Enseigner la mémoire ? - Les soldats indigènes, oubliés des deux guerres mondiales - L'Armée coloniale indigène pendant la 1ère guerre mondiale
Le recrutement des troupes indigènes À la veille de la 1ère guerre mondiale, les troupes indigènes, ex-troupes de marine devenues troupes coloniales en 1900 ( d'où la présence d'une ancre marine sur leurs uniformes ) étaient composées de tirailleurs recrutés sur la base du volontariat et devenus soldats de métier, en Indochine, en Afrique orientale ( Madagascar, Côte des Somalis et Djibouti ), en Afrique équatoriale et occidentale, en Guyane, dans les Antilles et les territoires du Pacifique. L'engagement des troupes indigènes en Champagne En 1915, a été créée l'Armée coloniale indigène, dont les dépôts ont été installés à Fréjus-Saint-Raphaël. Le président de la République, Raymond POINCARÉ et le général MANGIN passent en revue un régiment de tirailleurs sénégalais à Fismes dans la Marne, le 2 avril 1917 Un bilan très lourd En 1924 a été inauguré à Reims un Monument aux héros de l'Armée noire qui a été démonté par les troupes d'occupation allemande en 1940. Pour en savoir plus
Les tirailleurs sénégalais dans la Grande Guerre
Contexte historique Les troupes coloniales au secours de la métropole La France a pris pied au Sénégal sous l’impulsion de Colbert, sous le règne de Louis XIV. Analyse des images Du festin à la popote En 1914, Paul Dufresne, illustrateur prolifique de temps de guerre, dessine une série de cartes postales en couleurs mettant en images des dictons populaires dans un contexte décalé, celui du front. Fernand Cuville (1887-1927), musicien de formation, engagé à la Section photographique (créée en 1915), couvre pendant deux ans l’ensemble des fronts en France, puis dans les Balkans en 1918. Interprétation Actions imaginaires et emploi réel Les deux images diffèrent par leur nature mais se rejoignent dans l’objectif de populariser la guerre en cours et d’en donner une représentation conforme aux nécessités de la propagande. Bibliographie Pour citer cet article Alexandre SUMPF, « Les tirailleurs sénégalais dans la Grande Guerre », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 15 Janvier 2018.
Le souvenir de la 1ère GM en Champagne-Ardenne - Les monuments - Le monument à l'Armée noire de Reims présenté par Jean-Pierre Husson
Les origines du monument de Reims « Aux héros de l'Armée noire » En 1921 a été créé à Paris le Comité aux héros de l'Armée noire présidé par le général Louis ARCHINARD, ancien commandant supérieur du Soudan français, assisté du général MARCHAND. Ce comité, placé sous le haut patronage du président de la République, du président du Conseil, des ministres des Affaires étrangères, de la Guerre et des Colonies, du commissaire général des Troupes noires et des maréchaux de France, avait pour mission de faire ériger en métropole et en Afrique, un monument à la mémoire des soldats indigènes morts pour la France au cours de la 1ère guerre mondiale, « à l'aide des souscriptions des communes de France et des Amis des Troupes noires françaises ». Deux villes ont été rapidement retenues : Reims en métropole, et Bamako capitale du Soudan français ( actuel Mali ), sur les rives du Niger en Afrique. Aujourd'hui, La France ne compte plus 40 millions de Français. Vous nous avez confié le monument.
« Les tirailleurs sénégalais dans la Première Guerre mondiale » par le collège Montaigne - Académie de Bordeaux
Environ 161 250 tirailleurs africains et malgaches sont recrutés au cours de la Première Guerre mondiale. Le collège Montaigne revient sur leur mobilisation et leur mémoire. Les tirailleurs sénégalais dans la Première Guerre mondiale Les tirailleurs sénégalais ne sont pas nécessairement Sénégalais, ils sont recrutés dans toute l'Afrique noire aussi bien en Afrique de l'Est qu'en Afrique centrale et occidentale. Le terme « sénégalais » leur est donné du fait que le premier régiment de tirailleurs a été créé au Sénégal. En 1857 est créé le corps des tirailleurs sénégalais par un décret de Napoléon III. Entre 1914 et 1920 trente mille tirailleurs sont passés à Menton pour y être soignés. Soldats oubliés dont un fils de tirailleur d’Indochine, Gaspard M’Baye recherche et recense les identités et les régions d’origine. 1917 : l'Hécatombe des sénégalais au chemin des dames Au matin du 16 avril 1917, plus de 15 000 tirailleurs sénégalais s’élancent à l’assaut des crêtes du Chemin des Dames.
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