La déferlante des MOOC XEnvoyer cet article par e-mail Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Fermer Grandes écoles & universités Le tsunami numérique des cours en ligne va faire exploser les organisations traditionnelles de l’enseignement supérieur et de la formation continue Un tsunami. Comment les professeurs doivent- ils reconditionner leurs cours pour en faire des MOOC ? Etonnés, surpris, quelques DRH deviennent ces jours-ci particulièrement perplexes à la lecture de certains CV. L’université s’est associée avec Berkeley et Harvard pour créer la plateforme edX (coût : 60 millions d’euros) qui offre une douzaine de cours attirant 100 000 internautes en moyenne. Dans le courant de ces économies futures suscitées par le numérique et leur dérégulation par le bas , par les gens – finances participatives, économies de partage – les MOOC représentent le dernier maillon de cette trilogie, en trompe l’oeil, de cette utopie de la gratuité. Diplômes ou pas ? Par Patrick Arnoux EditorialUn de plus Par Henri Nijdam
Des nouvelles de la planète MOOC : vers la création d'une communauté Semaine du 14 octobre La dernière semaine sur le MOOC gestion de projet de Rémi Bachelet m'amène à l'heure du bilan. Durant quatre semaines, j'ai pu découvrir à la fois un nouvel environnement d'apprentissage en ligne, un sujet (la gestion de projet), des contenus et des compétences. J'ai également expérimenté l'utilisation des réseaux sociaux au service de la communication entre participants, utilisation multidirectionnelle, au regard des nombreux outils proposés. En appréhendant l'ensemble des services proposés dès mon inscription en septembre, je suis impressionnée de constater que je dispose de cinq outils en ligne pour communiquer et glaner de l'information : en parallèle du forum de la plate-forme de cours se côtoient un fil Twitter et deux groupes : Google+ et Facebook.Je m'inscris également – sous validation de l'équipe encadrante – au groupe LinkedIn, qui me permettra de bénéficier des échanges centrés sur les questions didactiques.
L’Alambic » Blog Archive » MOOC/cours en ligne, nous jugerons l'arbre à ses fruits Par Matthieu Cisel Publié initialement dans le Huffington Post le 22 octobre 2013. Les MOOC, ou Massive Open Online Courses, sont au coeur des débats de cette rentrée. Ces cours universitaires organisés en ligne et gratuits ont commencé aux Etats-Unis il y a maintenant deux ans. Le principal acteur du secteur est une startup, Coursera, spécialisée dans l’hébergement de ces cours accueillant parfois des centaines de milliers de participants. L’entreprise a signé avec des dizaines d’universités à travers le monde, propose plus de quatre cents cours dans presque toutes les disciplines académiques, et près de cinq millions d’internautes se sont inscrits. Pour préserver son image de marque, la startup n’ouvre l’accès à sa plate-forme qu’aux établissements les plus prestigieux: Polytechnique, l’Ecole Centrale de Paris, l’Ecole Normale Supérieure, ou encore HEC. Dire que la technologie que nous avons choisie appartient à Google revient à dire que la moitié d’Internet appartient à Amazon.
MOOCs et enseignement supérieur pour tous : la belle illusion Les dirigeants des principales plateformes américaines de MOOC affirment volontiers que grâce à eux, l'accès aux études supérieures va être considérablement facilité partout dans le monde. Il suffit d'une connexion à Internet et hop, tous étudiants, tout au long de la vie. Mais cette vision idyllique, parfaitement en phase avec la mythologie développée aux Etats-Unis faisant de ce pays un sauveur pour l'humanité, ne recouvre pas vraiment la réalité. C'est ce que soulignent avec insistance quelques responsables éducatifs qui connaissent bien les pays en voie de développement et l'Afrique en particulier. Un accès pas si facile qu'il y paraît Sur le portail d'eLearning Africa, on lira avec intérêt l'article écrit par Alicia Mitchell, intitulé "MOOCs : les inégalités sous-jacentes". - La faiblesse des infrastructures : la connexion rapide et permanente n'est pas toujours au rendez-vous en Afrique, ni d'ailleurs sur l'ensemble du territoire des pays développés. Références : Mitchell, Alicia.
