Emotions ?... vous avez dit : émotions ?... En parcourant le web, je suis il y a peu tombée sur cette « fleur » des émotions (présentée en anglais sur Wikipédia). Elle m’a immédiatement fait penser et réfléchir aux spécificités des surdoués… A l’origine de cette fleur : Robert Plutchik , psychologue de l’université de Floride. La théorie de Plutchik concernant les émotions est la suivante : Plutchik a d’abord présenté les différentes émotions sous forme de diagramme, puis sous forme de cône : … avant de le présenter dans sa forme « circomplexe » (la fleur) qui est la version développée du cône, mais qui fait apparaître des sentiments qui correspondent à des mélanges d’émotions : ainsi par exemple joie et acceptation sont les ingrédients de l’amour, répugnance et chagrin celui du remords… Autant de combinaisons que connaissent bien les spécialistes du marketing et de la communication pour faire passer leurs messages… Ici, en anglais, un article Wilkipedia qui entre dans le détail des émotions primaires et mixtes. Pearl Buck (1892 – 1973)
Neurosciences et pédagogie Dans le monde de l'éducation, c'est une innovation : améliorer l'enseignement et l'apprentissage par ce qu'on connaît du fonctionnement du cerveau. Et cela s'appelle la neuropédagogie. Domaine de recherche relativement nouveau qui fait la jonction entre les neurosciences et les sciences de l'éducation, il s'intéresse aux processus biologiques en jeu dans l'apprentissage ainsi que les expériences sociales et émotionnelles. La gymnastique du cerveau D'une manière pratique, les applications de la neuropédagogie mènent vers des évolutions dans la manière d'enseigner et d'apprendre et vise in fine à "stimuler de nouvelles zones du cerveau, à créer de nouvelles connexions pour faciliter les apprentissages". Dans un reportage de la chaîne Euronews sur le sujet, on se rend bien compte que cela n'a rien de sorcier. Mais la neuropédagogie ne s'arrête pas là. On sait par exemple que le cerveau retient sept fois plus d'informations si on les catégorise. En toile de fond, l'apprentissage Références
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! Pour mieux retenir, attendez quelques heures, puis allez courir ! « La cognition incarnée », séance 1 : Survol historique des sciences cognitives et présentation du cours « La cognition incarnée », séance 4 : Plasticité et mémoires : l’inévitable hippocampe « La cognition incarnée », séance 13 : Les formes radicales de la cognition incarnée (se servir du corps et de l’environnement pour penser) La seule présence de votre téléphone intelligent près de vous affecte vos capacités cognitives Nos réseaux cérébraux s’inscrivent dans un gradient « unimodal – multimodal » Andy Clark : une vision unifiée du cerveau-corps-environnement La cognition étendue : externaliser pour mieux penser Une première édition pour l’école d’été en neuroéducation La mémoire sensorielle est cette mémoire automatique, fruit de nos capacités perceptives, s'évanouissant généralement en moins d'une seconde. La mémoire à court terme dépend de l'attention portée aux éléments de la mémoire sensorielle.
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! Les noyaux suprachiasmatiques ne sont plus considérés comme une entité uniforme, mais à l'instar d'autres noyaux plutôt comme un ensemble d’unités fonctionnelles distinctes et interconnectées. En s’appuyant sur les neuropeptides produits par les différents neurones des NSC ainsi que sur l’organisation fonctionnelle des afférences et des efférences de cette structure, on distingue maintenant le NSC ventral et le NSC dorsal. Il semble que les neurones du NSC ventral seraient moins des horloges mais plutôt l'endroit du NSC qui reçoit les afférences tandis que ceux du NSC dorsal constitueraient la véritable horloge endogène robuste du NSC. De plus, certains travaux ont démontré chez le rat que, dans une situation de décalage horaire, l’entraînement lumineux qui permet de resynchroniser l’horloge se ferait beaucoup plus rapidement dans le NSC ventral que dans le NSC dorsal. Or on a découvert que le neurotransmetteur GABA excite les cellules du NSC dorsal mais inhibe celles du NSC ventral.
