Jeux vidéo et Bibliothèques* Voici quelques textes que j’ai pu lire récemment, et que j’ai eu envie de partager avec vous sur jvbib. On commence par un texte que j’ai trouvé sur notgames , le blog des créateurs du studio Tale of Tales, à qui l’on doit les (non-)jeux The Endless Forest, The Path ou The Graveyard. Ils décrivent leur blog comme “une exploration de ce qui est émouvant, enchanteur et fascinant dans les programmes informatiques, les jeux vidéo et l’art procédural, *au-delà* de l’amusement provoqué par la mise en application de règles et l’obtention de récompenses”. Le texte que je vous propose s’appelle “The unnamed medium”, il fut à l’origine publié sur Je l’ai rapidement traduit ci-dessous. “Le média sans nomOuvrez votre programme de lecture de musique préféré, lancez un morceau et activez la visualisation. À la lecture de The unnamed medium, je me suis souvenu d’un autre texte que j’avais lu il y a quelques mois.
Le jeu vidéo fait son trou dans les bibliothèques De plus en plus de médiathèques proposent des jeux vidéo en consultation ou en prêt. Si l'opération est souvent couronnée de succès, certaines directions refusent de faire entrer dans leur établissement ce loisir qui n'a pas encore acquis ses lettres de noblesse. Et si, au milieu des livres, des DVD et des CD, on pouvait trouver des jeux vidéo dans les bibliothèques publiques? «Nous voyons le jeu vidéo comme un produit culturel à part entière et comme un pourvoyeur de lien social», explique Mélanie Faucher, responsable de la section 15-25 ans de la future médiathèque Vaclav-Havel. L'ambition est forte. Un succès pour la médiathèque de Chartres La même philosophie règne dans la médiathèque de Chartres, pionnière dans le prêt de jeu vidéo. Faute d'espace, la médiathèque de Chartres a renoncé à faire de la consultation sur place. L'équipe de Chartres assure ne pas avoir reçu de critiques de la part des parents, bien au contraire. Résistances et manque de légitimité
Projet Ludicite: un espace de partage sur le jeu C’est après une certaine réflexion (ou une réflexion certaine?) que j’ai décidé de me lancer sans retenue dans la grande aventure du blogue. Enfin, me suis-je dit, je deviendrais un digne représentant du dynamisme et de la créativité de ma profession (si vous en doutiez, il s’agit de… bibliothécaire). À l’instar de plusieurs de mes collègues-pionniers, je trouvais l’idée originalement amusante et je cherchais un moyen d’augmenter ma visibilité et mon égo de mieux transmettre mes connaissances accumulées au fil des années sur un sujet : les jeux. Ludicité est un projet d’exploration des nombreuses et tumultueuses interrelations entre les jeux et l’espace public. L’objectif est de s’intéresser aux jeux dans la cité, rebaptisé amicalement (et avec un sens de l’humour qui m’honore) la ludicité, un endroit où son rôle devient sujet et moyen de la culture populaire. Logo du projet 3. Une petite révolution amène un nouveau support dans les bibliothèques: la révolution ludique. 2. 1.
Dans une animation jeu en bibliothèque, l’important ce n’est pas le jeu, c’est l’expérience de jeu, en fonction de l’objectif de la bibliothèque Je vous ai déjà parlé de Scott Nicholson, associate professor en sciences de l’information et des bibliothèques à l’université de Syracuse, New York, et responsable du library game lab. Dans mon billet précédent je vous présentais la série de cours “Gaming in Libraries” qu’il propose sur youtube. Scott produit également chaque mois le podcast audio du site Games in libraries. De nombreux sujets sont abordés, c’est une source énorme de conseils, d’idées, de bonnes pratiques sur le jeu (pas que vidéo) en bibliothèque. « L’important dans une animation jeu en bibliothèque, ce n’est pas le jeu, c’est l’expérience de jeu.I) L’expérience de jeuL’expérience de jeu c’est bien sûr le jeu, mais également la situation dans laquelle le jeu est joué. J’aimerais expliquer un peu pourquoi tout ça est important. Voilà, ce sont des notes prises rapidement, pas une traduction 100% fidèle à la lettre , mais j’espère avoir conservé l’esprit de l’intervention de Scott.
Jeux vidéos et bibliothèques, ça évolue J'ai écrit ce blog entre 2005 et 2018, de nombreux billets peuvent vous intéresser. Désormais je m'occupe de Design des politiques publiques. Retrouvez-moi sur mon nouveau blog ! Symbioses Citoyennes Proposer et mettre en valeur des Jeux vidéos dans une bibliothèque en France est loin d’être une évidence. Pourtant dans les bibliothèques nordiques et anglo-saxonnes et nordiques, le sujet ne fait pas débat : les bibliothèques proposent de nombreux jeux et organisent même des tournois, sans que ce soit un gros poisson d’avril ! Cette situation évolue, notamment avec un stage proposé sur le sujet par la JPL. Se pratiquant sur téléphones mobiles, au domicile, dans les lieux publics, parfois qualifiés aujourd’hui de sérieux ou de pervasifs, les jeux vidéo occupent massivement les marchés du divertissement. Sur ces questions, il y a au moins UN blog à suivre « Jeux vidéo et Bibliothèques : vus par un bibliothécaire internaute depuis 1996 et joueur vidéo depuis 198x ». Et vous ? Et vous ?
