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Vous allez être déçus : le « djihad du sexe » en Syrie n’a jamais existé !

Vous allez être déçus : le « djihad du sexe » en Syrie n’a jamais existé !
Après avoir inventé le concept d'infiltrés, pour enlever aux Syriens avides de liberté leur appartenance à la communauté nationale, et après avoir qualifié les opposants ayant pris les armes pour assurer leur légitime défense de gangs armés, de terroristes et de takfiris, la propagande du régime syrien a inventé, à la fin de l'année 2012, un nouveau concept. Rendu public pour la première fois sur la chaîne de télévision libanaise Al-Jadid - totalement inféodée à Damas comme le montre la présence à la tête de son service politique de la journaliste Maria Maalouf -, et immédiatement repris par certains médias favorables au pouvoir en place à Damas, ce nouveau concept était destiné comme les autres à heurter et paralyser les opinions publiques occidentales. Le cheikh al-Arifi et le texte de "son" twitt Il permettait d'imputer des comportements choquants aux combattants dont l'armée, les moukhabarat et les chabbihas de l'Armée populaire syrienne ne parvenaient pas à avoir raison.

L'opposition syrienne va devoir compter sur ses propres forces Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Hélène Sallon (Beyrouth, envoyée spéciale) Le revirement des Etats-Unis, qui ont suspendu leur projet de frappes contre le régime de Bachar Al-Assad dans l'espoir que celui-ci consente à placer son arsenal chimique sous contrôle, a assommé l'opposition syrienne. "Pour notre peuple, c'est un lâchage, constate Burhan Ghalioun, l'un de ses dirigeants. On espérait un véritable engagement, une prise de conscience face à cette guerre menée par Bachar Al-Assad, la Russie et l'Iran. Burhan Ghalioun ne mâche pas ses mots. L'opposition syrienne se retrouve donc dans l'obligation de redéfinir sa stratégie. Le général Salim Idriss, chef de l'Armée syrienne libre (ASL), a réclamé aux pays soutenant la rébellion d'augmenter leurs livraisons d'armes. "L'Occident ne pouvait refuser de suivre la voie diplomatique avant de frapper, tempère Ayman Abdel Nour, le rédacteur en chef du webzine d'opposition All4Syria.

Ceylanpinar, ville turque déchirée par la guerre en Syrie LE MONDE | • Mis à jour le | Par Guillaume Perrier (Ceylanpinar (Turquie), envoyé spécial) En une fraction de seconde, les cuillères s'arrêtent de tourner dans les verres de thé et les conversations sont suspendues. Un tir de mortier vient de résonner à quelques centaines de mètres de la rue principale de Ceylanpinar, un petit bourg turc situé à la frontière avec la Syrie. "C'est devenu trop dangereux, parfois c'est une pluie de balles et de roquettes qui s'abat sur nos maisons. Cette ville peuplée à 70 % de Kurdes et à 30 % d'Arabes vit depuis plus d'un an au rythme des combats violents qui font rage, côté syrien, entre les miliciens kurdes d'Abdullah Öcalan et les djihadistes du Front Al-Nosra. Sükrü Kahraman a eu moins de chance.

L’attaque de Ma’aloula moins menaçante pour les chrétiens que certaines couvertures médiatiques Le 4 septembre 2013, un attentat-suicide revendiqué par Jabhat al-Nusra - un groupe djihadiste syrien apparu durant la révolution, au début de 2012, et ayant prêté allégeance à al-Qaïda, au début de 2013 - a détruit le plus important point de contrôle de l'armée régulière à l'entrée de Ma'aloula, un village de quelques milliers d'habitants situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Damas. Une dizaine de soldats ont péri dans l'explosion d'une bombe actionnée par un kamikaze, Abu Haytham al-Urduni, un combattant originaire de Jordanie. Ma'aloula L'attentat a été suivi d'une opération plus vaste, menée par différents unités rebelles. Pourquoi Ma'aloula et pourquoi maintenant ? On est en droit de se demander ce qui a conduit les combattants de ces unités à se rendre maître de la bourgade, au terme d'une opération dont ils ne pouvaient pas ne pas savoir qu'elle serait source d'émotion - pour ne pas dire plus - en Syrie et bien au-delà parmi les chrétiens du monde entier. Frantz Glasman

Syrie: François Hollande pour des livraisons d'armes "contrôlées" aux rebelles SYRIE - François Hollande a assuré jeudi à Bamako que la France livrerait des armes à l'armée de libération de la Syrie (ASL) mais "dans un cadre contrôlé" et "élargi avec un ensemble de pays". S'exprimant lors d'une conférence de presse, à Bamako, le président français a déclaré: "les Russes livrent régulièrement (des armes), mais nous, nous le ferons dans un cadre élargi, avec un ensemble de pays et dans un cadre qui peut être contrôlé car nous ne pouvons pas accepter que des armes puissent aller vers des jihadistes" et non à "l'ASL". À LIRE AUSSI :» Syrie : pourquoi la France se retrouve sur le banc de touche» Syrie : dialogue de sourd entre la France et la Russie» Un milliard de dollars pour détruire les armes chimiques selon Assad

