Colloque d'Albi : Vygotski et les recherches en éducation et en didactique des disciplines Par Patrick Picard À l’heure où la tendance générale de l’opinion (ou de ceux qui la font...) semble dire « revenons aux fondamentaux », la recherche semble patiner pour faire passer ses convictions. « C’est à plusieurs qu’on apprend tout seul » : le slogan est beau, mais l’art est difficile. Le Café a profité d’un colloque international sur Vygotski pour aller y voir de plus près. Après deux jours d’immersion, un véritable scoop : ce qui le connaissent vraiment ne se rangent ni dans le camp des pédagogos », ni des « républicains ». Édito : Vygotski, un outil pour penser la classe ? Lire Interview audio de Bernard Schneuwly : « Attention aux raccourcis de la pensée de Vygotski : les savoirs sont incontournables !» Lire Prolégomènes… pour débuter ou pour aller plus loin Si vous faites partie des quelques personnes qui ont bien une idée sur le sujet, mais qui seraient bien en peine d’expliquer clairement de quoi il s’agit... Vygotski, encore ?? par Jacques Fijalkow (université de Toulouse) par E.
Jerome Bruner Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jerome Seymour Bruner, né à New York le 1er octobre 1915, est un psychologue américain, dont le travail porte en particulier sur la psychologie de l'éducation. Il fut l’un des premiers découvreurs de « Pensée et langage » de Lev Vygotski et s’est nourri de Piaget et Meyerson. Pour Bruner, la médiation sociale lors des conduites d'enseignement-apprentissage (interaction de tutelle) s'exerce sur un mode communicationnel (dialogique). Interaction de tutelle[modifier | modifier le code] Interactions entre un adulte et un enfant grâce auxquelles l'adulte essaye d'amener l'enfant à résoudre un problème qu'il ne sait résoudre seul. Étayage[modifier | modifier le code] Bruner repère 6 fonctions: L'enrôlementLa réduction des degrés de libertéLe maintien de l'orientationLa signalisation des caractéristiques déterminantesLe contrôle de la frustrationLa démonstration ou présentation de modèles Révolution cognitive[modifier | modifier le code]
Lev Vygotski (1896-1934). Pensée et langage Le développement de l'enfant ne procède pas de l'individuel vers le social, mais du social vers l'individuel. Telle est l'une des thèses développées par Vygotski et qui, soixante ans après, sert de fondement à de multiples recherches contemporaines. Quels rapports la pensée et le langage entretiennent-ils? C'est à cette interrogation majeure que le psychologue russe Lev Vygotski s'est efforcé de répondre dans son ouvrage, Pensée et Langage, paru en 1934 à Moscou. Fruit d'une dizaine d'années de recherches que Vygotski a menées avec son équipe, ce livre qui vient d'être réédité en français (1) est aujourd'hui considéré par certains comme l'un des plus importants ouvrages de psychologie du siècle, après avoir été longtemps ignoré (voir encadré p. 43). Pensée et Langage est un gros ouvrage de plus de 500 pages, divisé en 7 chapitres de longueur très inégale. Vers le langage intérieur Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Lev Vygotski
Vygotski Idées maîtresses Les capacités d’acquisition sont fortement déterminées par l’hérédité mais cette acquisition dépend également des interactions avec l’environnement social. Vygotski rejoint les conceptions constructivistes (Piaget) de l’apprentissage considérant celui-ci comme une construction active de connaissances, construction qui s’élabore dans le milieu physique mais plus encore peut-être, et ceci le distingue de Piaget, dans le milieu social de l’individu Étude de l’appropriation des outils culturels. Analyse des documents Les extraits notés (1) sont issus du premier document de référence (Unesco- intitulé « Vygotsky 1 ») Ceux notés (2) sont issus du document qui reprend des extraits de différentes sources et intitulé « Vygotsky 2 » Les propos de Vygotski lui-même sont en italique Inné & Acquis ►Langage, hérédité et apprentissage social « … la capacité d’acquisition du langage chez l’enfant est fortement déterminée par l’hérédité. Interactions sociales Les outils culturels
Observation : Qu'est-ce que c'est ? Par Lutin Bazar dans Rituels le 4 Novembre 2010 à 22:09 J'ai trouvé dans le magazine Astrapi une série de cartes très intéressantes.Il s'agit d'observer une image (un détail) et de deviner de quoi il s'agit.Au dos de la carte il y a trois propositions, il faut donc choisir la bonne.On peut aussi les utiliser sans donner les propositions (un peu dur pour des CE cependant). J'ai utilisé ces cartes en rituel.Tous les jours, sur mon affiche (plastifiée) :- J'affiche une carte dans la colonne de gauche le matin.- Je copie au velleda les 3 propositions dans la colonne centrale à midi (comme ça il peuvent réfléchir un peu librement durant la matinée).- Durant l'après-midi, les élèves doivent aller observer l'image et cocher une des trois propositions au velleda dans la colonne de droite.A la fin de la journée, on compte le nombre de croix dans chaque case pour voir la proposition dominante. Puis on lit la réponse. le jeu de cartes : un jeu de cartes supplémentaire : Je mets également en ligne :
LE CONSTRUCTIVISME Le constructivisme a pris son essor en réaction au behaviorisme qui limitait trop l'apprentissage à l'association stimulus-réponse. L'approche constructiviste de l'apprentissage met l'accent sur l'activité du sujet pour appréhender les phénomènes. La compréhension s'élabore à partir des représentations que le sujet a déjà. Aussi, dans cette perspective, les auteurs parlent de restructuration des informations en regard des réseaux de concepts particuliers à chaque personne. Voir Lasnier (2000) : p.9 Piaget (1896-1980), en réaction aux associationnistes, a développé une théorie du développement de l'intelligence où il a placé le sujet au coeur du processus; il en a fait l'acteur principal. En outre, Piaget (1974) suppose différents niveaux de prise de conscience de la démarche cognitive que le sujet-apprenant mène ou a menée. Piaget a également parlé d'abstraction réfléchissante. Voir Dubé (1990) pp.203-210, Goupil et Lusignan : pp.50-52 Voir Goupil et Lusignan (1993) pp.52-54 Minier (2000)