HEC, première business school française à se lancer dans les MOOC Recevez nos newsletters : La plus prestigieuse école de commerce de France lancera deux enseignements en ligne accessibles à tous début 2014 sur la plateforme américaine Coursera, avant d’en proposer environ quatre autres sur la nouvelle plateforme nationale France Université Numérique. Elle sera la première «business school» à se convertir au MOOC, ces cours en ligne gratuits de plusieurs semaines ,accessibles à tous et parfois assortis de certificats. HEC Paris se rallie à la révolution de l’enseignement en ligne, quelques jours après la création d’une plate-forme nationale de distribution de cours par le ministère de l’Enseignement supérieur, opérationnelle dès janvier 2014. HEC Paris rejoint Stanford, Yale et Polytechnique au banc des avant-gardistes Pour lancer ses MOOC, HEC Paris a choisi la plateforme américaine Coursera, qui regroupe déjà près de 400 cours de 90 universités à travers le monde. Aussi présente sur France Université Numérique
Mooc courses vs Serious Games la bataille semble perdue d’avance ! | Educatank Je suis le secteur des technologies éducatives depuis 2004 avec attention . En 2004 nous avions envisagé des évolutions d'usages et de technologies permettant de faire évoluer les pratiques en classe. Persuadés qu’apprendre par le jeu pourrait représenter un pilier de ces nouvelles tendances à vouloir utiliser les technologies numériques pour apprendre, nous avons suivit le phénomène des Serious Games En 2005, le phénomène « Serious Games » est venu remplacer les vieillissants logiciels Ludo-éducatifs et devaient devenir la panacée en terme de technologie « immersive » d’apprentissage. Certes les Serious Games ont certaines qualités pour faciliter l’apprentissage en autonomie et améliorent quelque peu les environnements « ternes » des plateformes de elearning. Les questions que cela pose et les arguments qui peuvent donner à croire que la bataille est perdue pour les Serious Games : Les MOOC attirent t’ils parce que : ils apparaissent plus simples de mise en oeuvre ? Lu : 565 fois
Le Mooc menace-t-il la formation professionnelle classique ? Les Mooc, certains en parlent, d'autres en font. Éric Chardoillet, le président de la société First Finance, qui assure détenir « de 60 à 70 % des budgets de formation métiers des grandes banques françaises », fait partie de la deuxième catégorie. Dès le 4 novembre, il lancera un Mooc d'analyse financière conçu en partenariat avec Pascal Quiry, professeur à HEC Paris et ancien directeur chez BNP-Paribas. « Nous avons déjà plus de 4000 inscrits, confie-t-il, et le mouvement pourrait s'accélérer dans les prochains jours. » First Finance, créé en 1996, était entré en 1999 dans « l'aventure d'e-learning », selon les mots d'Éric Chardoillet. « Cet e-learning 1.0, avec un salarié contraint d'être présent pendant une heure devant son ordinateur, est en panne dans les entreprises », confirme Jean-Marc Tassetto, cofondateur de CoorpAcademy. Pourquoi alors se lancer dans un Mooc ? « Parce que ce type de pédagogie est très innovant, estime Éric Chardoillet.
L'avenir numérique de l'Université Le numérique constitue une nouvelle épistémè : c’est la nature même des savoirs sous toutes leurs formes qui s’en trouve affectée. Cette technologie fait à notre époque ce que l’écriture fit à l’Antiquité (et dont on peut dire qu’elle fit l’Antiquité en la défaisant). C’est ce que soulignait déjà L’informatisation de la société il y a trente cinq ans : « Lorsque les Sumériens inscrivaient les premiers hiéroglyphes sur des tablettes de cire, ils vivaient, sans probablement la percevoir, une mutation décisive de l'humanité : l'apparition de l'écriture. Et pourtant, celle-ci allait changer le monde. » Quant aux enseignements universitaires en ligne, ils deviennent à Harvard des small private online courses, ce qui fait dire à Robert Lue que « nous sommes déjà dans l’ère post-moocs ». Qu’on les pense à partir des massive open online courses, des small private online courses, ou de bien d’autres modèles possibles, ou déjà existants, les enseignements numériques sont certes un enjeu majeur.
