Zoom
Trash
Related:
Hacktivisme Urbain Détourner la ville de ses fonctions premières. Voilà la définition que donne le dictionnaire urbain, lexique web participatif, du « hacking urbain ». En d’autres termes, hacker la ville, c’est bidouiller la rue et les éléments qui la composent. Si certains le font de façon imprévue, involontaire, d’autres ont l’envie, le projet de détourner les codes urbains, de forcer les limites, pour se réapproprier, parfois illégalement, l’espace public. C’est sur eux, ces « hacktivistes urbains » que ce site s’est penché. A travers les initiatives individuelles ou collectives que nous vous proposons de découvrir, apparaît, en filigrane, la problématique de la place, précaire, du citoyen dans l’espace public et le combat quotidien de certains « hacktivistes » pour que la rue, la ville redeviennent le bien commun de tous. Aux hacks, citadins !
Emmaüs lance la maison écolo à 25.000€ {*style:<a href='javascript:void(0);'>*} 1 / 5 2 / 5 3 / 5 4 / 5 La communauté Emmaüs Pau-Lescar vient d'inaugurer son premier quartier d'éco-habitat. Après deux ans et demi de travaux, six maisons viennent de sortir de terre. Bigarrées, aux formes géométriques peu communes, elles détonnent dans le paysage. Quel est le but de la démarche ? Il s'agit ici d'une reconstruction. Combien ça coûte ? Chaque maison coûte en moyenne 25 000 euros. Ce dernier a permis le financement de près d'un tiers de la maison. Vers la construction d'un véritable village ? Si aujourd'hui, six maisons sont sorties de terre (plus deux autres réhabilitées), ce sont 70 domiciles qui devraient voir le jour. Est-ce un modèle transposable ? « S'il l'est, ce ne sera pas par nous », explique la représentante de la communauté. ===> « C'est un style de vie qui change pour nous » La première chose qu'il a installée dans sa nouvelle demeure, ce sont ses disques. Les toilettes sèches sont également une suggestion du compagnon.
La réhabilitation des friches industrielles: un pas vers la ville viable? 1Dans le contexte actuel d’urbanisation, où la ville prend de l’expansion à une vitesse accélérée, des formes d’aménagement du territoire innovatrices sont développées pour s’inscrire à l’intérieur du concept de ville viable. Cependant, les traces du passé subsistent et posent des contraintes à la planification municipale. Par exemple, on rencontre dans la majorité des grandes villes des pays développés des espaces industriels désaffectés, qui représentent un fardeau pour les municipalités qui n'arrivent pas à les "rentabiliser" ou un potentiel pour celles qui entrevoient leur potentiel de réutilisation. 1 Plusieurs termes sont utilisés pour identifier les friches industrielles. En français, le terme fr (...) 2Ces espaces déstructurés, héritage du déclin de certaines activités industrielles dans la ville, sont identifiés par le terme « friche industrielle ». 3Les données sur le nombre exact de friches industrielles présentes dans les pays développés ne sont pas disponibles présentement.
L'immeuble du futur : un écosystème au service de l'homme Depuis l'antique Rome, les humains ont utilisé la superposition des habitations pour concentrer en un même lieu les citadins. L'immeuble n'a été jusqu'ici que cette simple superposition. A l'avenir, l'immeuble devra avoir des fonctionnalités plus variées. Il deviendra un véritable écosystème complexe pour le confort de ses habitants. Quelques précisions préalables: Dans cet article, nous ne nous intéresserons pas aux constructions neuves, qui répondent à d'autres objectifs, qui sont laissées à la créativité des architectes et qui, surtout, seront limitées par la densité actuelle des agglomérations. Nous nous interrogerons plutôt sur la transformation des immeubles existants qui devront répondre à des exigences et à des contraintes nouvelles à cause des nouveaux enjeux économiques et écologiques. Phase 1 de la transformation, la surélévation: Dans un premier temps, il s'agira de surélever l'immeuble de un à trois étages supplémentaires. Quels sont les objectifs de cette surélévation?