Bibliothèques - divertissement D'habitude, j'attends la nouvelle année pour proposer un billet sur les calendriers de bibliothécaires, mais cette année, je vais changer et proposer, avant qu'il ne soit définitivement trop tard, un aperçu de ce que les collègues proposent comme calendriers de l'avent. 1. calendriers physiques Nous trouvons dans un premier temps, des calendriers de l'avent physique. C'est le cas notamment à la bibliothèque des 4-AS à Belfort où est proposé une installation construite par une artiste qui travaille sur du textile. Elle propose ainsi 24 boîtes, empilées les unes sur les autres et qui découvrent autant de petits dioramas, mises en scène, illustrant des contes. L’installation est faite à partir d’objets de récupération, valise, boîtes en bois, tiroirs, petits meubles où prennent place les petits personnages des contes. copyright Le Pays Le site indique qu'il s'agit d'une expo, donc les citations doivent être affichées sur des panneaux idoines, à moins que ce ne soit à partir d'écrans.
Astrolabe Melun - Jeux vidéo en bibliothèque A vos manettes... Le 19 janvier, à l'Astrolabe, à l'invitation de la Médiathèque Départementale de Seine-et-Marne : Les jeux vidéo sont aujourd’hui présents dans tous les foyers et touchent désormais tous les âges. Parties prenantes de la création contemporaine, ils côtoient et interagissent avec les autres domaines culturels, que ce soit la musique, le cinéma ou la littérature. Il s’agira de comprendre la légitimité culturelle, éducative et sociale du jeu vidéo aujourd’hui afin d’aborder la manière dont il peut intégrer l’offre des établissements de lecture publique. La médiathèque départementale a souhaité, à travers l’organisation de cette journée, travailler avec d’autres acteurs du territoire seine-et-marnais pour impulser de nouvelles pratiques, capables de toucher de nombreux publics et notamment les adolescents. Programme 8h45-9h15 : Café d’accueil 9h15 : Accueil par Anne Dogbe, directrice de la Médiathèque de Melun Qu’est-ce que le jeu vidéo ? 12h45-14h15 : Pause déjeuner
La sentinelle jvbib : Revue de web sur le thème jeux vidéos & bibliothèques Nous ||||| sélectionnons parmi les sites qui composent notre veille des articles et des liens sur le jeu vidéo, les bibliothèques. La sélection est large. Vous découvrirez des jeux, anciens comme récents, des entretiens avec les développeurs, des infos sur le jeu vidéo en général, des références de livres, de la musique, des ludographies, etc. (Plus d’infos sur cette revue de web dans ce billet…) - Merci à Lully pour l’outil! <p>Subscribe to RSS headline updates from: <a href=" />Powered by FeedBurner</p><p> Ni Laurent / Jeux vidéo et Bibliothè
Serious games et bibliothèque : entretien avec Thierry Robert Thierry Robert est québécois. Il travaille dans le réseau des bibliothèques de Montréal. Nous l'avons rencontré à l'ENSSIB, lors d'une journée d'étude consacrée aux serious games [0]. Quelle fonction occupez-vous dans le réseau des bibliothèques publiques de Montréal ? Thierry Robert : Je suis bibliothécaire, responsable des dossiers « jeux ». On dit pourtant que livres et jeux vidéos ne font pas bon ménage… Thierry Robert : Evidemment, c'est tout le contraire ! Comment définiriez-vous les serious games ? Thierry Robert : La définition que j'aime le plus est celle qui dit qu'un jeu sérieux est un jeu qui n'a pas comme principal objectif le divertissement ou la récréation. Vous nous avez démontré la légitimité de ces jeux en bibliothèque. Thierry Robert : Pour les jeux généraux, il y a une forte demande du public ; concernant les jeux sérieux, il serait complètement erroné de croire qu'il y a une demande du public, tout simplement parce que c'est un type de document très peu connu.
Les modalités de prêt d’un jeu vidéo en bibliothèque publique | videoludroit Aujourd’hui, nous allons parler d’un point encore peu abordé – et pour cause – dans le domaine des jeux vidéos, le prêt en bibliothèque. C’est la publication de cet article qui m’a donné envie de rebondir sur les propos qui y étaient tenus, et donc, de confronter les avis émis à ce que dit vraiment la loi. Nous ne parlerons que fugacement de la location, même si ce sujet est aussi très intéressant en soi, mais pose probablement moins de soucis, étant généralement une activité commerciale à but lucratif qui, dans la pratique, ne devrait pas vraiment différer de la location d’un vidéogramme. Un flou juridique autour du jeu vidéo Dans cet article du Figaro, nous apprenons que depuis quelques années, des médiathèques commencent à proposer un service de prêt de jeux vidéos à leurs usagers, souvent en remplacement d’un service multimédia déclinant. « La notion de droit d’auteur dans le jeu vidéo étant très floue, il n’est juridiquement ni interdit ni permis de prêter un jeu. Conclusion J'aime :