Le piratage toucherait un ebook sur deux Sur les plateformes de téléchargement illicites, il n'est pas rare de trouver des catégories consacrées à la littérature et à la presse. À côté des rubriques "traditionnelles" qui proposent de pirater des films, de la musique ou des jeux vidéo figurent en effet des sections présentant des liens pour récupérer des journaux, des magazines, des romans, des bandes dessinées, des mangas ou des comics. La disponibilité de ces fichiers illustre-t-elle un quelconque essor du téléchargement illicite dans le secteur des e-books ? Selon Fabien Sauleman, le cofondateur de Youbox, "le piratage des livres numériques ne touche pas seulement les best-sellers et les auteurs connus. La situation aurait-elle à ce point changé par rapport à 2011, lorsque le syndicat national de l'édition écartait le recours à la Hadopi au motif que le phénomène était encore marginal ? Nuancer les résultats Cependant, il convient de nuancer fortement les conclusions du sondage de Youboox. ( photo : CC BY-NC-ND JISC )
Alléger la ville : des stratégies de lieux partagés Après les plateformes de crowdfunding urbain et les kits d’intervention urbaine, le groupe de travail “Alléger la ville” de la Fing poursuit la publication de ses conclusions sous forme de pistes d’innovation…Retour sur le désir d’hybridation du numérique dans l’espace urbain… Des lieux, oui ! Mais pour quoi faire ? Marine Albarede et Thierry Marcou esquissent une typologie de nouveaux lieux et de fonctions pour incarner nos nouvelles proximités et favoriser la création et l’innovation sous toutes leurs formes. Un monde, même de plus en plus numérique, a besoin de lieux : des lieux pour la rencontre, le travail collaboratif, des événements, de la médiation, des contacts client-usagers, des échanges, des formes d’apprentissage, du prototypage… Or dans un contexte de concurrence mondiale et de contrainte économique (et budgétaire en ce qui concerne l’action publique), on constate plusieurs tendances : Vous avez dit Lieux partagés ? Que permet un lieu partagé ? Image : que partage-t-on ?
L'édition française n'a pas fait sa révolution numérique L'absence d'un contrat d'édition modernisé, le prix unique du livre et un réseau dense de librairies expliquent en partie cette situation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux Jeudi 21 mars, à quelques heures de l'ouverture officielle du 33e Salon du livre, devait être signé au ministère de la culture le nouveau "contrat d'édition", qui fixe les conditions d'exploitation des œuvres par les éditeurs. Cela fait quatre ans que les professionnels du livre planchent sur ce texte. Il faut encore que le texte fasse l'objet d'un projet de loi, qui pourrait être présenté à la fin du printemps. Les Français n'ont dépensé en 2012 que 21 millions d'euros dans des e-books, soit 0,6 % du chiffre d'affaires du secteur (4,13 milliards d'euros), selon l'institut GfK. "Aux Etats-Unis, l'autoédition est intégrée dans les chiffres, cela les grossit. L'absence d'un contrat d'édition modernisé n'explique pas tout. Les professionnels avancent aussi des problèmes liés à l'offre. M.
Comparatif : les liseuses électroniques 01net le 03/01/11 à 18h10 sommaire En dépit d'une offre assez étoffée, les liseuses peinent à s'imposer en France. Pourtant ces petites tablettes sont de plus en plus abouties. La technologie employée par SiPix a tendance à assombrir les fonds de page (verts sur l'Orizon, le FnacBook et l'Oyo). Vous avez déjà une liseuse ? D'autres fonctions que la lecture De plus en plus fines et légères – et ce critère est véritablement à prendre en compte –, les liseuses tactiles et non tactiles embarquent généralement quelques fonctions de base comme un moteur de recherche, voire un système d'annotations (sauf pour les Bookeen). L'autonomie de ces appareils s'avère dans l'ensemble excellente, de l'ordre de 8 000 à 10 000 pages tournées, l'écran ne consommant que lors du feuilletage d'un ouvrage. En France, le format ePub s'est imposé, tandis qu'aux Etats-Unis c'est le format Amazon (.azw) qui domine. Liseuses couleur : attention au piège ! Très attendue, l'encre électronique couleur tarde à s'imposer.
