Abdallah House - Redesigning a Home Philosophie de la forêt Avec Thoreau à Walden Henry Thoreau a dit un jour à Walt Whitman qu’il «ressemblait étrangement aux Orientaux.» C’est encore plus vrai de Thoreau lui-même – et ce, à plusieurs niveaux. Car s’il aimait «baigner sa tête», comme il disait, dans la «cosmogonie splendide» de la Bhagavad-gît–a (hindoue), il y a aussi en lui du taoïsme (chinois) et un humour proche du zen (japonais). Il lui arrive de comparer les eaux de l’étang de Walden à celles du Gange et de voir au cours de ses excursions autour de Concord, dans la Nouvelle Angleterre, «les steppes de Tartarie». Il se meut dans une géographie culturelle complexe… Les États-Unis sont d’abord une utopie. Thoreau ne cherche pas une utopie, il crée une atopie. Concrètement, sociologiquement, Thoreau a tâté de beaucoup d’occupations avant de se tourner vers la forêt. Rien de tout cela ne le satisfaisait vraiment. Or, qu’est-ce qu’une vie complète? Ce n’est évidemment pas – mais est-ce si évident pour tout le monde? En Forêt-Noire Ah! Là-dehors.
Générateur de Prix. Le meilleur moyen de connaître le coût réel de votre projet La bibliothèque des cabanes - La bibliothèque des… - Cabanenbois Philosophie de la forêt Durant ce séminaire, nous allons tenter ensemble de suivre quelques chemins de culture, quelques pistes de pensée, quelques sentiers du sentir. Dans mon esprit, cela ne se sépare pas. Sentir est la base. S’il n’y a pas de sensations pour motiver la pensée, celle-ci risque d’être abstraite et le savoir qui en résulte ne concernera pas l’être tout entier. Avant de commencer, j’aimerais également insister sur le fait qu’un séminaire n’est pas un endroit où l’on obtient forcément des résultats. Le lieu où nous sommes – la forêt des Ardennes – ayant dicté le thème de ce séminaire, en guise d’introduction j’aimerais évoquer deux approches des Ardennes: celle d’Arthur Rimbaud qui, comme chacun sait, a erré dans ces régions à partir de Charleville et celle de William Shakespeare, telle qu’on peut la découvrir dans sa pièce As you like it (Comme il vous plaira). Approches des Ardennes Non, plus ces boissons pures, Ces fleurs d’eau pour verres; […] Mais fondre où fond ce nuage sans guide, – Oh!
Construire passif peut-il rimer avec prix compétitif ? - Bâtiment © Atelier Michel Jolyot Immeuble de 13 logements passifs, implanté à Bétheny, près de Reims Sur les projets passifs français, on parle de surcoût ou de surinvestissement par rapport au BBC. En Belgique, où le concept est plus répandu, le coût de construction d’un bâtiment passif peut être inférieur à celui d’un immeuble standard. Pour son premier chantier de logements collectifs à viser la labellisation « passif », Habitat 62/59 Picardie aura dépensé plus que pour ses précédents projets labélisés BBC-Effinergie. Le coût de construction (hors honoraires) des immeubles d'habitation en cours de réalisation à Béthune (62) devrait s'élever à 1400 euros HT le m². Ce surinvestissement semble se concentrer sur quelques lignes de bordereaux de prix. En France, l'exigence du "Passif" necessite des équipements onéreux et peut coûter cher aux artisans L'importance du coût des vitrages et des VMC double flux se retrouvent également sur un projet passif implanté en Champagne-Ardenne.
Tribu Vivace Walden ou la vie dans les bois Quand j’écrivis les pages suivantes, ou plutôt quand j’en écrivis le principal, je vivais seul dans les bois, à un mille de tout voisinage, dans une maison que j’avais bâtie moi-même, au bord de l’Étang de Walden, à Concord, Massachusetts, et je ne devais ma vie qu’au travail de mes mains. J’habitai là deux ans et deux mois. A présent me voici pour une fois encore de passage dans le monde civilisé. Je n’imposerais pas de la sorte mes affaires à l’attention du lecteur si mon genre de vie n’avait été, de la part de mes concitoyens, l’objet d’enquêtes fort minutieuses, que d’aucuns diraient impertinentes, mais que, loin de prendre pour telles, je juge, vu les circonstances, très naturelles et tout aussi pertinentes. L’existence que mènent en général les hommes est une existence de tranquille désespoir. Il semble à d’aucuns que le territoire de la vie humaine ait été en entier parcouru par leurs prédécesseurs, monts et vaux tout ensemble, et qu’il n’est rien à quoi l’on n’ait pris garde.
Passivhaus Institut Introduction à Walden ou la vie dans les bois "En octobre 1913 j’allai parler à André Gide d’un livre, écrit en langue anglaise, paru en Amérique vers 1854, alors récemment venu ma connaissance, livre qu’il me semblait expédient de faire lire à nos compatriotes. C’est plus tard, et même tout récemment, que j’ai appris qu’il s’agit du livre classique des Américains, du livre de classe de la jeunesse américaine, et qu’à lui comme aux autres ouvrages du même auteur nous devons aujourd’hui le goût de la vie au grand air, de la culture physique, du camping et de tout ce qui nous rapproche de la nature, de la vie naturelle. Il est grave de prendre seul la responsabilité qui consiste à affirmer le premier à son pays la valeur d’une oeuvre étrangère. Or, incident qui me paraît valoir d’être ici mentionné, André Gide, avant que j’eusse prononcé nom d’auteur ni titre d’ouvrage, mais sur la nature du bien que je lui disais des deux, sourit, porta la main à sa poche, en tira un livre, qu’il me tendit.
Institut de la Maison Passive, Passivhaus Institut