Vers un monde de données ? Nous sommes entrés dans un monde de données, dans un monde où les données sont en passe de devenir l’essence même de la connaissance et de l’information. La donnée (data) est la plus petite part d’information accessible, à la manière des zéros et des uns qui constituent les bits d’information à l’heure du numérique. Elle est déterminée par des valeurs, par des champs qui s’appliquent à elle et la qualifie. Avec l’informatisation de notre quotidien, tout devient données. Les données sont le moteur du web sémantique de Tim Berners-Lee (ce web de données ou web 3.0) comme du web² de John Battelle et Tim O’Reilly. Ces données deviennent intelligentes par leur recoupement et leurs capacités à adapter notre environnement au contexte que les machines perçoivent de nous via leurs capteurs. Ces données sont multiples, hétéroclites, hétérogènes, mais elles se relient les unes aux autres. Car le monde qu’elles contribuent à façonner n’est pas encore aussi lisse et lisible qu’elles le promettent.
danah boyd : Ce qu’implique de vivre dans un monde de flux A la Web 2.0 Expo qui se tenait mi-novembre à New York, la sociologue danah boyd a, comme à son habitude, fait une brillante présentation sur les conséquences qu’il y a à vivre dans un monde de flux, notamment en commençant à en dresser la liste des limites. Explorons dans ses pas – partiellement, mais fidèlement -, son « Streams of Content, Limited Attention : The Flow of Information through Social Media » (Flux de contenus, attention limitée : le flot d’information dans les médias sociaux). Image : danah boyd sur scène à la Web 2.0 Expo à New York en novembre 2009, photographiée par James Duncan Davidson. Vivre dans des flux Nous vivons dans des flux, comme l’expliquait Nova Spivack, c’est-à-dire dans un monde où l’information est partout. « Cette métaphore est puissante », rappelle danah boyd. « L’idée suggère que vous viviez dans le courant : y ajoutant des choses, les consommant, les réorientant. » 4 fausses idées sur la révolution numérique 1. 2. 3. 4. Inattention ? Hubert Guillaud
État des lieux de l’OpenData en France Cet état de l’art a été initialement publié en anglais sur le site de l’Open Knowledge Foundation, le 20 janvier 2010. L’OKFN est une organisation anglaise en pointe sur l’OpenData. Elle est notamment à l’origine du projet WhereDoesMyMoneyGo.org, de l’OpenDefinition pour des standards de données ouvertes et du registre de données participatif CKAN. Ce registre, en cours de traduction dans plusieurs pays européens, est repris par le gouvernement anglais pour l’architecture de son projet data.gov.uk. La France traîne des pieds… Aucun doute possible : pour ce qui est d’ouvrir ses données, la France est largement en retard par rapport à de nombreux pays. Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont énormément avancé au cours des deux dernières années en dévoilant leurs projets data.gov et data.gov.uk, la France et la plupart des pays d’Europe méditerranéenne restent très conservateurs en matière de données publiques. Quelques avancées de l’État mais un accès peu ouvert
Antonio Casilli : « Le web reconfigure notre manière de faire société » – InternetActu Pour l’été, InternetActu vous propose de revenir sur les usages d’internet en compagnie de quelques-uns des chercheurs, sociologues, anthropologues, psychologues qui nous aident à comprendre l’internet. A l’occasion de la parution des Liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité ? (Amazon), aux éditions du Seuil, nous avons rencontré son auteur, le chercheur en sociologie, Antonio Casilli (blog). Dans ce livre très documenté, qui puise à la fois dans la richesse des savoirs académiques et dans une expérience et réflexion très personnelle, Casilli démonte trois mythes de l’internet : le réel et le virtuel ne sont pas distincts, mais imbriqués ; les traces corporelles sont un moyen d’exprimer et réaliser son autonomie, ses stratégies ; les TIC ne sont pas désocialisantes mais reconfigurent notre manière d’être en société. InternetActu.net : Pourquoi les ordinateurs ont-ils acquis une place aussi intime dans nos vies ? Antonio A. C’est tout l’enjeu de la question de l’homophilie.
