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Théorie de l'acteur stratégique

Théorie de l'acteur stratégique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie de l'acteur stratégique a été élaborée par Michel Crozier et Erhard Friedberg au cours des années 1970. Il s'agit d'une théorie centrale en sociologie des organisations, développée au sein de l'analyse stratégique. Elle part du constat suivant : étant donné qu'on ne peut considérer que le jeu des acteurs soit déterminé par la cohérence du système dans lequel ils s'insèrent, ou par les contraintes environnementales, on doit chercher en priorité à comprendre comment se construisent les actions collectives à partir de comportements et d'intérêts individuels parfois contradictoires. Au lieu de relier la structure organisationnelle à un ensemble de facteurs externes, cette théorie essaie donc de l'appréhender comme une élaboration humaine, un système d’action concret. Principes[modifier | modifier le code] En outre, le comportement des acteurs s'ajuste au comportement possible d'autrui en fonction des atouts dont il dispose.

Sociologie des organisations Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La sociologie des organisations peut se définir comme une branche de la sociologie qui étudie comment les acteurs construisent et coordonnent des activités organisées. Elle peut aussi se définir comme une science sociale qui étudie des entités particulières nommées organisations, ainsi que leurs modes de gouvernance et interactions avec leur environnement, et qui applique les méthodes sociologiques à l'étude de ces entités. Elle est à l'intersection de plusieurs disciplines, dont l'économie des organisations, le management et la théorie des organisations. Sens et enjeux[modifier | modifier le code] Sens du terme organisation en sociologie[modifier | modifier le code] Le terme organisation peut avoir trois sens distincts en sociologie : L'étude des organisations répond alors à une triple exigence : Enjeux[modifier | modifier le code] Les métaphores retenues par Morgan permettent de voir l'organisation : Trois auteurs vont se démarquer.

Rationalité limitée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La rationalité limitée est un concept utilisé en sociologie et en micro-économie. Il porte sur l'étude du comportement d'un individu (ici appelé acteur) face à un choix (l'achat d'un produit,...). Il suppose que l'acteur économique a un comportement rationnel, mais que sa rationalité est limitée en termes de capacité cognitive et d'information disponible. Dès lors, l'acteur va généralement s'arrêter au premier choix qu'il jugera satisfaisant. En d'autres termes, l'acteur est rationnel (s'il préfère A à B et B à C, on peut en déduire qu'il préfère A à C). On s'écarte alors de l'un des postulats premiers de la micro-économie, qui veut que l'acteur soit pleinement rationnel concernant la situation envisagée. Ce concept a été forgé par Herbert A. Thèse de Simon[modifier | modifier le code] Premier déblocage[modifier | modifier le code] Le comportement de l’homme est induit par l’information. Deuxième déblocage[modifier | modifier le code]

Théorie des organisations Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie des organisations est une discipline située à la limite entre l'Économie des organisations, la Sociologie des organisations, la gestion et la science politique. Elle s'intéresse aux organisations, aussi bien marchandes que non-marchandes, dans toutes leurs diversités (entreprise, hôpital, syndicat, association, administration, conventions, ...). Elle analyse leur fonctionnement, leur structure et leur développement à des fins de meilleure compréhension, en vue le cas échéant d'être en mesure de proposer leur correction ou amélioration. Les grands thèmes de cette discipline sont le pouvoir, les relations et rapports sociaux, l'analyse des configurations et la communication dans les groupes. Les voies d'approche et d'analyse des Organisations[modifier | modifier le code] Les sept images de l'organisation ( d'après Gareth Morgan ) Paradigmes de la théorie des organisations[modifier | modifier le code] Approche classique :

Attitude (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Attitude. L'attitude est « l'état d'esprit » d'un sujet (ou un groupe) vis-à-vis d'un autre objet, d'une action, d'un individu ou d'un groupe. Le savoir-être de quelqu'un. C'est une prédisposition mentale à agir de telle ou telle façon. Elle désigne surtout une intention et n'est donc pas directement observable. L'attitude est un concept indispensable dans l’explication du comportement social et une notion nécessaire dans l'explication des réactions devant une tâche. Il existe autant de définitions de la notion d'attitude que d'auteurs. Théorie tri-componentielle des attitudes : Rosenberg et Hovland (1960) Bien que la théorie tri componentielle des attitudes, comme beaucoup d'autres concepts majeurs de la psychologie sociale, fut une idée développée dès le début du siècle, nous nous reposerons sur la description qu'en ont fait Rosenberg et Hovland (1960). Portail de la psychologie

Auto-efficacité : le sentiment d'efficacité personnelle (Bandura, 1977, 1997, 2003) - Bloc-notes de Jean Heutte : sérendipité, phronèsis et atharaxie sont les trois mamelles qui nourrissent l'Épicurien de la connaissance ;-) Article mis à jour le 19 mars 2011 La théorie de l’auto-efficacité de Bandura (1977, 1997, 2003) entre dans le cadre théorique plus large de la théorie sociale cognitive (Bandura, 1986), dénommée ci-après TSC. La TSC stipule que « le fonctionnement humain est le produit d’une interaction dynamique et permanente entre des cognitions, des comportements et des circonstances environnementales. Dans ce modèle de ‘‘causalité triadique réciproque’’ (Figure 11, p. 89), nous sommes à la fois les producteurs et les produits de nos conditions d’existence » (Carré, 2003, préface in Bandura, 2003, p. En 1986, il expose ainsi son modèle de « causalité triadique réciproque » : En ce sens, la TSC s’inscrit dans une perspective de l’interaction (emergent interactive agency) par opposition à des paradigmes de l’action autonome ou de la réactivité mécanique. Figure 11Modèle de causalité triadique réciproque (Bandura, 1986) L’agentivité L'auto-efficacité Selon Carré (2003, préface in Bandura, 2003, p.

