Liberté, Egalité, Fraternité Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s'imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national. Estampe du XVIIIème siècle, représentantla devise de la République française ©Rmn Associées par Fénelon à la fin du XVIIème siècle, les notions de liberté, d'égalité et de fraternité sont plus largement répandues au siècle des Lumières. Lors de la Révolution française, " Liberté, Egalité, Fraternité " fait partie des nombreuses devises invoquées. A partir de 1793, les Parisiens, rapidement imités par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants : "unité, indivisibilité de la République; liberté égalité ou la mort" mais ils sont bientôt invités à effacer la dernière partie de la formule trop associée à la Terreur.
Le 14 juillet Chaque année depuis 1880, la République fête la Nation au milieu du mois de juillet. Que célèbre-t-elle exactement ? Comment la journée a-t-elle été choisie ? Quels en sont les enjeux ? Elle se construit sur le souvenir et la signification de deux événements révolutionnaires qui placent le peuple au cœur de l'action, à la fois acteur et objet, sujet et finalité. Cependant les faits portent leur propre histoire et interprétation, et font de la mémoire collective autour du 14 juillet, une reconstruction. Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, de l'événement au mythe. L'élévation au rang d'événement fondateur donne au 14 juillet 1789 une place singulière dans la mémoire nationale. L'événement connut en réalité deux réussites : l'une répond aux objectifs du peuple venu l'assiéger, l'autre à sa postérité. Prise de la Bastille le 14 juillet 1789, collection De Vinck (XVIIIe siècle)©BnF Au matin du 14, la foule se rend aux Invalides pour exiger l'accès aux armes. Le 14 juillet aujourd'hui
La Marseillaise A l'origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s'est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd'hui la plupart des manifestations officielles. Claude Joseph Rouget de Lisle chantant la marseillaisePaul Adolphe Rajon (XIXème siècle), BnF En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, un officier français en poste à Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin". Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l'insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle. Né en 1760 à Lons-le-Saunier, Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du génie mais a mené une carrière militaire assez brève. 1er couplet Refrain Quoi !
Le drapeau français Emblème national de la Cinquième République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics. Il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires. "Juillet 1830" le drapeau tricolore,Collection de Vinck (1830) ©BnF Le drapeau tricolore n'a pas encore son historien. Avant d'être drapeau, le tricolore fut cocarde. le Porte drapeau de la fête civiqueCollection de Vinck, (1795) ©BnF A l'automne 1790, l'Assemblée constituante décide que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteront un pavillon aux trois bandes verticales : rouge près de la hampe, blanc au centre et cette bande sera plus large que les autres, bleu enfin. Le drapeau tricolore disparaît avec le retour de la monarchie de 1814 à 1830. A plusieurs reprises, le drapeau tricolore fut menacé.
Liberté, poème de Paul Eluard Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J’écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J’écris ton nom Sur tous mes chiffons d’azur Sur l’étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J’écris ton nom Sur les champs sur l’horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J’écris ton nom Sur chaque bouffée d’aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J’écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l’orage Sur la pluie épaisse et fade J’écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J’écris ton nom Liberté. Paul Eluard
Qu'est-ce que la démocratie ? La démocratie est un régime politique dont le principe est celui du gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Il s’oppose à des régimes où le pouvoir est détenu par une seule personne, la monarchie absolue par exemple, ou par un petit groupe d’individus, ce que l’on appelle l’oligarchie. Plusieurs formes d’exercice du pouvoir par le peuple (l’ensemble des personnes ayant le statut de citoyen) sont possibles. On parle alors de démocratie directe ou de démocratie représentative, cette dernière étant la plus répandue. Dans le cadre d’une démocratie représentative, les citoyens élisent des représentants qui vont exercer le pouvoir en leur nom : ce sont des élus. Le droit de vote accordé aux citoyens ne suffit pas pour qualifier un régime politique de démocratique. De même, en démocratie, le principe du vote, qui veut qu’une majorité l’emporte sur une minorité, ne peut pas constituer le seul mode de prise de décision. Auteur : Agnès Maillard et Fatima Akkacha Production : 2016
