Jonathan Franzen et Dave Eggers en croisade contre les réseaux sociaux | Une Vigie Rue89 Culture Mi-septembre, dans un texte publié dans le Guardian intitulé « Ce qui ne tourne pas rond dans notre monde moderne », l’écrivain Jonathan Franzen qui publie Franzen The Kraus Project, un recueil d’articles du pamphlétaire viennois du XIXe siècle Karl Kraus traduits et annotés par Franzen lui-même, prévient : « Pendant que nous tweetons, envoyons des textos et dépensons, le monde court à sa perte. » Ses cibles sont nombreuses dans le monde numérique : Apple, àTwitter, Jeff Bezos [le fondateur d’Amazon et nouveau propriétaire du Washington Post, ndlr]... Dans le New York Times, c’est Dave Eggers qui a la parole. Lire sur CourrierInternational.com
Réalité virtuelle : un véritable enjeu marketing pour les pros du tourisme Un déploiement matériel en 2016 (c) fotolia/ra2 studio Avec le lancement des pré-commandes d’Oculus le 6 janvier, la réalité virtuelle a été la vedette du Consumer Electronics Show de Las Vegas. HTC lance également son casque « HTC Vive », disponible à partir du 29 février. Les attentes concernant la réalité virtuelle en 2016 sont donc grandes. Un enjeu marketing L’avantage de la réalité virtuelle par rapport à des techniques de marketing plus traditionnelles est qu’elle permet déjà à l’utilisateur de « vivre » son voyage avant même de partir. La réalité virtuelle en action Autres articles Par rapport aux techniques de marketing classique, la réalité virtuelle permet donc de toucher plus facilement les utilisateurs et certaines destinations se sont déjà penchées sur la question.
Devoir de réserve et internet : Surfer sans déraper, réseauter sans dérailler «Il faut tourner sept fois sa souris dans la main avant d’écrire ! » prévient Alain Bartoli, président de l’ANDGDGARD (1). « Fondée sur la neutralité du service public et l’impartialité des agents, l’obligation de réserve impose à ceux-ci, même hors service, de s’exprimer avec retenue et de ne pas user de leur position pour donner poids à des choix personnels », pose le directeur général adjoint du conseil général du Gard, Samuel Dyens. Une illusoire impunité - Ce devoir de réserve prend, avec le web 2.0, un tour nouveau. En effet, son respect s’apprécie au regard de divers critères, dont la publicité donnée aux propos. Un comportement digne - Côté messagerie, même prudence : « L’adresse professionnelle engage la collectivité, elle ne doit ni véhiculer une information lui portant préjudice, ni se retrouver sur un espace d’expression politique ou confessionnel », rappelle Davy Miranda, président de l’Association des juristes des collectivités territoriales. Un pseudo, sinon rien !
Mise en valeur et aménagement de site et patrimoines archéologiques Aménagement de sites historiques et naturels La fouille pose la question du devenir du lieu. L'archéologie révèle des ruines, monuments fragiles et souvent difficiles à lire pour le visiteur. Un site archéologique est inscrit dans un paysage. Elaboration de programme d'aménagementValorisation paysagèreCréation de parcours de visiteAménagement, sécurisation et cristallisation des vestigesCréation d'un mobilier et d'une signalétique personnalisés (conception graphique, réalisation, pose) Voir la valorisation du site mérovingien de Tabariane Valorisation des collections archéologiques Le mobilier est bien souvent le seul élément matériel conservé pour illustrer un site archéologique. Rédaction du programme muséographiqueElaboration du dossier de consultationSélection du maître d'œuvreCréation d'exposition Voir la muséographie de l'exposition 'Barbares en Gaule du Sud' Publication et rapport scientifique La communication des découvertes est un devoir inhérent à tous chercheurs.
