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Bibliothèque nationale de France - Berlioz - La voix du romantisme

Bibliothèque nationale de France - Berlioz - La voix du romantisme

Le 28 Juillet : La Liberté guidant le peuple L'insurrection populaire du 27, 28 et 29 juillet 1830 à Paris, ou Les Trois Glorieuses, suscitée par les républicains libéraux contre la violation de la Constitution par le gouvernement de la seconde Restauration, renverse Charles X, dernier roi bourbon de France et met à sa place Louis Philippe, duc d'Orléans.Témoin de l'évènement, Delacroix, y trouve un sujet moderne qu'il traduit méthodiquement en peinture mais avec la même ferveur romantique que pour la Guerre d'Indépendance grecque. Un acte patriotique Tout, que ce soit dans la nature, dans une croisée d'ogive gothique, dans un félin, dans un voyage, dans une passion humaine, ou dans un événement qui change le cours de l'histoire et inverse les rapports de force artistiques, exalte l'imagination de Delacroix et le plonge dans une émotion profonde qui s'exprime aussitôt dans la peinture d'une manière personnelle et chaque fois renouvelée. Une Révolution parisienne Un sujet moderne Bibliographie

Jules Massenet | Lectura : portail des Bibliothèques de Rhône-Alpes C’est à Montaud que naît Jules Massenet, quatrième enfant d’Alexis et d’Adélaïde Royer de Marancour, sa seconde épouse, le 12 mai 1842. Le petit Jules quitte Saint-Etienne à l’âge de 6 ans. Il n’y reviendra qu’une cinquantaine d’années plus tard, devenu un compositeur célèbre. Donnant une interview au Scribner's Magazine en 1893, Jules Massenet déclare : « Mon père était maitre de forges et c’est à lui que l’on doit l’invention de ces énormes marteaux qui écrasant l’acier avec une force extraordinaire transformaient les barres de métal qui devenaient en un instant faux ou faucilles. Non, Alexis n’était ni Bourdon, ni Nasmyth, les vrais inventeurs du marteau-pilon, mais un des protagonistes de la révolution industrielle, à laquelle le bassin stéphanois a tant contribué. C’est la carrière industrielle du père qui fonde le rapport du fils à sa ville natale.

La Mort de Sardanapale Ce tableau confirme le désir de Delacroix de s’inscrire dans la lignée des maîtres tout en se permettant des audaces. La fusion de la couleur et de l’arabesque et l’énergie qui s'en dégage, peuvent occulter, à première vue, la méthodique et douloureuse préparation qui a précédé l’exécution. Magnifique et si gigantesque qu’il échappe aux petites vues, selon Victor Hugo, il marque un tournant décisif dans la carrière de l’artiste et de son époque. Mon massacre n°2 Inspiré par le Sardanapale de Byron, Delacroix élabore ce tableau à partir d’autres sources antiques (Diodore de Sicile), contemporaines (Victor Hugo ou Rossini) et plus subtiles comme la sculpture étrusque, la miniature persane et les mœurs indiennes. Une des plus belles plumes de mon chapeau Opposées à l’immobilité du maître, pareilles à celles de Corrège ou de Rubens, convulsées d’horreur, les femmes se donnent la mort avant d’être égorgées par officiers et esclaves. Mon Waterloo, ou le Beau sublime contre le Beau idéal

Le Radeau de la Méduse Œuvre majeure dans la peinture française du XIXe siècle, Le Radeau de la Méduse fait figure de manifeste du Romantisme. Il représente un fait divers qui intéressa beaucoup Géricault pour ses aspects humains et politiques, le naufrage d’une frégate en 1816 près des côtes du Sénégal, avec à son bord plus de 150 soldats. Le peintre se documenta précisément puis réalisa de nombreuses esquisses avant de camper sa composition définitive qui illustre l’espoir d’un sauvetage. Un fait d'actualité Géricault s’inspira du récit de deux rescapés de La Méduse, frégate de la marine royale partie en 1816 pour coloniser le Sénégal. La dissection du sujet Géricault a beaucoup préparé la composition de ce tableau qu’il destinait au Salon de 1819. Un parfum de scandale Le Radeau de Géricault est la vedette du Salon de 1819 : « Il frappe et attire tous les regards », (Le Journal de Paris) et divise les critiques. Bibliographie

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