"Regards citoyens" révèle les secrets des administrations, actualité Tech & Net : Le Point Regards citoyens est une association qui publie des données publiques que l'administration voudrait parfois garder pour elle. À son actif, le projet NosDéputés.fr notamment, qui avait suscité la colère du président de l'Assemblée nationale car il mettait en lumière l'absentéisme de certains élus. Vendredi 26 novembre, l'association lance une "chasse aux trésors" pour recenser les données publiques disponibles et lancer de nouveaux projets. Le Point.fr s'est entretenu à Paris avec l'un des fondateurs de Regards citoyens, Tangui Morlier. Le Point.fr : Qu'est-ce que l'OpenData ? Tangui Morlier : L'OpenData, c'est l'accessibilité des données publiques. Pourquoi cette "chasse aux trésors" des données publiques ? Nous voulons recenser les données existantes et ce qu'on a le droit de faire avec. Concrètement, comment faites-vous pour récolter les données ? C'est plus ou moins simple selon les cas. Justement, comment ça marche à l'étranger ? Alors l'OpenData en France, c'est pour bientôt ?
Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen - Pédagogie - Direction des services départementaux de l'éducation nationale du 79 L’École a une responsabilité particulière dans la formation de l’élève en tant que personne et futur citoyen. Dans une démarche de coéducation, elle ne se substitue pas aux familles, mais elle a pour tâche de transmettre aux jeunes les valeurs fondamentales et les principes inscrits dans la Constitution de notre pays. Elle permet à l’élève d’acquérir la capacité à juger par lui-même, en même temps que le sentiment d’appartenance à la société. Ce faisant, elle permet à l’élève de développer dans les situations concrètes de la vie scolaire son aptitude à vivre de manière autonome, à participer activement à l’amélioration de la vie commune et à préparer son engagement en tant que citoyen.
CheckMyMetro : la RATP retire ses menaces mais conserve son plan de métro Fin du conflit entre la RATP et l'application CheckMyMetro. La régie autonome des transports parisiens indique ne plus s'opposer au maintien de l'application depuis que le plan de métro n'y figure plus. De son côté, l'éditeur propose de créer une carte du métro de Paris libre de droit. Contacté par la rédaction, la direction de la RATP nous confirme que le conflit semble être clos : « Nous ne nous opposons plus à cette application. Par contre, il faut bien comprendre que l'éditeur de CheckMyMetro s'est contenté d'encapsuler notre site. Nous ne sommes pas contre le fait de développer des applications en utilisant nos données mais il est important de préciser qu'en l'espèce il s'agissait de deux versions d'un même site ». Pour rappel, l'application CheckMyMetro proposait la carte du métro parisien ainsi que des horaires de transports. L'OpenData ou ouverture des données a été mise en avant dans le cadre du plan « France numérique 2012 » notamment avec la mission Etalab.