Tableau à agrandir : La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix | L'histoire par l'image Achevé en décembre, le tableau est exposé au Salon de mai 1831. Il semble né d’un seul élan. Mais il découle des études faites pour les œuvres philhellénistes et d’une recherche nouvelle de détails et d’attitudes. La Liberté Elle remplace d’Arcole. Les gamins de Paris Ils se sont engagés spontanément dans le combat. L’homme au béret Il porte la cocarde blanche des monarchistes et le nœud de ruban rouge des libéraux. L’homme au chapeau haut de forme, à genoux Est-ce un bourgeois ou un citadin à la mode ? L’homme au foulard noué sur la tête Avec sa blouse bleue et sa ceinture de flanelle rouge de paysan, il est temporairement employé à Paris. Les soldats Au premier plan, à gauche, le cadavre d’un homme dépouillé de son pantalon, les bras étendus et la tunique retroussée. Le paysage Les tours de Notre-Dame, symbole de la liberté et du romantisme comme chez Victor Hugo, situent l’action à Paris. La couleur unifie le tableau. Achevé en décembre, le tableau est exposé au Salon de mai 1831.
démocratie Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Emprunté, via le bas latin , au grec ancien , demokratía, dêmos (« peuple »), kratos (« pouvoir »). démocratie \de.mɔ.kʁa.si\ féminin Régime politique dans lequel le peuple dispose du pouvoir souverain et l'applique en respectant des principes démocratiques (cadre constitutionnel stable, respect de l'opposition et des minorités, balance des pouvoirs, etc.). Enfin, c’est celui qui veut remplacer la loi tutélaire de la majorité par l'arbitraire tyrannique du petit nombre, faire le peuple esclave du parti & écraser la démocratie tout entière sous une despotique kakistocratie. — (Le Député de l'opposition, ce qu'il est, ce à quoi il sert, ce qu'il coûte, Paris : chez Dentu, 1867, page 21)La démocratie, cette grande pourrisseuse, est la maladie terrible dont nous mourons. […]. tyrannie de la majorité dictature
Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif
Qu'est-ce que la démocratie ? Dans la plupart des démocraties occidentales, les gouvernants sont choisis par des élections libres qui respectent 3 conditions : la libre adhésion d’un candidat à un parti de son choixle suffrage universel (hommes et femmes peuvent voter et chaque individu détient un vote)le scrutin libre et secret. L’exercice du pouvoir se fait par les élus du parti formant la majorité, qui forment le gouvernement, et qui ont la légitimité pour gouverner. Ce fonctionnement repose sur un consensus social : les citoyens doivent partager des valeurs de liberté, d’égalité, de civisme et de respect des droits individuels, garantis par des dispositions morales et juridiques socialement admises (le respect des lois, par exemple). Le statut de citoyen est également à considérer : à d’autres époques et en d’autres lieux, peu de personnes étaient considérées comme étant des citoyens.
Journalisme, éthique – Outils pour un débat sur la liberté d’expression Parmi les Midis critiques créés sur le campus de Grenoble depuis 2007, l’un d’eux eut lieu le 7 octobre 2009 et porta sur la liberté d’expression. Voici une manière, parmi bien d’autres, d’incrémenter un débat sur ce sujet au moyen de ressources médiatiques disponibles facilement. La séquence dura 1h15, et « pirata » du temps de cerveau disponible aux étudiants durant la pause déjeuner. Le Midi critique tel que je l’ai instauré est un petit détournement du temps de pause déjeuner. 1. préparer la carte mentale d’un sujet que je maîtrise. 2. choisir des séquences de films, documentaires, radios, réclames me permettant, presque sans trop de commentaires de ma part, de faire incrémenter le débat le long de ma carte mentale. Le seul maître mot était : faire en sorte que, sans que jamais personne ne se sente idiot, les étudiants repartent avec l’idée qu’un sujet peut s’avérer plus complexe qu’il n’y paraît. La menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes (art. Le groupe La Rumeur