Pour René Prieur, la nuit du 21 au 22 février sera courte. Lettre de René Prieur à son père Raoul écrite au bois des Fosses, 22 février 1916. – Environ 25. Louvemont (Meuse), 1915
Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers À la fin du XIXe et au début du XXe siècle des règles avaient été édictées pour, en principe, protéger les populations non-combattantes durant les conflits. Si les civils ne sont pas au cœur même des combats de la Grande Guerre, ils sont affectés de bien des manières par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives, sont trois épreuves parmi tant d'autres analysées par Anne Duménil dans "La guerre au XXe siècle, l'expérience des civils" (La Documentation photographique n° 8043, 2005). Invasion L'exode des Belges vers la France. Photo : Préfecture de police, La Documentation française © Présidence du Conseil. Agrandir l'image « Pour les civils, l'invasion constitue un moment de particulière vulnérabilité. Bombardement [...] Ypres (Belgique) détruit par les bombardements. Photo : Holzapfel © La Documentation française. Séparation, solitude et deuil Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives.
Eléments civils autour de la guerre de 14-18 Vendredi 8 janvier 2010 5 08 /01 /Jan /2010 22:27 Ayant fait pas mal de recherches autour de la guerre de 14-18, surtout en ce qui concernait la vie à "l'arrière", voici quelques éléments de cette vie. Mes recherches portaient sur le département des Hautes-Alpes, mais je pense que certaines affiches peuvent s'appllquer aux autres départements. Les carnets de sucre Cerificat de bonne conduite sus les drapeaux Bain hebdomadaire pour les enfants, à Lyon Evolution du coût de la vie entre 1913 et 1915 Fixation du prix de vente du bétail de boucherie Ce qu'il est permis de boire aux civils et militaires et à quelles heures Une lettre de Clemenceau datée soit de 1918, soit de 1919. ICI on applique les prix normaux Un article court, mais saignant du Petit Briançonnais après-guerre sur la visite du Général Nivelle. Sur l'approvisionnement du pain à la prison de Briançon Article sur l'amnistie. Après-guerre. Affiche pour le prix maximum des denrées et boissons Le problème du sucre Partager l'article !
1914-18. Scènes de vie quotidienne à l'arrière - 02/11/2008 - LaDépêche Le cordonnier de la rue des Lois, à Toulouse, s'en va-t-en guerre. Sur la porte de son magasin, il appose cette pancarte : « Fermé pour cause de villégiature à Berlin ». Le 1er août 1914, c'est la mobilisation. À Bagnères-de-Bigorre, les femmes accompagnent les hommes mobilisés sur le quai. En ce début du mois d'août 1914, nul ne soupçonne encore que la guerre sera si longue et si meurtrière. Dans la commune tarn-et-garonnaise de Larrazet, le curé et le garde champêtre jugent alors prudent de détruire un poste de télégraphie, de crainte que les Allemands n'interceptent un message… Chaque soir, à la mairie de Larrazet, le maire notaire Jean Carné, l'instituteur Auguste Durand, le curé Joseph Dumas, le tailleur Jean-Pierre Pujos se retrouvent pour consigner par écrit tous les événements qui se produisent dans la commune. Dans le Tarn, la ville de Carmaux est encore traumatisée par l'assassinat de Jean Jaurès, le député socialiste, survenu le 30 juillet 1914.
poilu Donneur de voix : René Depasse | Durée : 33min | Genre : Nouvelles Nous sommes à la fin de la guerre de 14-18, comme dans L’Embusqué. Gabriel Maurière, avec Le Revenant (1920), nous fait assister au retour d’un soldat dans son foyer, après trois ans d’absence, alors que tout le village le croyait mort au champ de bataille. Sa femme et sa fillette sont heureuses de son retour, mais il est vite préoccupé par des achats de terrain… Une atmosphère à la Louis Pergaud. Le style de Maurière, dans les descriptions surtout, est celui d’un grand artiste : « Il était midi.
La Grande Guerre – traces, gravures, graffitis Découvrir la Grande Guerre avec un élément méconnu de notre patrimoine : les traces rupestres (graffitis, sculptures, gravures...) laissées par les soldats dans les carrières de Picardie. Ce site propose aux élèves d’école élémentaire des parcours interactifs en ligne pour l'étude de la Première Guerre mondiale. L'enseignant bénéficie de tout le matériau nécessaire pour encadrer et enrichir les activités en classe. Avant de partir à la découverte des traces de la Première Guerre mondiale, lis avec attention les informations suivantes et prends connaissance des définitions données. Le site « La Grande Guerre : traces, gravures, graffitis » te permet de découvrir un élément méconnu de notre patrimoine : les graffitis, inscriptions, dessins, gravures ou sculptures que les combattants de la Grande Guerre ont laissés au cours de leur passage dans plusieurs centaines de carrières souterraines, tout au long du « front », en Picardie. Leur conservation nécessite de les protéger. Thierry Hardier