Le cerveau ne peut pas faire deux choses à la fois Pour ceux qui sont nouveaux ici: la science prend du temps, je publie quand je peux, le mieux est de me suivre sur Twitter, Facebook ou Google Plus. Pour tester votre attention la vidéo « the invisible gorilla » et d’autres sont ici: « Whodunnit », la vidéo anglaise qui prove que vous ne verrez jamais un cycliste sur votre route: Un grand merci à Stanislas Dehaene, qui n’a pas besoin de présentations et dont les contributions en ligne sont nombreuses (émissions, cours du collège de France, conférences, etc. il suffit de taper son nom). Je vous rappelle son dernier livre, dont il est un peu question ici: « Le code de la conscience » chez Odile Jacob, 2014. Et pour ceux qui voudraient visiter la Silicon Valley française: ne vous inquiétez pas, nul besoin de faux taxis, un métro est prévu d’ici 201… (à vérifier). Signaler ce contenu comme inapproprié
Ocular Motor System (Section 3, Chapter 7) Neuroscience Online: An Electronic Textbook for the Neurosciences | Department of Neurobiology and Anatomy - The University of Texas Medical School at Houston 7.1 Introduction The simplicity of the motor systems involved in controlling eye musculature make them ideal for illustrating the mechanisms and principals you have been studying in the preceding material on motor systems. They involve the action of few muscles and of well defined neural circuits. We use our eyes to monitor our external environment and depend on our ocular motor systems to protect and guide our eyes. The ocular motor systems control eye lid closure, the amount of light that enters the eye, the refractive properties of the eye, and eye movements. The visual system provides afferent input to ocular motor circuits that use visual stimuli to initiate and guide the motor responses. In this chapter we will start at the level of reflex responses and move onto more complex voluntary responses in the following lecture. 7.2 Ocular Reflex Responses The ocular reflexes are the simplest ocular motor responses. A. B. C. D. The afferent limb of the circuit includes the Symptoms.
12'21 3/3 Cerveau et Perception de la Réalité Neurosciences : les mauvais souvenirs ne sont pas indélébiles Les émotions associées à des souvenirs peuvent être réécrites, permettant d'adoucir des événements douloureux du passé et à l'inverse d'assombrir des moments heureux, suggère une étude menée sur des souris au Japon et aux États-Unis et publiée mercredi dans la revue scientifique Nature. "Cette propriété (de renversement) de la mémoire est utilisée cliniquement pour traiter" des maladies mentales, "cependant les mécanismes neuronaux et les circuits du cerveau qui autorisent ce changement de registre émotionnel demeurent largement méconnus", soulignent les chercheurs en préambule. L'objet de l'étude est de décrypter ces procédés sous-jacents, ouvrant la voie à de nouvelles pistes pour soigner des pathologies comme la dépression ou les troubles de stress post-traumatique. Formation d'une inscription en mémoire Pour parvenir à de telles conclusions, les chercheurs ont injecté une protéine d'algue sensible à la lumière à deux groupes de souris mâles.
Le merveilleux cerveau émotionnel des personnes hypersensibles Il est parfois difficile de s’adapter à ce monde trop bruyant, à ce monde empli d’égoïsmes et d’autres doubles intentions. Les sens des personnes hypersensibles sont une faiblesse, mais aussi une chance. Elles peuvent percevoir ce que les autres ne perçoivent pas, et le faire si intensément que le monde leur présente alors un éventail de réalités qui échappent aux autres. A quoi l’hypersensibilité est-elle due ? Pourquoi pour elles, l’amour est-il si intense, mais aussi si douloureux ? En 2014, des chercheurs de l’Université de Stony Brook (New-York) ont mené à bien un étude intéressante, au cours de laquelle ils ont essayé d’expliquer les particularités que présente le cerveau d’une personne hypersensible, ainsi que les différences qui existent entre les personnes hypersensibles et celles qui ne le sont pas, ou du moins, celles qui n’ont pas cette ouverture émotionnelle si caractéristique de l’hypersensibilité. Les autres ne font pas preuve de la même empathie. Les neurones miroirs
Un homme dans un tat v g tatif dit ses m decins qu'il ne souffre pas «Non.» Par cette simple réponse, interprétée via l'analyse de ses ondes cérébrales, un patient dans un état présumé végétatif depuis 13 ans a été capable de dire à ses médecins qu'il ne souffrait pas, comme le raconte l'émission de la BBC Panorama. Scott Routley, un Canadien de 39 ans, a subi un accident de la route ayant gravement endommagé son cerveau. Après cette avancée, le neuroscientifique britannique Adrian Owen, qui a piloté l'expérience à l'université de Western Ontario, estime qu'il va peut-être falloir «réécrire» plusieurs chapitres de manuels médicaux. Aider les patients Pour l'expérience, les scientifiques ont utilisé une machine à imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, cette même technologie qui permet de «lire dans les pensées» d'une personne réveillée (pour des choses basiques, comme oui, non, gauche, droite etc). Ils ont demandé à Scott Routley d'imaginer deux situations: qu'il jouait au tennis (pour oui) et qu'il se promenait dans sa maison (pour non).