Pôle frçais écologie indus 40 mobiliers urbain intelligent Paris Bienvenue dans le futur : différents projets expérimentaux prennent place dans l’espace public parisien. Présentation. Sept appels à projets ont été lancés depuis 2010, recevant plus de 160 candidatures. Près de 50 expérimentations ont été mises en place sur Paris. Les 40 mobiliers urbains intelligents Des abri-voyageurs interactifs, des panneaux d’affichage offrant des informations en temps réel, des potelets de sécurité lumineux et déformables... : Depuis 2011 Paris a mis son territoire à la disposition de plus de 25 projets expérimentaux, testés pour 6 mois à un an, par les entreprises qui ont répondu à son appel à projets pour un mobilier urbain intelligent. Sur la quarantaine de projets sélectionnés, 25 ont été déployés sur plus de 35 lieux publics répartis sur l’ensemble des arrondissements de Paris qui sont ainsi devenus des zones d’expérimentations, dans lesquelles les Parisiens ont pu venir tester en conditions réelles les équipements et services de la ville du futur. Les projets
Habita(n)ts connectés : découvrez les pistes d’innovation Après un an de travail collaboratif, de réflexion et de créativité, voilà les résultats de l’expédition Habita(n)ts connectés. Avec plus de 9 équipements numériques par foyers, et des usages numériques étendus à tous les domaines d’activités du domicile, il ne fait plus de doute que l’habitat et les habitants sont "connectés". Toutefois nos domiciles connectés ne ressemblent guère à ceux imaginés 10 ans plus tôt, truffés de capteurs ou d’automatismes. Accompagnés du VIA, de la fédération Promotelec, du groupe Renault, du groupe La Poste, du laboratoire Minatec du CEA, du CNR Santé à domicile, de Leroy Merlin Source, de l’école d’Ingénieur de Rennes ESIR, un travail collaboratif de réflexion et de créativité a été mené de janvier 2011 à janvier 2012. Découvrez les slides, les quatre territoires d’exploration et les vidéos des scénarios ! Les slides présentant les résultats de l’expédition "Habitants connectés" Les quatre territoires d’exploration Les vidéos Les partenaires de l’expédition
Les trois visages de la ville 2.0 Voyage à New Songdo City A une soixantaine de kilomètres au sud de Séoul, en Corée du Sud, un chantier gigantesque amorcé en 2001 est en train de faire émerger un lieu d’un genre nouveau. Sur une île artificielle reliée à la terre ferme par un pont de 12 km s’édifient des locaux, des habitations, des universités, un hôpital, des musées, des canaux artificiels, des parcs de stationnements à 99% souterrains. Avec son infrastructure de collecte et de diffusion de données parmi les plus complexes de la planète, New Songdo City n’est pas qu’une ville nouvelle. C’est une ville dite « intelligente », qui n’obéit qu’à un seul principe : la connectivité universelle. Ici, même les canettes jetées à la poubelle sont tracées. Les programmes immobiliers de New Songdo ont été vendus en un temps record, et on y attend plus de 65 000 habitants d’ici 2018. En 2011, le cabinet américain ABI Research publiait ses conclusions sur le marché grandissant des projets de villes « intelligentes ».
La ville numérique : quels enjeux pour demain La ville numérique est en vogue et rares sont les municipalités et autres collectivités publiques qui ne se soient lancées, aujourd’hui, dans des actions visant à favoriser et diffuser l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans leurs circonscriptions. Ces initiatives témoignent de la poussée de l’omniprésence des réseaux numériques dans la vie quotidienne des citadins qui modifie fortement l’accès aux services et aux ressources de la ville. L’internet, les smartphones et les divers assistants numériques que manipulent la plupart des individus sont devenus aujourd’hui, et seront encore plus demain, des vecteurs essentiels de communication et de socialisation. Il faut en convenir, les TIC et les réseaux numériques sont de plus en plus « encastrés » dans les modes de vie et représentent désormais aussi une composante de premier plan du fonctionnement de l’infrastructure environnementale et urbaine. Un cyberespace public ? Faut-il s’en inquiéter ?