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Danah boyd : Vivre avec, dans et autour de l’information

Danah boyd : Vivre avec, dans et autour de l’information
La lecture de la semaine il s’agit d’un texte de danah boyd signalé par un auditeur fidèle de l’émission Régis Barondeau que je remercie à cette occasion. Je parle souvent de danah boyd ethnographe américaine spécialisée dans l’étude des réseaux sociaux et particulièrement dans l’usage qu’en font les jeunes Américains. Dans ce texte, qui date de 2009, danah boyd étend son champ d’intérêt. Son objet est ici d’interroger une notion qu’elle appelle le flow qu’on pourrait traduire par le « flux »», et les conséquences de cette injonction à être dans le flux. danah boyd commence par noter qu’être dans « le flux » est l’attitude qui convient, l’attitude qui est en adéquation avec un paysage de l’information qui est dessiné par les réseaux. Image : danah boyd sur scène à la Web 2.0 Expo à New York en novembre 2009, photographiée par James Duncan Davidson. danah boyd commence par examiner la manière dont le paysage de l’information s’est transformé ces dernières années. Le bilan est sombre. Related:  capes doc 2020

Pourquoi il faut différer la propulsion de contenus dans le web Cet article a été publié il y a 3 ans 10 mois 8 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées. J’écrivais ça il y a 2 ans et c’est toujours vrai : « Tenir un blog est très frustrant ! Il me semble donc essentiel de pouvoir proposer des parcours de lectures dans les divers thèmes que j’ai abordés depuis plus de 2 ans. Sauf que les tags et les rebonds c’est utile pour une navigation lorsqu’on est déjà sur le site. Est-ce le fait d’accéder à aux mêmes informations en même temps que d’autres gens ? Le web en temps réel… pas très clair comme expression ! l’accélération de la vitesse à laquelle s’échange l’information, notamment en situation de mobilitél’accentuation de la pression exercée par le nouveau au détriment de l’ancien Alors d’où vient cette omniprésence de l’actualité dans les flux ? Comment s’y prennent les propulseurs ? Mais pourquoi est-ce aussi important important de rester dans le Flux ?

L’année 2010 a été, sur le plan de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, assez satisfaisante. L’année 2010 a été, sur le plan de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, assez satisfaisante. Toutefois, dans le domaine des installations nucléaires, l’ASN considère qu’EDF doit mieux anticiper un certain nombre d’actions de maintenance et de remplacement de composants. De telles décisions trop tardives ont pu conduire EDF à présenter à l’ASN des dossiers pour justifier un maintien en fonctionnement en mode dégradé. Ces dossiers n’ont pu être jugés acceptables par l’ASN en termes de sûreté. Ce mode de gestion n’est ni efficace ni optimisé tant pour l’ASN, du point de vue de la sûreté et de la mobilisation de ses moyens, que pour EDF. Par ailleurs, la publication de la deuxième édition du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR 2010-2012) constitue un fait marquant de 2010. Pour les années à venir, le collège de l’ASN relève un certain nombre d’enjeux tant au niveau national qu’à l’échelle internationale. Enjeux nationaux Cadre réglementaire

danah boyd : Ce qu’implique de vivre dans un monde de flux A la Web 2.0 Expo qui se tenait mi-novembre à New York, la sociologue danah boyd a, comme à son habitude, fait une brillante présentation sur les conséquences qu’il y a à vivre dans un monde de flux, notamment en commençant à en dresser la liste des limites. Explorons dans ses pas – partiellement, mais fidèlement -, son « Streams of Content, Limited Attention : The Flow of Information through Social Media » (Flux de contenus, attention limitée : le flot d’information dans les médias sociaux). Image : danah boyd sur scène à la Web 2.0 Expo à New York en novembre 2009, photographiée par James Duncan Davidson. Vivre dans des flux Nous vivons dans des flux, comme l’expliquait Nova Spivack, c’est-à-dire dans un monde où l’information est partout. « Cette métaphore est puissante », rappelle danah boyd. « L’idée suggère que vous viviez dans le courant : y ajoutant des choses, les consommant, les réorientant. » 4 fausses idées sur la révolution numérique 1. 2. 3. 4. Inattention ? Hubert Guillaud

