Portraits d'un Nouveau Monde Comment une entreprise devient l'affaire de toute une ville Ceralep fabrique des isolateurs électriques en céramique utilisés par les réseaux à très haute tension. Installée dans la vallée du Rhône depuis 1921, elle exporte dans le monde entier. A Saint Vallier, dans la Drôme, tous les habitants ont un parent, un ami qui a travaillé dans cette usine qui marque l'entrée du bourg. En 2004, après sa liquidation judiciaire, une cinquantaine de salariés ont décidé de la faire redémarrer. Les salariés deviennent actionnaires Pour la renaissance de l'entreprise, beaucoup ont donné de l'argent à l'Association des amis de Ceralep. La coopérative, un remède à la crise du capitalisme ? Six années plus tard, qu'est devenue Ceralep ? 21 000 coopératives en France L'expérience de Ceralep est singulière, mais elle n'est pas isolée. Crédits France Télévisions Direction des programmes : Patricia Boutinard Rouelle Aurélie Hamelin (Responsable du projet) Aurélie Taguet Direction des services interactifs : narrative
Coopérateurs plutôt que chômeurs ! Des salariés menacés de licenciement reprennent sous forme de coopérative leur entre prise en difficulté. En dépit de multiples obstacles. Dans l'atelier Le Vacher, Khider parle de la renaissance de son entreprise d'une façon qui peut sembler caricaturale: "Que du bonheur qu'avant on n'avait pas!" Pour cet ouvrier maroquinier, "avant" , c'était l'époque où il touchait le Smic à travailler pour un patron. Jusqu'au début 2003, quand l'entreprise a déposé son bilan. Née dans les années 40, Le Vacher a connu une certaine notoriété avant de traverser des temps difficiles dus à la concurrence des cuirs importés et au boom des similicuirs bon marché. Grâce aux conseils du réseau Scop Entreprises, qui fédère les 1 700 Scop françaises, et à son Union régionale, ils s'initient aux règles de fonctionnement des coopératives. Une dizaine d'employés préfère empocher leur indemnité de licenciement. Dans l'atelier, l'organisation du travail s'est améliorée. Le casse-tête du financement Réanimations Notes
Les coopératives Longo Maï en France : autogestion et solidarité internationale Longo Maï (du provençal « que ça dure longtemps ») est un réseau de coopératives d’élevage, d’agriculture, d’artisanat et de petite industrie implantées en France, Suisse, Autriche et Allemagne, qui existe depuis plus de 30 ans. C’est un réseau assez difficile à décrire formellement car riche en expériences sociales et humaines et porteur d’une dynamique régionale et internationale rarement développée par d’autres coopératives en Europe. Eléments historiques Parmi leurs principes fondamentaux, toujours d’actualité à Longo Maï, on peut citer la forme coopérative, l’autosubsistance par l’agriculture et l’élevage, la gestion commune de l’énergie et des besoins de base, l’organisation d’une production artisanale et industrielle collective adaptée à des niveaux de consommation locaux, puis régionaux et européens, le partage des tâches entre hommes et femmes, le rejet du salaire et l’autogestion. Dynamique sociale et construction du réseau Succès de la campagne pour la filière laine
FaSinPat Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Logo de FaSinPat FaSinPat, d'abord connue sous le nom de Zanon, est le nom de la coopérative qui administre la fabrique de tuile en céramique dirigée par les travailleurs eux-mêmes. Elle se situe dans le sud de l'Argentine, dans la province de Neuquén et est l'une des plus importantes du « Mouvement argentin d'usines récupérées par les travailleurs » (Movimiento nacional de fábricas recuperadas por los trabajadores), qui prône l'autogestion. C'est l'abréviation de Fábrica Sin Patrones qui signifie « Usine sans patrons » en espagnol. Création de l'Usine[modifier | modifier le code] L'usine, d'abord baptisée Zanon, fut ouverte aux débuts des années 1980 par Luigi Zanon, tandis que l'argentine était sous régime dictatorial. Fermeture de l'usine Zanon et prise de contrôle par les travailleurs[modifier | modifier le code] Intérieur de l'usine en 2005 Au départ, Luigi Zanon ne s'opposa pas à la prise de pouvoir des travailleurs.
