Le mouvement des Lumières. Synthèse rédigée à partir de vos travaux - Page des 1L1 Par Jean-Patrick Géraud (Lycée Robert Doisneau, Corbeil-Essonnes (91)) le 06 mai 2016, 19:56 - Lien permanent Les Lumières sont un mouvement intellectuel qui prend forme en Europe au XVIII° siècle. Ce mouvement est porté par des écrivains, des philosophes et des savants animés par un désir commun de faire évoluer la société en accroissant la somme de connaissances dont elle dispose. Les Lumières défendent un projet philosophique dont nous sommes, aujourd'hui encore et à plusieurs égards, les héritiers. Il est difficile de définir en quelques mots le vaste programme de ce mouvement. a) Les Lumières oeuvrent pour la tolérance, notamment dans le domaine religieux. b) Les Lumières défendent une certaine idée du progrès. c) Les Lumières s'intéressent à la place de l'individu dans la société. d) Les Lumières développent une conception universaliste de l'Homme. En France, on peut distinguer Montesquieu, Diderot et Voltaire (nous dirons également un mot de Rousseau).
La France championne du soutien scolaire privé On le sait, les études internationales l’attestent, les petits Français rencontrent de plus en plus de difficultés dans leurs apprentissages à l'école. «La France est, parmi les pays développés, celui dont les élèves en difficulté sont les plus nombreux. Comment compenser ces inégalités dans l’accès au savoir ?» Le Centre d’analyse stratégique – une institution dépendant du Premier ministre – pose la question dans une série de notes publiées mercredi. Les Français champions d'Europe La France est le premier marché de soutien scolaire privé dans l’Union européenne avec «un volume d’affaires de 1,5 milliard d’euros» en 2011. A l’opposé, en Europe de l’Est comme dans les pays d’Asie du Sud-Est, le soutien scolaire privé est très développé, à cause notamment de «la forte pression sur la réussite scolaire et professionnelle» mise sur les élèves. 1 500 euros par famille, en moyenne En grande majorité, les parents emploient directement des personnes à domicile pour aider leurs enfants.
Loi sur l'organisation de l'enseignement primaire du 30 octobre 1886 - Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Titre I - Dispositions générales Chapitre IDes établissements d'enseignement primaire Art. 1. - L'enseignement primaire est donné : 1° Dans les écoles maternelles et les classes enfantines ;2° Dans les écoles primaires élémentaires ;3° Dans les écoles primaires supérieures et dans les classes d'enseignement primaire supérieur annexées aux écoles élémentaires et dites « cours complémentaires » ;4° Dans les écoles manuelles d'apprentissage, telles que les définit la loi du 11 décembre 1880. Art. 2. - Les établissements d'enseignement primaire de tout ordre peuvent être publics, c'est-à-dire fondés et entretenus par l'Etat, les départements ou les communes, ou privés, c'est-à-dire fondés et entretenus par des particuliers ou des associations. Toutefois, les étrangers remplissant les deux ordres de conditions précitées, et admis à jouir des droits civils en France, peuvent enseigner dans les écoles privées, moyennant une autorisation donnée par le Ministre, après avis du Conseil départemental.
Pierre Bourdieu et le positionnement social des individus Mais pourquoi donc les enfants issus des classes populaires réussissent-ils moins bien à l’école ? Si le niveau général de formation a beaucoup progressé en une vingtaine d’années, en France plus qu’ailleurs, les inégalités sociales subsistent en effet largement, notamment dans les filières de formation nobles, comme les grandes écoles ou les études de médecine. La réponse en termes individuels n’a évidemment aucune pertinence : prétendre que ce serait parce que les enfants en question sont moins intelligents ou qu’ils travaillent moins bien reviendrait à admettre que chaque milieu social est caractérisé par des prédispositions intellectuelles qui se transmettent génétiquement, donc que la démocratie - un homme, une voix - n’est qu’un leurre. D’où l’énigme : comment expliquer un fait social sans recourir à des explications de type génétique ? Zoom Une oeuvre bien fournie - " Sociologie de l’Algérie " (Puf, 1958, 2e éd. 1961) ;
Le long chemin de la démocratisation scolaire En 1958, un peu moins de 1,2 million d’élèves étaient scolarisés au collège, et moins de 700 000 dans l’enseignement secondaire. En 2014, ils étaient respectivement près de 3,2 millions et plus de 2 millions, soit environ trois fois plus… Voilà de quoi saisir l’ampleur des bouleversements qu’a connus le système scolaire depuis une soixantaine d’années, souvent désigné sous le terme de « massification ». Le phénomène est d’autant plus impressionnant qu’il s’est en fait produit sur une période plus courte : les effectifs atteignent leur apogée dès la fin des années 1980, ne faisant plus que fluctuer depuis. Une forte demande de compétences accrues Cela est d’abord dû à l’allongement de la durée de la scolarité obligatoire de 14 à 16 ans, décision prise en 1959 mais effective à partir de 1967, essentiellement dans un but de diversification des élites. Une démocratisation ségrégative L’effort de démocratisation reste donc largement à poursuivre.