Syrie: des jihadistes d'Al-Qaïda chassés Des combattants kurdes syriens ont chassé les groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda d'une localité frontalière de la Turquie à la suite de violents combats, rapporte aujourd'hui l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les comités de protection du peuple kurde (YPG) ont expulsé les combattants du Front Al-Nosra et de l'Etat islamique islamique en Irak et au Levant (EIIL), représentant Al-Qaïda en Syrie, ainsi que d'autres groupuscules extrémistes de la localité de Ras al-Ein, par laquelle les jihadistes transitaient entre la Syrie et la Turquie. "Au moins neuf combattants d'Al-Nosra et de l'EIIL et deux combattants kurdes ont été tués dans les combats en 24 heures dans la ville", a précisé l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales et militaires. Les affrontements ont commencé lorsque des combattants d'Al-Nosra ont attaqué une patrouille de combattantes kurdes, qui est parvenue à s'enfuir, a expliqué Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH.

Syrie : les membres d'Al-Qaïda s'en prennent aux rebelles INTERNATIONAL - La présence des islamistes radicaux semble se renforcer en Syrie. Azaz, une ville au nord-ouest du pays, est notamment tombée mercredi 18 septembre dans la soirée aux mains de l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL), une branche d'Al-Qaïda. Fait significatif, ce n'est pas contre le régime de Damas que ce groupe djihadiste a remporté son combat mais contre les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), le bras armé de la Coalition nationale syrienne. Si vendredi 20 septembre les deux protagonistes ont annoncé avoir conclu un accord de trêve, le calme risque cependant de ne pas durer. Le conflit pourrait alors ouvertement adopter cette nouvelle configuration dans laquelle s'opposent rebelles, islamistes et régime. Al-Qaïda n'en est pas à son coup d'essai Un fait surprenant qui n'est pourtant pas une première. Des attaques qui arrangeraient bien Damas Une situation qui arrangerait bien Damas, d'après Mathieu Guidere. Une stratégie très bien organisée

Syrie : les Etats-Unis veulent contrer les groupes islamistes Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le président Obama s'est dit "très inquiet" que la Syrie devienne une enclave des extrémistes, lors de l'étape jordanienne de sa tournée au Proche-Orient, et a promis une aide au royaume confronté à l'afflux de réfugiés syriens. "Les extrémistes prospèrent dans une situation de chaos, prospèrent en cas de vide du pouvoir", a déclaré M. Selon le Wall Street Journal, la CIA accroîtrait son rôle en Syrie en fournissant des informations à certains groupes rebelles, afin de contrer la montée en puissance des groupes islamistes, le Front djihadiste Al-Nosra en particulier. La CIA recueillerait également des renseignements sur des islamistes radicaux en Syrie en vue de les liquider ultérieurement par des frappes de drones, rapportait il y a peu le Los Angeles Times. Washington participerait à l'entraînement des rebelles syriens La CIA pourrait utiliser des drones contre des islamistes radicaux en Syrie

Syrie : à Atmé, entre révolution et désenchantement LE MONDE GEO ET POLITIQUE | • Mis à jour le | Par Christophe Ayad - Atmé, envoyé spécial Accroché à flanc de colline, ce campement sera peut-être un jour la cité de l'Atlantide de la révolution syrienne : un rêve intact et englouti, le témoin d'une folle et vaine ambition. Huit tentes militaires sont alignées sur ce terrain en pente. En contrebas, se trouve un espace d'entraînement équipé de cordes tirées entre les pins, de barbelés pour apprendre à ramper, d'un mini-mur d'escalade et d'un stand de tir. Tout est en parfait état, même la cuisine et la salle d'eau communes bâties en dur. Mais ce campement impeccable est vide. La brigade 309 n'existe plus. Abou Mahmoud était officier de la sécurité militaire à Alep. Son camp est installé sur un terrain familial, au sommet d'une colline dominant un joli vallon boisé traversé par un ruisseau. Une fois prêt, son groupe a commencé à combattre en juin. C'est à Alep qu'il a perdu ses illusions. En décembre 2012, Abou Mahmoud a jeté les armes.

En Syrie, l'irrésistible ascension des islamistes du front Al-Nosra LE MONDE | • Mis à jour le | Par Christophe Ayad Le docteur Osman Al-Haj Osman est connu de tous ceux ayant mis une fois les pieds dans Alep en guerre. Il dirigeait l'hôpital Dar Al-Shifa, le seul dans lequel les rebelles et les civils des zones bombardées par l'armée gouvernementale pouvaient se faire soigner. La clinique privée a été détruite le 21 novembre 2012 dans un raid de l'aviation syrienne. Mercredi 13 mars, le praticien a été arrêté sur ordre du tribunal islamique, mis en place par les groupes armés rebelles à Alep. L'incident, qui n'est pas le premier de ce genre dans les zones libérées de Syrie, a soulevé une vague de protestation sur les réseaux sociaux et parmi les révolutionnaires en raison de la notoriété du médecin. Le praticien a été libéré dès le lendemain, jeudi 14 mars. Regarder la chronologie interactive Deux ans de guerre sanglante en Syrie A la différence de leurs homologues irakiens, les djihadistes syriens ont veillé à ne pas se mettre à dos la population.

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