Les enjeux de la veille pour le professeur documentaliste — Documentation (CDI) Intervenants: Jean-Louis Durpaire (IGEN et président du jury du CAPES de documentation), Silvère Mercier (bibliothécaire, chargé de médiation numérique à la BPI), Dominique Varlet (documentaliste, chargé d'ingénierie documentaire au CRDP de Paris, formateur Paris 4IUFM/CELSA). L'animation était assurée par Marie-Christine Ferrandon, directrice du CRDP de l'académie de Paris, Tous veilleurs. La veille ne porte plus sur ce qui est rare mais sur l'infobésité. Les sujets sont visibles et le web de données ne fera qu'amplifier ce phénomène. Silvère Mercier qui mène actuellement une réflexion sur la question de la veille, la replace dans un contexte citoyen plus large que l'Éducation nationale. Tout en notant que les personnes présentes à cette table ronde étaient de fait déjà en situation de veille, Jean-Louis Durpaire a défini la veille comme une posture intellectuelle et personnelle qui consiste à se former et ceci à trois niveaux. Salon de l'édu
CheckMyMetro ouvre le débat sur les données publiques Depuis quelques semaines, l'application CheckMyMetro était dans le collimateur de la RATP. Non pas parce qu'elle permettait de signaler la présence de contrôleurs, de musiciens ou encore d'événements particuliers dans les couloirs du métro et les rames, mais parce qu'elle utilisait les données protégées par le droit d'auteur, notamment les cartes du métro ainsi que les horaires. Ces données sont fournies gratuitement au public par la RATP, mais ne peuvent pas être exploitées de manière commerciale sans l'accord de la Régie Autonome des Transports Parisien. La RATP avait donc demandé le retrait pur et simple de l'application pour la violation des droits d'auteur. Finalement, le développeur de l'application, Benjamin Suchar, et la Régie parisienne ont réussi à trouver un terrain d'entente. La RATP a retiré sa plainte auprès d'Apple alors que l'application CheckMyMetro n'offre plus d'accès au plan, ni aux horaires.
Ontologie | Documentation Cette section rassemble la documentation concernant l'harmonisation et la mise en relation des données de Biblissima grâce à une ontologie basée sur CIDOC CRM et FRBRoo. Qu’est-ce qu’une ontologie ? « Une ontologie définit un vocabulaire commun pour les chercheurs qui ont besoin de partager l'information dans un domaine. Présentation lors de la Training School COST-IRHT (avril 2014) : Ontologies and thesauri. Les standards du web de données L’idée du "web de données", appelé aussi "web sémantique" (données utilisables par un programme), existe au moins depuis 1994, l’année où Tim Berners-Lee a fondé le W3C (World Wide Web Consortium) et a proclamé lors du premier colloque international consacré au W3C que le « Web a besoin de sémantique ». Présentation lors de la Training School COST-IRHT (avril 2014) : The Semantic Web: A First Step Into the Arena (Régis Robineau)
Avis d’expert : OpenData : un enjeu d’intérêt national par Toussaint Roze – Tribune e-Business La réutilisation des données publiques constitue un enjeu de développement économique important pour les PME. De nombreuses entreprises sont prêtes à lancer des projets innovants et économiquement viables de réutilisation de ces données. L'OpenData (réutilisation des données publiques) est un sujet d'actualité forte en ce moment mais il existe peu d'exemples concrets de sa mise en oeuvre. Les données publiques constituent par leur variété, leur qualité, leur exhaustivité une pépite incroyable. Dans un pays où l'on s'efforce de trouver des relais de croissance, notamment en compensant le déficit de PME (qui sont créatrices d'emplois), l'ouverture des données publiques représente un potentiel d'innovations exponentiel. oilà pourquoi, la question du gratuit/payant ne peut pas être la base sur laquelle juger les projets. Les impacts pour l'économie d'un pays sont évidents. Ce projet répond à une réelle attente des Français.
Circulaire de mission des professeurs documentalistes : les différents regards possibles... LTC : Qu'attendiez-vous de cette nouvelle circulaire ? Est-elle à la hauteur de vos attentes ? « On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens », dit le célèbre dicton du Cardinal de Retz. Pour évaluer sa portée, je crois qu’il faut mettre cette circulaire dans une double perspective historique : au regard de son contexte immédiat et, sur le plus long terme, au regard de la fameuse circulaire de 1986. Par rapport à la circulaire de 1986, lorsque l’on compare les deux textes, il est intéressant d’observer les changements et les continuités. Les changements ont été déjà relevés par plusieurs commentateurs et il est inutile d’y revenir en détail ; le plus notable étant sûrement celui qui touche au statut, au positionnement et à l'appellation même des « personnels exerçant dans les CDI » (selon la circulaire de 1986) qui, de « documentalistes-bibliothécaires » sont devenus désormais « professeurs documentalistes ». Les différents regards possibles.