Les ZEP devaient garantir l'égalité de tous les élèves à l'école, elles ont fait l'inverse EDUCATION - En matière d'inégalités sociales à l'école, la France est le mauvais élève de l'OCDE, et ce n'est pas une surprise. Mais pour la première fois, un rapport du Conseil National d' Évaluation du Système Scolaire (Cnesco), publié mardi 27 septembre pointe les différentes politiques éducatives menées en France depuis plusieurs années. Et les fameuses Zone d'Education Prioritaires (ZEP) sont vivement remises en question. Créées en 1981 par le ministre de l'Éducation de l'époque Alain Savary, les Zones d'Education Prioritaires avaient pour objectif de limiter l'échec scolaire dans les zones défavorisées, en dotant par exemple les classes concernés de davantage de moyens, en augmentant le nombre de professeurs et en diminuant celui des élèves. Des classes encore trop remplies Pour le Cnesco, ces écarts sont trop peu importants pour avoir un quelconque impact sur les résultats des élèves. Des professeurs moins expérimentés... et donc moins efficaces? Il n'en est rien.
Raymond Boudon et l’individualisme méthodologique Raymond Boudon fut un fervent défenseur de l’individualisme méthodologique. Mais qu’est-ce donc ? Par Damien Theillier Professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne et membre de l’Académie des sciences morales et politiques, Raymond Boudon fut l’un des grands sociologues français de ces trente dernières années. Il vient de mourir à l’âge de 80 ans. Fervent défenseur de l’individualisme méthodologique, il fut le premier à introduire ce courant de pensée en France après avoir l’avoir étudié aux États-Unis dans les années 60. Les sciences sociales, appelées aussi sciences morales, ou sciences de la culture, tentent de comprendre, avec les méthodes des sciences de la nature, la diversité des faits sociologiques, des faits historiques, des phénomènes économiques et politiques etc. – L’une met l’accent sur l’autonomie et la responsabilité des acteurs sociaux. Raymond Boudon défendait le premier point de vue. – Toutes les sociétés se composent de dominants et de dominés.
Création et réinventions des lycées (1802-1902) Philippe SAVOIE radicalement des écoles centrales qu'il remplace et se rattache au modèle des col¬ lèges d'humanités des siècles précédents en ce sens qu'il constitue un véritable établissement scolaire et non une simple addition de chaires professorales1. Vo¬ cation du lycée à agir sur l'ensemble de l'institution scolaire, publique et privée, construction d'un établissement structuré et conforme à un modèle éprouvé : ces deux caractéristiques centrales fourniront les deux axes principaux de cette ré¬ flexion. La création des lycées : s'inspirer du passé pour innover La loi sur l'instruction publique substitue les lycées aux écoles centrales créées, en 1795, par la Convention thermidorienne. La création des lycées marque aussi le retour à l'internat, alors que les écoles centrales étaient des externats3. 1.
Le Front populaire et l’école La rentrée scolaire 2016 est marquée par la réforme du collège, mise en place dans le cadre de la refondation de l’école initiée en 2013. 80 ans après la victoire du Front populaire, c’est l’occasion de revenir sur le projet éducatif marqué par la figure de Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale. Pour Benoît Kermoal, les réalisations et les projets de cette période, malgré des échecs, constituent un moment clé où tous les acteurs du monde éducatif ont pu intervenir afin d’essayer de changer l’école. I - Le programme scolaire du Rassemblement populaire II - Le ministère Jean Zay : une façon novatrice d’administrer le ministère de l’Éducation III - La mise en place des changements IV - Un grand projet : la réforme de 1937 V - L’expérimentation des classes d’orientation
Loi sur l'enseignement primaire obligatoire du 28 mars 1882 Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit : Art. 1. – L'enseignement primaire comprend : L'instruction morale et civique ;La lecture et l'écriture ;La langue et les éléments de la littérature française ;La géographie, particulièrement celle de la France ;L'histoire, particulièrement celle de la France jusqu'à nos jours ;Quelques notions usuelles de droit et d'économie politique ;Les éléments des sciences naturelles physiques et mathématiques ; leurs applications à l'agriculture, à l'hygiène, aux arts industriels, travaux manuels et usage des outils des principaux métiers ;Les éléments du dessin, du modelage et de la musique ;La gymnastique ;Pour les garçons, les exercices militaires ;Pour les filles, les travaux à l'aiguille. L'article 23 de la loi du 15 mars 1850 est abrogé. L'enseignement religieux est facultatif dans les écoles privées. A Paris et à Lyon, il y a une commission pour chaque arrondissement municipal.
Mai 68 Les événements de mai-juin 1968, ou plus brièvement Mai 68, désignent une période durant laquelle se déroulent, en France, des grandes manifestations ainsi qu'une grève générale et sauvage, accompagnée d'occupations d'usines et de bâtiments administratifs, de la généralisation de forums de discussions et propositions sociales et politiques, d'une paralysie presque complète du système économique et de l'administration, et d'une ébauche d'organisation de relations sociétales égalitaires dans toute la France. Les événements de mai-juin provoquent la mort d'au moins sept personnes[1] et des centaines de blessés graves dans les affrontements, aussi bien du côté des manifestants que des forces de l'ordre. Contexte[modifier | modifier le code] Contexte économique[modifier | modifier le code] Paradoxalement, la crise de mai-juin 1968[2] survient au terme d'une décennie de prospérité inégalée. Contexte politique[modifier | modifier le code] Origines culturelles[modifier | modifier le code] Liberté ?