Le Class-yes : la baguette magique de gestion de classe. Si je vous disais qu'en début d'année j'ai découvert un "truc" de gestion de classe pour obtenir instantanément le silence et l'attention de ma classe, même (et surtout) quand le groupe classe est bruyant, par exemple quand ils sont en train de travailler en groupe et que le moment de la restitution est arrivé ? Si je vous disais que ce truc est magique, que cela marche à tous les coups, du premier coup et que je n'ai jamais besoin d'élever la voix ? Si je vous disais que cela fonctionne aussi bien avec mes CE1 qu'avec mes CM2 (bah oui, je fais tout, c'est comme mini-Mir). Edit : en commentaire, une collègue le fait en GS ! Ah ah, je vous vois dubitatifs, mais curieux quand même, n'est-ce pas ? Alors voilà, ce truc nous vient des classes anglo-saxones. C'est simple comme chou. Toute l'astuce c'est : 1. 2. Je dis "Claaaaass ?" J'utilise le class-yes 10 fois par jour, je ne pourrais plus m'en passer. L'essayer, c'est l'adopter. Des petites remarques en vrac :
Connaître les grands courants de l'apprentissage Bien souvent, enseignants et apprenants manquent de recul sur leurs pratiques. Ceci, parce qu'ils ignorent les grands principes connus qui régissent l'enseignement et l'apprentissage. Dans ces conditions, les choix pédagogiques relèvent de l'intuition et des représentations, et les insatisfactions de part et d'autres sont mal vécus. Le comble c'est quand pour un choix proclamé, le socioconstructivisme par exemple, on en vient à soumettre les apprenants à une pédagogie de transmission. De la connaissance des courants de l'apprentissage et du choix de l'un d'eux, on pourra définir un scénario pédagogique qui fait sens avec les objectifs visés. Dans une vidéo d'une quizaine de minutes intitulée L'évolution de l'apprentissage à travers le temps, Judith Cantin, conseillère pédagogique en intégration des TIC, propose de survoler les grands courants de l'apprentissage. Vision de l'apprentissageRôle de l'enseignant et de l'élèveForces et limitesPistes de réflexion.
Taxonomie de Bloom Un article de Wiki Paris Descartes. Des clés pour comprendre l'Université numérique Qu'est-ce qu'un objectif pédagogique ? Dans le processus enseignement- apprentissage , et pour une bonne évaluation , il est important que soient définis précisément les objectifs pédagogiques poursuivis et de les formuler clairement aux apprenants . Différents systèmes de classification d’objectifs existent. En pédagogie, un objectif est un énoncé d’intention décrivant ce que l’apprenant saura (ou saura faire) après apprentissage. Un objectif pédagogique général décrit une compétence ou un ensemble de compétences que l’apprenant doit acquérir au terme d’une séquence d’apprentissage. Les objectifs pédagogiques généraux ne peuvent donner prise à une évaluation rigoureuse que s’ils sont rendus concrets. Formuler un objectif pédagogique opérationnel/spécifique, c'est définir pour l'élève : Taxonomie des objectifs pédagogiques de Bloom Les 6 habiletés de la taxonomie de Bloom La taxonomie révisée de Bloom
André Faivre, andragogue et éducateur : services professionnels en gestion des organisations, des ressources humaines et des milieux éducatifs ainsi qu'en éducation des garçons en groupe et en animation des groupes de garçons Voilà une question à laquelle un andragogue éducateur, ou un éducateur andragogue, aura beaucoup de plaisir à répondre, quitte à bousculer quelques lieux communs. Mais cela pourrait demander tout un livre ! On réduit habituellement l'andragogie à l'éducation des adultes. Par contre, c'est l'andragogie qui a découvert et révélé les caractéristiques de l'apprenant adulte, qui a reconnu et établi que l'être humain ne cesse d'apprendre et de changer qu'à la dernière seconde de sa vie. L'andragogie a découvert et révélé que l'adulte traversait lui aussi, comme le petit enfant, l'enfant, le préadolescent et l'adolescent, de grandes étapes de développement qu'on avait avantage à reconnaitre, à comprendre et à respecter. On pourrait simplifier en disant que la pédagogie est l'art de bien enseigner et que l'andragogie est l'art d'aider à apprendre.
L'humour pour apprendre Lorsque toute une classe rit à gorge déployée, c'est rarement du à une intention de l'enseignant. L'humour est chose difficile à manipuler en classe, car il faut savoir en maîtriser les effets. Les élèves pour leur part, utilisent le rire comme une parade devant des cours trop ennuyeux, ou trop compliqués. Il faut bien plus que quelques blagues à un enseignant aujourd'hui pour être populaire. Certains n'hésitent pas à affronter les jeunes sur leur propre terrain. L'humour crée de la proximité entre les protagonistes et, quand ses effets sont maîtrisés, un climat propice à l'apprentissage. Cette semaine, Thot Cursus observe les manifestations de l'humour sur la toile et s'intéresse à l'usage de l'humour pour apprendre. photo : ehpien via photopin cc La pédagogie des morts-vivants 19 février 2012 Ils sont devenus la nouvelle coqueluche de l’horreur. L’humour sur le Web, ou la culture de l'instant Internet constitue un écosystème dans lequel s'épanouit la plante vigoureuse de l'humour.