Sera-t-on bientôt embauché grâce aux Mooc? Tentés par une formation à l'optique non-linéaire à Polytechnique ou sur l'espace mondial version Science Po? Peu importe que vous ayez passé l'âge de traîner dans les amphis: à partir de janvier, le savoir viendra vous chercher à domicile, via la nouvelle plateforme France université numérique (FUN). Lancée en octobre, elle signe l'arrivée officielle des Mooc dans l'Hexagone. A prononcer "mouk" ou "mok", ces "massive open online courses", souvent conçus par la crème des établissements du supérieur, sont des cours en ligne ouverts à tous sans condition de diplôme, gratuitement et à la mode collaborative: pendant une petite dizaine de semaines, les participants suivent des leçons en vidéo, testent leurs acquis et échangent virtuellement entre eux ou avec les profs. Aux Etats-Unis, la plateforme Coursera revendique 5,5 millions de membres. Un Mooc sur son CV? Verra-t-on bientôt les Mooc apparaître sur les CV, entre les rubriques formation et centres d'intérêt? Un Mooc pour se former?
Des nouvelles de la planète MOOC : de la constance d'étudier – ou comment perdurer dans son univers d’étudiant connecté Aux alentours du 27 septembre Inscrite à la seconde édition du MOOC "ABC de la gestion de projet" conçu par Rémi Bachelet, j'entame la deuxième semaine de cours en poursuivant mon "double objectif" : me former aux bases de la gestion de projet et acquérir le certificat classique de l'École centrale de Lille. Arrivée à la fin de la première semaine, je réalise avec stupeur que je ne me suis pas encore penchée sur les cours du module 2. J'ai en effet laissé filer la semaine, happée comme tant d'autres par la frénésie des journées et soirées déjà planifiées. J'entre alors au cœur d'un processus sournois que l'étudiant connaît bien : la culpabilité de ne pas travailler entraînant le non-courage de "s'y (re)mettre". Aux marges de la procrastination, je me connecte à la plate-forme Unow. La méthode, la volonté ne suffisent pas. Je me demande si la gestion du temps est une évidence – et si ce n'est pas, surtout, une compétence. Le dimanche 29 septembre : fin du module 2
Education au Numérique 2014 : les 5 propositions de la CNIL La CNIL, qui a réuni autour de cet objectif 42 organismes, a pour ambition de faire de l'éducation au numérique la "Grande Cause Nationale 2014", ce qui permettra principalement de bénéficier d'une exposition médiatique gratuite à travers des espaces offerts par France Télévisions et Radio France. L'éducation au numérique succéderait ainsi à la lutte contre les violences faites au femmes (2010), la lutte contre la solitude (2011), l'autisme (2012) et l'illetrisme (2013), qui étaient les dernières grandes causes nationales soutenues par le Gouvernement. "Il appartient aux pouvoirs publics comme aux acteurs privés de promouvoir une approche globale et de développer une véritable pédagogie du numérique pour permettre à chacun d’entre nous de devenir un citoyen numérique informé et responsable, capable de profiter des potentialités de cet univers et d’y exercer de manière effective ses droits et devoirs", explique le collectif chapeauté par la CNIL.
Bernard Stiegler : «Avec le numérique, nous sommes dans l’obligation de repenser l’éducation» *Bernard Stiegler enseigne la philosophie aux universités de Compiègne et de Londres, président du l’association Ars Industrialis, directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Georges Pompidou (IRI), membre du Conseil National du Numérique. Pourquoi l’éducation devrait-elle changer ? L’éducation doit changer parce que le savoir a changé. Ce changement profond est visible dans des sciences comme les mathématiques, l’astrophysique ou les nanosciences pour n’en citer que quelques-unes... Mais c’est également vrai dans le domaine de la langue et des savoirs, où Google est en train de bouleverser les cadres traditionnels comme l’a montré Frédéric Kaplan notamment. Et il n’y a pas que les savoirs académiques qui se trouvent ainsi changés : les savoir-faire sont revisités, notamment par l’écosystème des fablabs (1), et quant aux savoir-vivre, ils se trouvent à la fois détruits par les réseaux sociaux et construits sur de nouvelles bases...