Interaction (sciences sociales) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une interaction est un échange d'information, d'émotion ou d'énergie entre deux agents au sein d'un système. C'est une action réciproque qui suppose l'entrée en contact de sujets. "[...] Les interactions sont des actions réciproques modifiant le comportement ou la nature des éléments, corps, objets, phénomènes en présence ou en influence." (Edgar Morin, 1977, p. 51[1]) Il est possible de définir l'interaction sociale chez les hommes comme une « relation interhumaine par laquelle une intervention verbale ou une attitude, une expression significative ou une action provoquent une action en réponse, qui retentit sur l'initiateur (échanges). » [réf. nécessaire] Celle-ci est fondamentale pour les individus et favorise les processus de neurogenèse[3]. Le terme d'interaction est souvent utilisé comme une contraction d'interaction sociale. Les interactions sont verbales ou non verbales (gestes, regard, attitudes...). Les interactions peuvent être :

Théorie des contraintes La Théorie des Contraintes (Theory Of Constraints ou TOC en Anglais) est un référentiel de connaissances, de méthodes et d’outils de management interdisciplinaires des organisations. L’auteur principal est Eliyahu M. Goldratt, avec d’autres contributeurs. La Théorie des Contraintes est focalisée sur l'identification de la contrainte d'un système, dans l'objectif d'en maximiser les performances. Histoire[modifier | modifier le code] Eliyahu M. L'objectif d'Eliyahu M. Mise en œuvre[modifier | modifier le code] La théorie des contraintes a pour principe fondamental que tout flux généré par une organisation est limité par un processus. Les cinq étapes clés de mise en œuvre de la théorie des contraintes sont : Identifier la contrainte.Exploiter la contrainte (augmenter son utilisation et son efficience).Subordonner tous les processus au processus contraint.Élever la performance de la contrainte (si nécessaire).Recommencer à l’étape 1. Notion de contrainte[modifier | modifier le code] Eliyahu M.

La théorie des représentations sociales La représentation sociale [2] est un mode spécifique de connaissance. Dans un groupe social donné, la représentation d’un objet correspond à un ensemble d’informations, d’opinions, et de croyances relatives à cet objet. La représentation va fournir des notions prêtes à l’emploi, et un système de relations entre ces notions permettant aussi, l’interprétation, l’explication, et la prédiction. Travailler sur une représentation, c’est : « observer comment cet ensemble de valeurs, de normes sociales, et de modèles culturels, est pensé et vécu par des individus de notre société ; étudier comment s’élabore, se structure logiquement, et psychologiquement, l’image de ces objets sociaux ». Herzlich (1969). Qu’est que la représentation sociale ? C’est à un sociologue Français que l’on doit l’invention du concept de représentation : Durkeim (1898). C’est à Moscovici (1961), que l’on doit reprise et renouveau des acquis Durkeimiens. Les constituants de la représentation sociale En conclusion

A. Bandura. Auto-efficacité. Le sentiment d’efficacité personnelle 1Albert Bandura est docteur en psychologie et enseigne à l’université de Stanford (Californie). Il est l’auteur de L’Apprentissage social (Mardaga, 1985). 2Depuis les années 80, Albert Bandura s’intéresse au sentiment d’efficacité personnelle. Ce concept s’inscrit dans le cadre de la théorie sociocognitive (théorie issue du béhaviorisme et du cognitivisme). Selon cette théorie, le fonctionnement et le développement psychologique doivent être compris en considérant trois facteurs en interaction : le comportement, l’environnement et la personne. Ces facteurs s’influencent réciproquement mais n’ont pas forcément le même impact. 3Le sentiment d’efficacité personnelle désigne les croyances des individus quant à leurs capacités à réaliser des performances particulières. L’expérience active de maîtrise est une des sources les plus influentes sur la croyance en l’efficacité personnelle car elle est fondée sur la maîtrise personnelle des tâches à effectuer.

Grand résumé de Socio-analyse des raisons d’agir. Études sur la liberté du sujet et de l’acteur, Québec, Presses de l’Université Laval, 2010 1Que la socio-analyse existe depuis plus d’un demi-siècle ne suffit évidemment pas à expliquer pourquoi j’ai, en ce qui me concerne, été amené à m’inscrire dans ce courant de pensée et à y élaborer ma propre démarche. C’est là le résultat d’un long processus de réflexion, commencé au début des années 1970, sur l’idée de « relation sociale », et inspiré depuis par l’évolution de la sociologie elle-même au cours des vingt ou trente dernières années. Pour des raisons qui me sont encore assez obscures – et qu’il faudra bien que j’élucide un jour ! –, la notion de « relation sociale » est, pour moi, une véritable obsession depuis quarante ans : je n’ai jamais cessé de construire et reconstruire ce concept, avant, pendant et après toute recherche empirique. 4C’est ici qu’intervient l’évolution culturelle de nos sociétés. 5C'est par la socio-analyse, démarche sociologique qui situe l’individu-sujet-acteur-libre au cœur de son approche, que je cherche à éclairer cette boîte noire.

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