La pédagogie active : Freinet, Montessori, Steiner... Développer l'attention et la Concentration Descriptif : Proposer aux élèves, tout au long de l'année, des activités simples, ne nécessitant pas de déplacements, dans le but de recentrer l'attention : • par un moment de chant, • par des activités de rythme • en se dégourdissant les jambes (se promener dans la classe quelques minutes) • par des exercices de gymnastique, tout en restant en place, à leur table : rectification de la posture, redressement de la colonne vertébrale, étirement, mouvement de doigts. • par des exercices respiratoires : ouvrir d'abord les fenêtres. Respirer lentement, bouche fermée, pendant cinq secondes, retenir l'air deux secondes dans les poumons, puis expirer lentement, par la bouche, pendant cinq secondes ; garder les poumons vides deux secondes encore avant de reprendre une inspiration, longue de huit secondes. • Faire des séquences courtes. • Proscrire les explications orales, souvent trop longues, mais montrer des documents, des images, utiliser le tableau, faire manipuler les élèves.
Document sans nom Si je laisse de côté, un instant, les observations, lectures, travaux et réflexions qui constituent mon quotidien, depuis bien longtemps maintenant, sur la question des apprentissages… si je mets entre parenthèses la multitude de données, stabilisées ou embryonnaires, minutieusement recueillies et rigoureusement collectées par les psychologues, les sociologues, les anthropologues et les didacticiens sur ce que c’’est « apprendre »… si je me demande ce que, dans ces conditions, je peux dire sur cette question, qui soit vraiment essentiel à mes yeux… alors, de toute évidence, c’est en termes de « principes » qu’il faut que je m’exprime. Des « principes » qui renvoient tout autant à des expériences qu’à des valeurs, des « principes » qui ressaisissent ce en quoi « apprendre » est, au-delà des « faits », un « événement » proprement humain dont l’apparente banalité cache le caractère profondément mystérieux – j’allais dire miraculeux. -o0o- Philippe MEIRIEU
Freinet et/ou Montessori ? - à tâtons Freinet et Montessori : un même matérialisme pédagogique mais deux conceptions distinctes de la liberté. Comment Célestin Freinet et Maria Montessori envisagent-ils la liberté de l'enfant ? Plutôt que de comparer les deux corpus, j’ai choisi un raccourci : étudier le jugement de Freinet lui-même sur son illustre devancière. Célestin Freinet appuie le jugement d’Adolphe Ferrière qui loue Montessori d’avoir « appliqué la première la méthode de choix libre de l’enfant ». « D’autres, avant Mme Montessori, avaient vu le rôle que devait jouer la spontanéité dans une éducation bien comprise. Il ajoute[3],[4] que « La trouvaille géniale qui a illustré le nom de Mme Montessori est justement d’avoir rendu pratique, au moins dans une certaine mesure, l’auto-éducation des jeunes enfants. » Freinet cite la voie poursuivie par l’auteure de Pédagogie scientifique : Mais la pédagogue italienne prétend avoir fondé scientifiquement son matériel de telle manière qu’il apparait définitif.
viedoc | 16 conseils et outils pour une curation professionnelle efficace - viedoc Effectuer sa propre curation web ou réseaux sociaux peut être efficace quelque soit le logiciel utilisé, en obéissant à quelques règles de base: La méthodologie 1. Identifier son public Qui cherchez-vous à attirer? Quel genre de relation souhaitez-vous construire? 2. A partir de la détermination du public que l’on souhaite attirer, en fonction de leurs intérêts et besoins, et de vos propres objectifs d’affaires, le choix des sujets du contenu est déterminant. 3. Un bon curateur peut être vu comme un professionnel de la sélection et au final de la fourniture d’informations de qualité: Créer un taux d’engagement plus fort passe par une fidélisation des lecteurs. 4. Hors de question de diligenter un stagiaire présent pour trois mois. 5. Utiliser son nom comme curateur et non le label de l’entreprise permet de fidéliser un lectorat dans une relation moins artificielle et froide que celle du branding traditionnel, de personne à personne. 6. 7. 8- N’oubliez pas le SEO Les outils 1- Scoopit
