Climat, OMC et accords de libre-échange ne font pas bon ménage ! Quelques jours après la conférence de l'ONU sur le climat et avant le 3ème round de négociations UE-Etats-Unis, l'OMC va tenir sa 9ème réunion ministérielle du 3 au 6 décembre à Bali (Indonésie). L'occasion de rappeler en quoi les politiques de libre-échange sont contraires aux exigences climatiques et de transition écologique et sociale. Dans une perspective de transition énergétique qui soit à la hauteur des exigences climatiques, le développement des énergies renouvelables tient un rôle important, même s'il n'est pas suffisant. Des politiques de sobriété et d'efficacité énergétique doivent y être adjointes de manière à ce que les énergies renouvelables ne soient pas un supplément d'âme au mix énergétique. Néanmoins, le développement des énergies renouvelables peut être facteur de décentralisation et de relocalisation de l'économie dans une perspective de satisfaction des besoins essentiels des populations. Pas à l'OMC. Pour qu'elle raison ? Ce cas n'est pas unique.
Stop the TPP and TTIP Tobacco giant Philip Morris is suing Australia for billions of dollars in lost profits because the government took action to reduce teenage smoking. Pharmaceutical giant Eli Lilly is suing Canada for $500 million, just because Canada has laws to keep essential drugs affordable. Worst of all, these cases are happening in secret international courts to which only corporations have access. Now, details are leaking of two global trade pacts (called the TPP and TTIP) that would massively expand the power of corporations to sue our governments. Countries from the US to Australia and from the EU to Canada are negotiating right now -- and some could be just days from signing up. Thousands of corporate lobbyists are helping to write these secret pacts -- but the public isn't allowed to see them. Our governments are meeting right now to lock a deal. Details are leaking of two global trade pacts that would massively expand the power of corporations to sue our governments.
OMC : un accord au profit des multinationales et des plus riches ! Tous les commentateurs saluent un accord historique qui aurait sauvé l'OMC et le multilatéralisme, tout en facilitant le commerce mondial au bénéfice des populations. A y regarder de plus près,le paquet de Bali va profiter aux multinationales, les pays pauvres devant se contenter de quelques promesses. Décryptage. La 9ème ministérielle de l'OMC à Bali (Indonésie) ne devait pas être une réunion de négociations. Le nouveau directeur général de l'OMC, Roberto Azevedo, souhaitait y arriver avec un accord finalisé que les ministres n'auraient eu qu'à valider. Aucun accord n'ayant été atteint lors de la dernière session de négociations à Genève, les négociations se sont poursuivies à Bali après un coup d'éclat médiatique d'Azevedo ayant déclaré que ce n'était ni plus ni moins que « l'avenir de l'OMC » qui était en jeu à Bali. Psychodrames habituels ! A chaque conférence internationale, son lot de psychodrames et conflits diplomatiques montés en épingle. Une « clause de paix » au rabais !
A Bali, l'OMC conclut un accord « historique » L'Organisation mondiale du commerce (OMC), réunie sur l'île indonésienne de Bali, a annoncé avoir approuvé samedi un accord sur la libéralisation des échanges commerciaux, le premier de son histoire. Lire notre analyse : Le sort de l’Organisation mondiale du commerce se décide à Bali « Approuvé », a déclaré le président de la réunion ministérielle, le ministre du commerce indonésien, Gita Wirjawan, samedi 7 décembre devant les délégués des 159 Etats membres lors de la réunion de clôture de la ministérielle. « Pour la première fois de son histoire, l'OMC a vraiment tenu ses promesses », a lancé peu après le directeur général de l'organisation, le Brésilien Roberto Azevêdo. « Nous avons remis le mot “mondial” dans l'Organisation mondiale du commerce. J'en suis très fier », a-t-il ajouté, avant de devoir marquer une longue pause pour retenir ses larmes. « Cet accord est déterminant. « Bali n'est qu'un début.