Trois Scop au microscope Ils détiennent des parts dans leur entreprise, élisent leur patron, touchent des bénéfices quand tout va bien: tous travaillent dans des Sociétés coopératives et participatives (les Scop dans le jargon). Ce statut, qui chapeaute une entreprise classique (SARL ou SA), existe depuis longtemps. Et comme l’explique un chef d’entreprise, il existe autant de modes de fonctionnement de Scop que de sociétés. En pratique, faire vivre la démocratie au sein d’une entreprise ne s'avère pas de tout repos. Libération.fr passe à la loupe trois Scop, de différentes tailles et dans des secteurs d’activité distincts. Oonops, 12 salariésLe patron, plus un gérant qu'un «cowboy solitaire» François Mellan (photo Libé.fr) Voilà huit ans que François Mellan est à la tête d'Oonops, petite agence de création de sites Web dans le XIe arrondissement parisien. Ici, pas de véritable hiérarchie. Oonops est née des cendres d'une entreprise qui a brusquement mis la clé sous la porte, après le décès du patron. Photo DR
La recette de Chèque Déjeuner Son patron dit souvent que sa voix ne compte pas plus que celle de la standardiste et qu’il peut se faire virer chaque année. Première Scop de France, Chèque Déjeuner est la vitrine du mouvement coopératif. La preuve qu’on peut croître de 20 % par an et rivaliser avec les multinationales des titres restaurants (Sodexo et Accor) tout en restant fidèle aux valeurs de l’économie solidaire. Trotskistes. En pleine diversification, ce groupe de plus de 1 800 salariés basé à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) fait néanmoins figure d’exception. Avec Acome, un fabricant de câble normand de 1 450 salariés, Chèque Déjeuner est l’unique Scop française ayant atteint cette taille. Chez Chèque Déjeuner, où le taux de syndicalisation atteint 70 % (se syndiquer est un «devoir», selon la charte de l’entreprise), les fruits de la croissance viennent récompenser ceux qui en sont à l’origine. «Cela aurait freiné notre développement et c’est financièrement impossible, dit Landriot. Voter. Christophe ALIX
YOUPHIL Trente ans, 40 salariés, un tirage à 111.000 exemplaires. Pour ses trente ans, Alternatives Economiques, "le second mensuel économique français", s’offre une nouvelle maquette… et se porte bien. Ce miracle économique dans un secteur en crise s’incarne dans un modèle peu courant dans la presse*: la Scop, société coopérative de production. Concrètement, ce statut implique que les écarts de salaire sont moins importants que dans les entreprises traditionnelles. En 2010, la moyenne des 5 salaires les plus élevés s'élevait ainsi à 5889 euros, et celle des 5 plus faibles à 1886 euros. Mais surtout, être une Scop signifie que les grandes orientations du journal sont définies en commun. L’image est évidemment caricaturale, le statut coopératif n’excluant pas les rapports hiérarchiques au sein de l’entreprise. Un journal qui appartient à ses salariés Cette volonté de contrôle par les salariés est le choix du fondateur Denis Clerc, qui conserve encore aujourd’hui une forte influence.
Montauban. La nouvelle vie d'Oxygène Intérim 82 a débuté - Emploi formation Entreprise de travail temporaire d'insertion, Oxygène Intérim 82 vient de changer de statuts et d'adopter ceux d'une société coopérative ouvrière de production (Scop). Jean Souleil qui a troqué depuis peu de temps son titre de directeur d'association pour celui de gérant de Scop (ça ne modifie en rien son quotidien bouillonnant !) n'est pas un ingrat. Avant même d'évoquer les tenants et les aboutissements du changement de statuts qui a impacté les fondements de l'entreprise de travail temporaire d'insertion Oxygène Intérim 82 il tient par-dessus tout à louer le comportement d'un « conseil d'administration qui nous a soutenus durant onze années sans la moindre faille et avec beaucoup d'enthousiasme ». Aujourd'hui, Oxygène Intérim 82 qui a vu le jour officiellement le… 11 septembre 2000 est forte de 11 salariés répartis sur les sites de Montauban (67 avenue Gambetta), Grisolles (166 route d'Au camville) et Castelsarrasin (4 rue de l'égalité).
Une scop, pourquoi ? - Coop-alternatives Erreur La page demandée n'existe pas. Retour à l'accueil SCOP agyRem Conseil - Un positionnement original Entreprise sociale et solidaire, agyRem Conseil est un cabinet coopératif de prestations intellectuelles qui exerce plusieurs activités… Société de services et d'ingénierie de projets ; Cabinet de conseil généraliste ; Agence d'évaluation des politiques publiques, sociales et médico-sociales ; Bureau d'études pluridisciplinaires ; Organisme de formation professionnelle. … en totale indépendance… Le cabinet accompagne ses clients, entreprises, institutions publiques et acteurs de l’ économie sociale et solidaire , notamment dans les secteurs de la santé , du social et du médico-social , en vue de promouvoir, de mettre en œuvre, d'évaluer et d'améliorer : la professionnalisation des organisations et de leurs membres ; la sécurisation et l'efficacité des projets ; l’insertion et le maintien des publics fragiles ; la prévention collective et la performance sociale. … là où son action est utile socialement… … dans une relation de coopération avec ses clients…
A la découverte d'une coopérative essonienne Économie. La Société de Travaux Publics et d’Entreprises Électriques (STPEE) est une SCOP essonnienne qui existe depuis 1936. Basée à Villebon-sur-Yvette, elle compte 190 collaborateurs et mise sur l’implication de ses salariés-sociétaires pour continuer son développement. Qui a dit que l’on ne pouvait pas entreprendre différement? N’allez surtout pas dire à Jean-Marie Kerherno, le président de la STPEE, que son projet d’entreprise est loufoque. STPEE est spécialisée dans les installations électriques. Jean-Marie Kerherno et en avant l’aspect participatif de son entreprise. « Si l’entreprise gagne de l’argent, ça va dans la poche des salariés » affirme-t-il, ce qui selon lui, « mobilise les salariés-associés, qui se sentent impliqués » . « Après tout, c’est leur entreprise » précise un président choisi lui-même par les salariés, en 1997.