Journal des apprentissages, réflexivité et difficulté scolaire Nous remercions Virginie Collin et Fabrice Elbaz, dont les pratiques de classe ont permis les analyses proposées dans cet article. Merci également à Alain Maillard pour ses suggestions éclairantes et son précieux concours dans la mise en place de la recherche. 1 Ces démarches, particulièrement encouragées par les programmes du cycle 3 de l’école primaire de 20 (...) 1Une tendance récente de l’évolution des programmes scolaires et des pratiques d’enseignement est une exigence croissante – et de plus en plus précoce – de réflexivité. 2Cette évolution est ambigüe. 3Mais on pourrait aussi voir dans la vogue des démarches réflexives une généralisation à l’ensemble du système scolaire d’exigences jadis réservées au secondaire long et des pratiques langagières qui y sont privilégiées – un « code élaboré » selon Bernstein (1975) – en continuité avec les dispositions langagières des classes moyennes supérieures (Lahire, 1993). Jeudi 11 janvier Lundi 8 janvier Lundi 12 février Mardi 6 mars
Freinet et la coopération Les pratiques de Célestin Freinet, comme celles de tous les éducateurs qui se revendiquent de lui, s’inscrivent bien sûr fortement dans les perspectives coopératives. Quelles positions a-t-il prises sur ce sujet dans ses écrits ? Ce que l’on retient le plus souvent de la pédagogie Freinet, c’est la part accordée à la coopération. Quand Freinet parle de coopération Le thème de la coopération est abordé précisément dans trois textes de Freinet. En 1929, dans un article intitulé « Les coopératives scolaires », il prend parti dans le cadre d’un débat qui oppose, au sein même du mouvement de l’école émancipée, adversaires et partisans des coopératives scolaires. Tout d’abord, la coopérative a une fonction pédagogique. La coopérative scolaire se justifie aussi dans une perspective politique. En 1944, dans L’école moderne française, Freinet aborde de nouveau le thème de la coopération, en décrivant très précisément le déroulement d’une séance du conseil des élèves. Ce que Freinet ne voit pas
Enseigner plus explicitement : l'essentiel en quatre pages Ce que dit le prescrit Le référentiel de l'Éducation prioritaire (« enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maitrise du socle commun »), comme les programmes 2015 des cycles 2, 3 et 4, avec de nombreuses occurrences du terme «explicite», s’accordent sur la nécessité « d’enseigner plus explicitement ». Nombre de modalités sont recommandées au fil des pages : expliciter des techniques, des pratiques, des attentes, des règles, des stratégies, des démarches, des savoir-faire, des implicites dans la compréhension des textes, des connaissances préalables aux apprentissages... Autant d’ambitions à confronter aux contraintes des situations de classe… Mais quelle en est la genèse conceptuelle ? Des cadres théoriques différents Depuis quelques années, le vocable « pédagogie explicite » est utilisé par plusieurs courants de recherche au risque de malentendus : Les savoirs scolaires ne sont pas une somme de connaissances à accumuler dans la tête des élèves.
Marc L*** Mis en ligne le mercredi 7 janvier 2009 ; mis à jour le mardi 28 avril 2009. Bon annniversaire, Marc. Le 5 décembre 2008, tu fêteras tes vingt-neuf ans. J’ai eu un peu peur, au début, d’avoir un problème de source. Alors, Marc. Revenons à toi. On n’a pas parlé de musique. J’ai triché, une fois : pour avoir accès à ton profil Facebook (ce qui m’a bien aidé pour la suite), j’ai créé un faux profil et je t’ai proposé de devenir mon « ami ». Je pense à l’année 1998, il y a dix ans, quand tout le monde fantasmait déjà sur la puissance d’Internet. À la demande de l’intéressé, ce texte a été entièrement anonymisé et modifié (villes, prénoms, lieux, etc.) à la différence de la version parue dans Le Tigre en papier, dont seuls les noms propres des personnes citées étaient anonymisés.
La chronique de Véronique Soulé : L'empathie pour mieux vivre ensemble à l'école Docteur en sociologie et en psychologie, maître de conférences à l’Université du Maine au Mans, Omar Zanna (1) a notamment publié Apprendre à vivre ensemble en classe (Dunod, 2015) et a coordonné l’ouvrage Corps et climat scolaire (Revue EPS, avec C Veltcheff et P-Ph Bureau, 2016). Il défend la nécessité d'éduquer à l'empathie dans une école qui accueille un public de plus en plus hétérogène où, pour bien apprendre, il faut savoir vivre ensemble. Pourquoi est-ce si important de développer l'empathie à l'école ? Avec l'ouverture sur le monde, l'immigration et les différentes cultures qui s'y côtoient, l'école accueille des enfants de plus en plus divers. Qu'est-ce que l'empathie dans le domaine scolaire ? Il y a l'empathie cognitive: il s'agit de se représenter ce que se représente l'autre, de comprendre la manière dont il fonctionne. Il y a aussi l'empathie émotionnelle: c'est ce qui passe dans les relations face à face, entre les corps qui expriment des émotions. Véronique Soulé