La Génodique - La musique et les êtres vivants
I- Génodique 1- Protéodies A) Qu’est ce qu’une protéodie ? Lors de la synthèse des protéines, l'interaction codon-anticodon qui s'effectue dans le ribosome vérifiant la complémentarité des bases de l'ARNm et de l'ARNt donne lieu à l’émission d’ondes d’échelle. Par le calcul, Joël Sternheimer a établi la fréquence de ces ondes d’échelle correspondant aux 20 acides aminés utilisés par le corps humain, ce qui lui a fourni 10 fréquences distinctes. Sternheimer a constaté que lorsqu’on joue l’enchaînement dans le domaine audible des fréquences des acides aminés d’une protéine, on observe une augmentation de la synthèse de cette protéine. La validité de son travail dans ce domaine a été reconnue par un jugement de la chambre de recours de l'Office Européen des brevets en date du 8 mars 2004. B) Importance du tempo, volume sonore, temps d’exposition. a) Temps d’exposition Le temps d’exposition quotidienne de la plante à la protéodie à une grande importance sur son efficacité. b) Volume sonore
Musique : la fréquence bien-être : Un cerveau mélomane
Selon le psychologue américain Howard Gardner, la créativité musicale est l’une des fonctions fondamentales du cerveau, au même titre que le langage et la logique mathématique. Au Centre de neurobiologie de l’apprentissage et de la mémoire de Californie, le physicien Gordon Shaw et la psychologue Frances Rauscher ont mené une expérience auprès d’une cinquantaine d’enfants de 3 et 4 ans, répartis en trois groupes : pendant huit mois, le premier groupe a reçu des cours individuels de piano et de chant ; le deuxième, des cours d’informatique; le troisième n’a reçu aucune formation spécifique. Les enfants ont ensuite subi des tests de reconnaissance spatiale (arrangement de puzzles, assemblages de volumes, mise en couleurs d’éléments en perspective, etc.). Par ailleurs, une équipe de chercheurs chinois vient de démontrer qu’en stimulant la mémoire, l’apprentissage de la musique favorisait celui du langage. Initier les enfants à la musique classique ne peut donc que leur être profitable.
La musique et la dopamine
La quête du plaisirPar Véronique Drolet Il est maintenant prouvé que le bien-être causé par la musique est vraiment tangible contrairement à la musique elle-même ! Classique, jazz, punk, pop, hip-hop, rap, soul, métal...la musique est présente dans toutes les sphères de la société actuelle. Puisqu’elle est si populaire, on peut alors se demander si elle contribue réellement au bien-être physiologique de chacun ? Après avoir déterminé de quelle façon elle agissait sur notre organisme en créant de la dopamine, nous verrons qu’elle peut aider le renforcement positif des émotions. En janvier 2011, une équipe de chercheurs de l’Institut neurologique de Montréal a découvert que la musique peut faire sécréter de la dopamine, ce neurotransmetteur qui procure un bien-être lié à la quête du plaisir et à sa satisfaction. Le bien-être par le renforcement positif
I- Musique et corps humain - Le cerveau et la musique
Bien que l’expérience ne soit pas une preuve, car nous n’avions pas les instruments de mesure nécessaires, ni assez de coureurs pour confirmer les résultats, nous avons pu distinguer une nette tendance. Nous avons donc pu faire les suppositions suivantes : La performance est optimisée par l’écoute d’une musique, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une musique rythmée. Inconsciemment, nous calquons le rythme de nos foulées sur celui de la musique. Nous courons donc plus vite avec de la musique rythmée, ce qui entraîne une plus grande fatigue et donc augmente le rythme cardiaque. Or, lorsque l’on écoute de la musique calme, il semblerait que le corps calque inconsciemment ses battements cardiaques sur la pulsation de la musique. Les études du Dr Costas Karageorghis, de l’université de Brunel, et son livre À l’intérieur de la psychologie du sport, ont confirmé nos conjectures. C/ Le traitement de maladie, de nouvelles recherches
La musicothérapie - Les effets de la musique sur l'organisme
B) La musicothérapie Définition a musicothérapie est une thérapie en tant que telle, qui induit des états émotionnels pour nous donner certains nombres d’indications sur lesquels on va pouvoir travailler et améliorer principalement des troubles psychosomatiques (troubles mentaux pouvant se répercuter sur la santé physique). Dans la musicothérapie, la musique ainsi que la voix ont une action sur les glandes endocrines. Prenons l’exemple de l’aide à l’enfantement avec la musique cité plus haut. Des expériences ont été réalisées avec l’ocytocine. _Diminution de l’agressivité _Augmentation de la sociabilité _Plus grande résistance à la douleur _ Baisse de la tension artérielle _Augmentation de l’appétit _Comportement maternelle chez les femelles La production laitière utilise aussi la musique pour que les vaches soient plus détendues, et donc produisent plus de lait (d’après une étude scientifique britannique). _Des organes des sens (l’ouïe en ce qui nous concerne) _Des organes internes _Nos pensées
TPE sur le son : interprétation par le cerveau
1) Le chemin des signaux électriques Comme nous l’avons vu précédemment, pour qu'un son arrive de l'oreille jusqu'au cerveau, l'oreille interne envoie l'onde sonore sous forme de décharges électriques jusqu'au cerveau par l'intermédiaire du nerf auditif (ou cochléo-vestibulaire) se trouvant dans le tronc cérébral. [Fig. 3.1] Chemin emprunté par le signal électrique(Cliquez pour voir l'original) Les influx nerveux sont donc transmis au nerf auditif (nerf cochléaire ou cochléo-vestibulaire), qui vont les amener aux centres auditifs du cerveau par le tronc cérébral : les décharges nerveuses passeront par le nerf cochléaire avant d’arriver dans le noyau cochléaire qui commence à déchiffrer le son : il permet de définir son type (cri, alarme, paroles…) puis dans le thalamus où il se fait un important travail d’intégration (préparation d’une réponse motrice, vocale par exemple). De même, le cerveau permet la coordination entre les deux oreilles. 2) Traitement du son 3) Effets sur le corps humain
Article - Un compositeur ou un virtuose a-t-il l'oreille absolue ?
Hervé Platel est professeur de neuropsychologie à l'Université de Caen. John Bock est anthropologue à l'Université de Californie, à Fullerton, aux États-Unis. Avoir l’oreille absolue est encore vécu par nombre de musiciens comme la compétence qui distingue le musicien « authentique » du musicien « fabriqué » par le labeur de l’exercice. Le musicien de génie aurait nécessairement ce don, les autres ne pouvant prétendre se hisser qu’au niveau de bon exécutant. Cette tyrannie sociale de l’oreille absolue a ainsi favorisé la création de nombreuses écoles ou associations privées lucratives qui promettent à l’apprenti musicien de décrocher ce sésame sans lequel il ne peut espérer faire carrière. Apprentissage ou prédisposition ? L’oreille absolue est la capacité d’identifier et de nommer instantanément une note musicale, sans aucune référence, sans que l’on vous donne le la.