[Dossier] Pourquoi l’ebook ne décolle pas en France Alors qu’en France, les tablettes envahissent petit à petit les foyers et font l’objet de multiples études, prévoyant une explosion des ventes à très court terme, les liseuses restent encore relativement discrètes. Et pour cause, les livres numériques peinent terriblement à se tailler une place dans les habitudes des consommateurs. Et ce, tout particulièrement en France. En effet, selon une récente étude publiée par le cabinet Kearney, les ventes d’ebooks ne représenteraient que 0,5% des ventes totales de livres dans l’Hexagone, contre 7% au Royaume-Uni et 20% aux Etats-Unis. Comment expliquer cet écart ? Quels sont les obstacles qui viennent freiner l’essor du marché des ebooks en France ? Ebooks : 12,5M € de CA en France, près de 2 milliards € aux Etats-Unis Toutes les études se rejoignent : la France accumule un indéniable retard sur le marché des ebooks. Prix moyen d’un ebook : 15 € en France contre 10 € dans le monde, la conséquence du prix unique Une offre encore peu étoffée
Paca Investissement signe avec six pôles de compétitivité Jacques Boulesteix, président de PACA Investissement (photo PI) FRANCE. PACA Investissement a signé, le 16 septembre 2013, une convention de partenariat avec six pôles de compétitivité : Optitec, Capenergies, Risques, Pégase, Novachim, SCS. Crée en 2010, PACA Investissement soutient les PME innovantes au niveau local, "à hauteur maximum de 50 % de fonds publics en partenariat avec un capital investisseur". Cette décision devrait permettre aux pôles de compétitivité de mieux défendre le financement d'entreprises adhérentes auprès de PACA Investissement.
Livre numérique : les éditeurs se déchirent Les professionnels français peinent à s'accorder sur la mise en place d'une plate-forme commune de distribution. Face à l'arrivée sur le marché des différents readers, comme le Cybook, les éditeurs doivent rapidement adopter une stratégie de distribution. Le livre électronique provoque une cacophonie dans le monde de l'édition française. Face à l'arrivée des différents readers, comme le Cybook, le Sony, ou le Kindle aux États-Unis ou encore le succès de l'iPhone, les éditeurs s'interrogent. Il y a un an Hachette Livre, filiale du groupe Lagardère, achetait pour quelques millions d'euros Numilog, premier agrégateur de livres numériques francophones et principale plate-forme de distribution de livres numériques en France, avec une offre de 43 000 titres, dont une majorité d'édition professionnelle. L'invitation à élaborer, à partir de Numilog, une plate-forme commerciale commune à la profession n'a pas été vraiment entendue. Les sirènes de Google » SFR lance le roman sur mobile
Qui achète des livres numériques ? L’équipement de tablettes et de liseuses augmente, les catalogues de livres numériques s’étoffent et la concurrence entre tous les acteurs du secteur est particulièrement incertaine. C’est pourquoi le moment est crucial pour observer les tendances majeures de la lecture et de l’achat de livres numériques. Le MOTif s’est associé au médialab de Sciences Po pour réaliser une analyse comparative des fonctionnalités de 20 plates-formes de vente d’ebooks et examiner la population actuelle des usagers de livres numériques. Sans surprise, les personnes interrogées présentent majoritairement un profil de "grand lecteur" ; la moitié, en moyenne, des livres qu’ils lisent sont au format numérique. Les difficultés se concentrent autour de quatre points : - la recherche d’information et de livres sur les plates-formes, - les difficultés de transfert et de téléchargement, - les difficultés liées à la mise en forme du texte, - la compatibilité des fichiers téléchargés sur les terminaux dédiés.
PwC: the U.S. consumer ebook market will be bigger than the print book market by 2017 Lots of different outlets are trying to project the size of the U.S. ebook market and how fast it’s growing. In its annual “Entertainment & Media Outlook,” set to be released Wednesday, PwC (PricewaterhouseCoopers) estimates that trade (consumer, not educational or academic) ebooks will drive $8.2 billion in sales by 2017 — surpassing projected print book sales, which it thinks will shrink by more than half during that period. Here’s how the firm thinks the trade print and ebook markets are going to evolve. Note that figures are projected from 2012 onwards. The total size of the trade book industry, PwC estimated, will be $16.1 billion by 2017 — smaller than it was in 2008, with ebooks not quite able to pick up the slack as the print market shrinks. PwC also projects that ebooks will make up 38 percent of all book sales — both trade and educational books — by 2017, from 16 percent today. PwC’s projections are roughly in line with those from other sources.