L’alternative nomade – partie 1 Comme je vous l’ai dit, je n’ai plus envie d’être contraint la le rythme de l’édition traditionnelle. Voici donc la première partie de mon essai sur le Flux que j’évoque depuis plusieurs mois maintenant. Vous disposez de deux versions téléchargeables depuis Scridb. La première est destinée à être lue sur écran ou sur un reader, type sony PRS-600, la seconde à être imprimée sur papier A4. PS : ce texte est un manuscrit… toute correction est la bienvenue, aussi bien sur la forme que le fond. Si mon éditeur se réveille ou un autre, je retravaillerai le manuscrit. Tags: Flux, noepub, Dialogue

Vizthink Rennes, penser visuel pour mieux comprendre Un nouveau jalon a été délicatement déposé sur le chemin très fréquenté de l’innovation sociale à Rennes lors de l’apéruche de jeudi dernier. Non pas consacré à l’open data (autre événement TIC pachydermique de cette rentrée), mais à la visualisation des connaissances et aux méthodes qui s’y rapportent. Philippe Mac Clenahan, consultant de profession, a exposé les fondamentaux de la « doctrine » vizthink fondée sur l’approche visuelle de la pensée et de la créativité. Initiée par des fondateurs américains (David Sibbet, voir notamment « Visual Meetings »), cette communauté est un assemblage cohérent d’approches graphiques, méthodologiques d’origine variées visant au même but : mieux comprendre, mieux concevoir par une participation plus active des citoyens / salariés basée sur une approche visuelle des données et des connaissances. Quelques photos : www.jardin-des-savoirs.fr Démo jardin des savoirs Septembre 2010 from bug on Vimeo. Richard De Logu / @mediatino

Antonio Casilli : « Le web reconfigure notre manière de faire société » – InternetActu Pour l’été, InternetActu vous propose de revenir sur les usages d’internet en compagnie de quelques-uns des chercheurs, sociologues, anthropologues, psychologues qui nous aident à comprendre l’internet. A l’occasion de la parution des Liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité ? (Amazon), aux éditions du Seuil, nous avons rencontré son auteur, le chercheur en sociologie, Antonio Casilli (blog). Dans ce livre très documenté, qui puise à la fois dans la richesse des savoirs académiques et dans une expérience et réflexion très personnelle, Casilli démonte trois mythes de l’internet : le réel et le virtuel ne sont pas distincts, mais imbriqués ; les traces corporelles sont un moyen d’exprimer et réaliser son autonomie, ses stratégies ; les TIC ne sont pas désocialisantes mais reconfigurent notre manière d’être en société. InternetActu.net : Pourquoi les ordinateurs ont-ils acquis une place aussi intime dans nos vies ? Antonio A. C’est tout l’enjeu de la question de l’homophilie.

Qu’est-ce qui n’est pas flux ? J’arrête les polémiques à deux balles et je reviens à mon sujet, le Flux, pour lequel Eric Mainville me reproche de linker peu de gens. J’ai bien du mal à faire autrement quand presque tout le monde ne parle que des médias et des people. Je linke les rares personnes qui m’aident à penser, pas les perroquets. Où j’en suis ? Le Flux comme écosystème, en quelque sorte un espace objectif qui a pour structure les liens sur lesquels circulent les informations comme les émotions. Alors on pourrait dire que tout est flux. Il y’a aussi toute la philosophie de Gille Deleuze et Félix Guattari que l’on retrouve dans Capitalisme et schizophrénie 2 : Mille plateaux. Mais mettre du flux à toutes les sauces peut engendrer de la confusion comme me l’a fait remarquer Zoupic. Un livre n’est pas dans le Flux alors que l’œuvre qu’il contient peut l’être. Tags: Flux, Dialogue