Splendeur et décadence du hall de gare : gérer les pas perdus, par Benoît Duteurtre Au-delà des professions de foi sur le développement durable et les avantages écologiques du rail, les grands administrateurs français ne semblent aimer ni les gares ni le train. Rien, en tout cas, de ce que le transport ferroviaire apporte de simple, d’accessible et de pratique dans la vie quotidienne. Depuis deux décennies, leur vrai modèle est l’avion, avec son système de réservation obligatoire (le fameux « Socrate », acheté à American Airlines), ses tarifs variables selon l’offre et la demande, ses cabines et ses places de plus en plus étroites, son obligation d’étiqueter les bagages (en attendant de les faire payer partout)... L’une des plus éclatantes démonstrations de cette mutation tient, probablement, dans l’édification de nouvelles gares en rase campagne — coques de verre et de béton qui font la fierté des élus locaux. Ces longs travaux, dissimulés derrière des bâches et des murs provisoires, auraient dû éveiller la méfiance. Enfin, le rideau s’est levé, le 21 mars 2012.
La culture du partage ou la revanche des foules Boulet, 4e de couv. de Notes, saison 1, Delcourt, 2009 (courtesy: Boulet). Au cours des années 1920, il devint évident que le cinéma était en train de modifier en profondeur le rapport des contemporains à la culture. L’adaptation des pratiques du théâtre à une nouvelle technologie et le succès mondial d’œuvres originales, notamment les films de Chaplin, furent perçus comme l’installation d’un nouvel art des masses . Nul mieux que Walter Benjamin, dans son célèbre article “L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique”, n’a dessiné l’opposition entre l’ancienne culture bourgeoise, appuyée sur le modèle de l’unicité de l’œuvre d’art, et les nouveaux médias d’enregistrement, imposant par la reproductibilité le règne des industries culturelles . Le cinéma n’a pas fait disparaître l’œuvre d’art. Mais il a doté d’une légitimité inédite les expressions de la culture populaire, contribuant ainsi au renouvellement des formes artistiques et à l’hybridation des cultures.
De la porosité entre industries culturelles et sciences historiques Image de synthèse réalisée par Ubisoft et utilisée dans le documentaire sur Venise récemment diffusé par France 3. Celle-ci a été publiée sur le page Facebook de France 3. Crédit Ubisoft. Une courte note qui me permet de rebondir sur d’anciens billets et de revenir sur des réflexions récentes. Ce micro-billet, qui prend plus la forme de signalement que d’une étude fouillée, fait suite à la récente diffusion sur France 3 d’un documentaire historique appartenant à la série L’Ombre d’un doute et présenté par Franck Ferrand. Le dernier numéro était en effet consacré à Venise et a, à plusieurs reprises, illustré la cité du XVe siècle par des images de synthèse, non pas extraites d’un docu-fiction ou d’un audiovisuel réalisé dans une approche historique ou patrimoniale, mais produites dans le cadre d’un jeu vidéo célèbre produit par la société canadienne Ubisoft, Assacin’s creed 2. Imprimer ce billet Mots clefs : bande dessinée, documentaire, image de synthèse, jeu vidéo Posté dans : Note
La Lune est pour demain. La promesse des images Selon Jean-Claude Schmitt, les usages visuels contemporains ne sauraient se comparer avec les pouvoirs de l’image médiévale. Au fondement de l’anthropologie chrétienne, celle-ci opère la médiation entre le visible et l’invisible: «En un mot, elle s’incarne suivant le paradigme central de la culture chrétienne.» (Schmitt, 2002). Issues de la froide rationalité d’un univers désenchanté, les images du XXe siècle ne semblent pas pouvoir rivaliser avec cet horizon. Pourtant, une compréhension plus affûtée du monde contemporain a montré à quel point cette rationalité n’était que le nom d’une nouvelle croyance (Stengers, 1993; Daston & Galison, 2007). Les effets de l’attraction Après un quart de siècle consacré au cinéma d’animation, les studios Disney entament au début des années 1950 un vaste processus de diversification. (1) L’Ile au trésor, 1950, Byron Haskin. (2) Le Désert vivant, 1953, James Algar. (3) Davy Crockett, King of the Wild Frontier, 1955. Prendre le réel de vitesse