Mythes autour du viol. Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmes
Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmes Partie 1 : Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ? Partie 2 : Les conséquences pour la victime Partie 4 : Conséquences sur la propension au viol Partie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias Après avoir vu ce qu’étaient les mythes sur le viol, qui y croyaient, et ce qu’ils pouvaient entraîner sur le rétablissement des victimes, nous allons voir comment ils peuvent permettre de restreindre la liberté de toutes les femmes. « Une femme ne devrait pas sortir seule la nuit » entend-on souvent. Des injonctions et des conseils inappropriés Nous l’avons vu, les mythes sur le viol permettent de blâmer la victime et de déresponsabiliser l’agresseur1. Un climat de tolérance pour les agressions sexuelles Par ailleurs, les mythes sur le viol contribuent à un climat de tolérance pour les agressions sexuelles. Beaucoup de femmes ont peur de sortir seules la nuit Penser au viol diminue la confiance en soi de certaines femmes Conclusion 1. 2.
Mythes sur les viols. Partie 1: Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ?
Partie 2 : les conséquences pour la victime Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmesPartie 4 : Conséquences sur la propension au violPartie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias Contrairement à la légende, la plupart des viols ne sont pas commis par un étranger dans une petite ruelle sombre « Evitez de vous habiller comme des salopes si vous ne voulez pas vous faire agresser » Michael Sanguinetti, policier canadien « Un viol, c’est avec un couteau ou un pistolet » Ivan Levaï, grand journaliste «Tant qu’un homme n’est pas muni d’une arme, d’un couteau ou d’un revolver, une femme peut toujours se défendre » Catherine Millet, intellectuelle française Les Slutwalks sont nées en réaction aux propos de Sanguinetti Ces idées reçues (appelées « rape myths » ou « mythes sur le viol ») et leurs conséquences ont été étudiées par les sociologues et psychologues sociaux. Qu’est ce qu’un viol ? Dans plus de 75% des cas, la victime connaissait son agresseur5. Erratum 1. 3. 4.
Mythes autour du viol. Partie 4 : Les mythes sur le viol augmentent la propension au viol.
Partie 4 : Conséquences sur la propension au viol Partie 1 : Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ? Partie 2 : Les conséquences pour la victime Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmes Partie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias Les mythes sur le viol et les agressions sexuelles – ces croyances infondées qui transfèrent de l’agresseur vers la victime la responsabilité du viol – non seulement nuisent au rétablissement des victimes, mais en plus, servent de prétextes à limiter la liberté des femmes. Pour simplifier la lecture de l’article, nous utiliserons deux abréviations : – RP (« Rape proclivity ») pour « Propension au viol » – RMA (« Rape Myth Acceptance ») pour « Acceptation des Mythes sur le viol » Le viol de Lucrèce, Titien Qu’est ce que la propension au viol (RP) ? La propension au viol (RP) est le penchant pour le viol que manifestent certaines personnes. Par exemple : Il y a très peu de viols chez les Minangkabau Qu'est ce qui motive les violeurs ? 1.
Violence Normale Supérieure
Nous ne parlons qu’en nos noms, ce qui ne signifie pas que ce que nous disons n’a aucun sens. Notre discours est marginalisé, ce qui ne signifie pas qu’il est fictif. Nous sommes un groupe de personnes assignées femmes et de personnes trans, qui subissons dans nos vies et dans le cadre de nos études à l’ENS (Ecole Normale Supérieure), des oppressions et agressions sexistes, lesbophobes, transphobes et biphobes. Notre parole est collective et anonyme, parce que nos conditions de vie dans cette école ne nous permettent pas de montrer nos visages. Une pétition circule en effet depuis le jeudi 12 janvier, qui vise à nier la véracité des faits que nous dénonçons. « Aidez-nous à montrer qu’en tant qu’élèves et étudiants, nous aimons notre école et nous y sentons bien ! Ces violences sont niées, tues, taboues. Apolitisme = hypocrisie Les comportements homophobes ne sont pas la seule conséquence de l’apolitisme revendiqué des BDE. « Elles n’attendaient que ça ! « Nous », ce micro-monde
Laura Bates: Everyday Sexual Assault
Once, I was walking down the street when a group of men came up behind me. I didn't turn around. There was plenty of room on the pavement for them to pass by. I'd like to say that I screamed; that I put him in his place there and then and articulately delivered a cutting speech that shamed him into apologising. The Everyday Sexism Project was designed to document instances of normalised, everyday sexism experienced by women worldwide to prove the enormous scale of the problem. "First job, first day. "Dancing in crowd at festival, guy slaps arse. "Younger sister and I were groped on a water slide by a man when about eight and nine years old. "Twice in pubs in Newcastle. "Aged 14 had bum slapped by man in supermarket. "Random grabbed my breasts in the street in broad daylight. What is even more shocking is the overwhelming frequency of these incidents. "At least once a week and often much more, regardless of what I wear, where I am, how I behave. "On Tuesday, out for a run.
ZONES
Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger. Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. J’ai travaillé avec de très nombreux groupes de femmes et de filles un peu partout en Europe et en Amérique latine. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille. Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Si vous avez ouvert ce livre, c’est sans doute parce que vous voudriez savoir quoi et comment faire face à la violence. Bon !
La honte doit changer de camp ! | Viol : la honte doit changer de camp !
ZONES
Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger. Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille. Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Si vous avez ouvert ce livre, c’est sans doute parce que vous voudriez savoir quoi et comment faire face à la violence. Rassurez-vous, après avoir lu ce livre, vous ne verrez pas des dangers partout, vous ne serez pas devenue paranoïaque. Bon !
Témoignage : J'ai été victime de violences conjugales
— Publié le 10 octobre 2012 Un an et demi. Voilà aujourd’hui ce qui me sépare de lui ; ça peut paraître peu mais en dix-huit mois, tellement de choses ont changé dans ma vie… maintenant je suis heureuse. Écrire mon histoire, la raconter et le dénoncer, lui et tous ces autres, je n’y avais pas songé avant. Honte d’être moi, trop naïve. Je ne veux pas qu’on me regarde comme une victime, car je ne veux pas engendrer la pitié dans mon entourage, c’est pourquoi beaucoup ne savent rien de ce qui m’est arrivé. Un an et demi plus tard, alors que la page est tournée, au fond je sais qu’on n’oublie jamais. Maintenant que vous connaissez la fin de cette histoire, intéressons nous au commencement. Il était une fois un prince charmant… J’avais 17 ans tout juste quand je l’ai rencontré à une soirée entre amis, au réveillon du Nouvel An. Il était l’ami idéal, un peu trop même : il a fait en sorte d’aimer les choses que j’aimais. De la violence conjugale psychologique… C’était un grand maître du chantage.