Sortir de l'euro. Mais comment ? Beaucoup, notamment à gauche, continuent de croire qu’on va changer l’euro. Qu’on va passer de l’euro austé¬ritaire présent à un euro enfin rénové, progressiste et social. Cela n’arrivera pas. Il suffirait d’évoquer l’absence de tout levier politique en l’état d’incrustation institutionnelle de l’actuelle union monétaire européenne pour s’en faire une première idée. Mais cette impossibilité tient surtout à un argument beaucoup plus fort, qui s’exprime à la manière d’un syllogisme. Majeure : l’euro actuel procède d’une construction qui a eu pour effet, et même pour intention, de donner toute satisfaction aux marchés de capitaux et d’organiser leur emprise sur les politiques économiques européennes [1]. 1. 2. La gauche-qui-continue-d’y-croire n’a donc le choix qu’entre l’impuissance indéfinie... ou bien l’advenue de cela même qu’elle prétend vouloir éviter (le retour aux monnaies nationales), sitôt que son projet de transformation de l’euro commencerait à être pris au sérieux !
Chez Moscovici, le mot impôt est sorti de la langue française! Pierre Moscovici - WITT/SIPA Du même auteur Conférence de presse ce matin à Bercy. Une fonctionnaire s’adresse à la trentaine de journalistes dans la salle, dont certains assez chenus sur un ton péremptoire : « je forme le vœux que la presse se fera l’écho des réductions de dépenses, parce que les impôts, on en a déjà beaucoup parlé… » Nous voici prévenus : à Bercy, le mot impôt est devenu une grossièreté, et les journaux doivent suivre le mouvement ! Bien sûr il y a des dispositifs positifs, au premier rang desquels la réindexation du barème de l’impôt sur le revenu. La copie est déjà à revoir La surprise du jour est venue du Haut conseil des fiances publiques, présidé par Didier Migaud, premier président de la cour des comptes.
Impasse Michéa, par Frédéric Lordon Rien d’étonnant à ce que Jean-Claude Michéa, depuis son Impasse Adam Smith jusqu’à ses Mystères de la gauche, reçoive un accueil des plus bienveillants chez les commentateurs de droite, du Figaro à Valeurs actuelles en passant par L’Express. Que certains à gauche lui trouvent quelque charme est plus surprenant. Frédéric Lordon dissipe ici avec vigueur et humour les malentendus qu’une lecture superficielle des écrits de Michéa peut produire. En jeu : rien de moins que notre rapport à l’histoire et à la situation contemporaine, et la possibilité d’y intervenir. (Article paru dans RdL la Revue des Livres n° 12, juillet-août 2013.) A propos de : Jean-Claude Michéa, - L’Empire du moindre mal. - Le Complexe d’Orphée. - Les Mystères de la gauche. L’auteur de l’article : Frédéric Lordon est directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne. Il y a des gens avec qui être en désaccord est une fête. Le refus du « progressisme », prisonnier qui s’ignore du Progrès
Réglementer la finance, une forfanterie sans suite, par Dominique Plihon « Cette année a été extrêmement difficile, en particulier pour les plus vulnérables de nos concitoyens. Mais nous nous attaquons en réalité aux causes profondes du problème : la santé des finances publiques s’améliore. Les économies les moins compétitives obtiennent de meilleurs résultats. Le secteur financier est en cours d’assainissement. Notre structure de gouvernance s’améliore. Nous ne crions pas victoire, mais il existe des raisons d’être optimiste et je pense que les investisseurs et les partenaires le reconnaissent. » Ainsi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso se réjouissait-il, le 14 décembre 2012, de l’accord sur l’union bancaire conclu au Conseil européen de Bruxelles. Débordées par une crise financière qu’elles n’ont pas su maîtriser, les autorités européennes s’agitaient depuis des mois pour tenter de réformer leur système de supervision bancaire. Quand le politique remplace l’administratif Toujours à la merci des spéculateurs
Notes de lecture capitalisme et servitude Il faut lire Frédéric Lordon Frédéric LORDON ? L'un des économistes atterrés, le trublion du Monde Diplo, le structuraliste énergétique (et même énergique ! ), le Spinoziste Percutant, le spécialiste des OPA hostiles, le Directeur de recherche au CNRS qui parle de la "paluche baladeuse" de Mâme Le Pen, le prof qui fait des cours sur le Conatus et les affects tristes et joyeux dans le Marché de l'art... Il faut lire Frédéric Lordon, ne serait-ce que pour retrouver le sourire. Il faut lire Frédéric Lordon - Introduction I - « Faire faire : La servitude volontaire n’existe pas » II - « Joyeux automobiles : Les apories du consentement » Conclusion Notes de bas de page Références bibliographiques Pour commencer sur l'Arbre à Palabre, je vous propose ma petite lecture (réductrice et orientée) de "Capitalisme, Désir et Servitude", livre paru fin 2010. Donc, ma lecture de :Frédéric LORDON, "Capitalisme, désir et servitude. Syntagme poétique ? La suite Références bibliographiques*************
Le marché boursier marocain : de la léthargie à la modeste relance boursière - Amina TOUROUGOU Université Hassan II - Aîn Chok Mémoire de fin d'études : « Le marché boursier marocain : de la léthargie à la modeste relance boursière » Amina TOUROUGOU Promotion 2006 - option Economie et Gestion Sous la direction de : M. La rédaction de ce mémoire m'a permis de rencontrer des gens nouveaux, qui m'ont apporté beaucoup d'aide et de soutien dans mes recherches et que je souhaite aujourd'hui remercier. Tout d'abord, je tiens à remercier mon directeur de mémoire M.Hilal, qui est en grande partie à l'origine de réussite de ce mémoire, et qui m'a encadré tout au long de mon travail. Au cours de cette année, une autre personne a fortement influencé mes choix quant à l'orientation de mon mémoire et à l'intérêt que je porte à tout ce qui touche au domaine de la bourse et notamment le domaine d'investissement boursier. considère, dans un tout autre domaine, parmi cette catégorie de gens particulièrement compétents. C'est à vous, mon die que je dédie cet humble travail. Merci mon dieu. Sommaire