Censure - Quand les multinationales utilisent le droit pour faire taire leurs critiques Dimanche 15 décembre 2013 7 15 /12 /Déc /2013 14:26 Censure - Quand les multinationales utilisent le droit pour faire taire leurs critiques L'attaque n'est-elle pas la meilleure des défenses ? Face aux voix critiques qui mettent en lumière les atteintes aux droits occasionnées par leurs activités, de plus en plus d'entreprises répondent en leur intentant des procès. Dans son bilan annuel sur la responsabilité juridique des multinationales, le Centre de ressources sur les entreprises et les droits humains attire l'attention sur le phénomène des « procès stratégiques » initiés par les grandes entreprises pour faire pression sur les militants ou les syndicalistes qui dénoncent leurs agissements. Une pratique qui concerne aussi certains groupes français. © Liana Lopez/FlickrSiège de Chevron à Houston Poursuites (ou menaces de poursuites) contre des militants syndicaux, des lanceurs d'alerte, des activistes locaux, des journalistes ou des auteurs d'ouvrages...
Fair World Project: Take Action Fair Trade Is a Movement, Not a Market Niche: Tell brands that sell fair trade products to also support fair trade policies! First the good news: the fair trade marketplace is growing! Never before have there been more fair trade products at your supermarket, co-op, and online. The ugly: major corporations are supporting both fair trade market initiatives and free trade policies. Additionally, these companies have access to the elite 600 corporate advisors to the TPP, either directly (Starbucks) or through the same associations that advocated for TAFTA. Free trade policies have such a big impact on farmers and workers globally that, if passed as is, they will cancel out any benefits to farmers these same companies have created by buying fair trade ingredients. Tell Green Mountain Coffee Roasters, Starbucks, and Honest Tea that it is important to support fair trade policies if they are serious about fair trade.
Don’t Let Congress ‘Fast-Track’ Dangerous Trade Deals Corporations like Monsanto are pressing the President and Congress to fast-track international trade deals—deals that would allow corporations to sue entire countries in order to get what they want. If these deals are rammed through Congress, without scrutiny or debate, countries could lose their right to, among other things, regulate factory farms and genetically modified organisms (GMOs). Tell Congress: Don’t ‘fast-track’ undemocratic international trade deals! Then, follow-up with a phone call and tell your lawmakers that you oppose fast-track. Capitol Switchboard: 202-224-3121. What can Monsanto do about countries that don’t want its GMOs? “U.S. seed companies that for a decade have been struggling to break the deadlock over the authorization for the cultivation of their seeds now will be presented with the ultimate opportunity to change the entire process to suit their needs.” Monsanto likes the way we do things in the U.S. GMO labels are on the trade deal hit list, too.
Le bien commun : l'assaut final - Un documentaire de Carole Poliquin Nombreux sont ceux qui pensent qu’en France le projet de loi « Création et Internet » (ou Hadopi) n’est pas qu’une simple question technique et juridique pour endiguer le « piratage », mais se situe bien au delà, sur le front politique et sociétal de la défense des biens communs contre une « marchandisation » croissante des activités humaines, ici la culture[1]. C’est pourquoi il nous a semblé intéressant de proposer aux lecteurs de passage un « vieux » documentaire que vous n’avez peut-être pas eu l’occasion de voir à sa sortie en 2002 (durée : 1 heure). Il a pour titre Le bien commun : l’assaut final et a été réalisé par la québécoise Carole Poliquin (dont nous avons obtenu accord pour diffusion). Voici ce qu’en disait Bernard Langlois dans le journal Politis : Sur le fond, c’est une charge très argumentée, très démonstrative contre la mondialisation libérale, nourrie de reportages et de témoignages recueillis au Canada, au Mexique, aux États-Unis, en Inde, en France. Loaded: 0%
Sommet de l’Alena: le Mexique atelier des Etats-Unis et du Canada - France Le 7e sommet des leaders d’Amérique du Nord s'est tenu cette semaine au Mexique. Barack Obama, le Premier ministre du Canada Stephan Harper et le président mexicain Enrique Peña Nieto se sont réunis dans la ville de Toluca, à 80 km au nord de Mexico, pour stimuler le commerce entre les trois pays. Avec notre correspondant à Mexico, Patrice Gouy Vingt ans après la signature de l’Alena, l’accord de libre échange nord-américain, l’objectif de cette rencontre était d’identifier les priorités communes pour approfondir le libre commerce entre les trois nations. Le président Barack Obama comme le Premier ministre canadien, Stephan Harper, ont trouvé dans leur amphitryon un président totalement ouvert à leurs propositions de faire de cette région la plus dynamique du monde. Les dirigeants ont parlé macro-économie, finances, délocalisation, ouverture du secteur pétrolier et minier pour permettre une meilleure rentabilité des investissements nord-américains.