150 000 associations connaissent une situation financière très difficile A l’image du reste du paysage économique, les responsables associatifs sont soumis à une conjoncture difficile : seuls 39 % des responsables d’associations employeurs et 53 % des responsables d’associations non employeurs se disent confiants quant à la situation de leur association – selon l’enquête réalisée par le laboratoire associatif Recherche et solidarités(1). Parmi les difficultés pointées, la question financière arrive en tête des préoccupations des associations employeuses : 56 % des responsables de structures de moins de 5 salariés et 63 % des responsables d’associations de plus de cinq salariés soulignent leur difficultés financières. Selon l’équipe de Recherche et Solidarité, 150 000 associations connaissent des situations financières très difficiles. Parmi elles, 14 000 structures employant jusqu’à 5 salariés, et environ 7 000 employant plus de 5 salariés. Ce baromètre confirme les chiffres de l’emploi. Collectivités territoriales et associations : reconstruire le partenariat

Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen - Pédagogie - Direction des services départementaux de l'éducation nationale du 79 L’École a une responsabilité particulière dans la formation de l’élève en tant que personne et futur citoyen. Dans une démarche de coéducation, elle ne se substitue pas aux familles, mais elle a pour tâche de transmettre aux jeunes les valeurs fondamentales et les principes inscrits dans la Constitution de notre pays. Elle permet à l’élève d’acquérir la capacité à juger par lui-même, en même temps que le sentiment d’appartenance à la société. Ce faisant, elle permet à l’élève de développer dans les situations concrètes de la vie scolaire son aptitude à vivre de manière autonome, à participer activement à l’amélioration de la vie commune et à préparer son engagement en tant que citoyen.

L’économie des flux Dans un monde de flux où les biens s’écoulent, l’ancienne économie de la rareté de l’offre associée à la rareté de l’argent ne peut plus survivre. Sans doute faudra-t-il basculer vers un système financier où chacun pourra émettre de la monnaie et devenir banque centrale. Mais avant d’envisager cette entrée dans le flux de la finance, je voudrais inventorier les différentes modalités de rétribution adaptées aux flux, certaines incompatibles, d’autres complémentaires. Proposer comme aujourd’hui les produits à un prix fixe, souvent élevé, plus de dix euros, est contre productif car on empêche le flux de s’écouler et, dans l’économie des flux, l’immobilisme équivaut à la mort. La pratique tarifaire actuelle a pour avantage de nous maintenir dans un monde connu et de ralentir l’avènement du monde des flux mais elle favorise le piratage. J’insiste sur ce point. Est-ce ainsi que nous sortirons du monde de la rareté, du monde des happy few, et entrerons dans le monde des flux ? Note sur le SARD

Quand les écarts de revenus furent enfin plafonnés Dans l’histoire des idées, de l’Antiquité à nos jours, c’est presque toujours en termes relatifs que les excès de richesse ont été dénoncés et que des limites ont été proposées, associant richesse et pauvreté, plafond et seuil. Trois raisons expliquent cette priorité accordée aux écarts relatifs plutôt qu’aux seuls niveaux absolus. La première relève de l’éthique, la seconde de l’économie, la troisième de l’écologie politique. La première, la « raison morale », s’exprimait en termes de décence ou d’indécence (de la richesse comme de la pauvreté), d’inégalités « acceptables » ou « tolérables » au regard des normes de justice en vigueur dans une société. Dans la seconde explication de l’insistance (croissante) sur les écarts relatifs, deux arguments économiques se rejoignirent. Le second argument économique apparut avec la crise des subprimes de 2008. Des revenus plafonnés, cela avait déjà existé, ou presque Part des 10 % des Américains les plus riches dans le revenu national (1917-2006)

Les enjeux de la veille pour le professeur documentaliste — Documentation (CDI) Intervenants: Jean-Louis Durpaire (IGEN et président du jury du CAPES de documentation), Silvère Mercier (bibliothécaire, chargé de médiation numérique à la BPI), Dominique Varlet (documentaliste, chargé d'ingénierie documentaire au CRDP de Paris, formateur Paris 4IUFM/CELSA). L'animation était assurée par Marie-Christine Ferrandon, directrice du CRDP de l'académie de Paris, Tous veilleurs. La veille ne porte plus sur ce qui est rare mais sur l'infobésité. Les sujets sont visibles et le web de données ne fera qu'amplifier ce phénomène. Pour Dominique Varlet, la veille est donc devenue une pratique sociale de l'usager numérique. Silvère Mercier qui mène actuellement une réflexion sur la question de la veille, la replace dans un contexte citoyen plus large que l'Éducation nationale. Salon de l'édu

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