Un fondateur de The Pirate Bay appelle à sa fermeture Le succès de The Pirate Bay serait-il un frein au développement de meilleures méthodes de partage ? C'est l'avis de Tobias Andersson, membre du "Bureau pirate", collectif d'activistes suédois à l'origine du site de téléchargement, rapporte le site spécialisé TorrentFreak. "Je pense que The Pirate Bay fait obstacle à la création de quelque chose de nouveau. [...] Si The Pirate Bay décide de fermer, je suis sûr que quelque chose de nouveau et meilleur viendra à la vie rapidement", a-t-il déclaré au 14e Forum international du logiciel libre, à Porto Alegre au Brésil. Le co-fondateur s'était éloigné du projet jusqu'à l'année dernière, mettant en place "Promo bay", la mise en avant d'artistes indépendants sur la page d'accueil de l'annuaire, qu'il a également déclaré abandonner. Lire : "TPB : AFK", The Pirate Bay sous les projecteurs "Non, je ne rigole pas, je le pense. La centralisation est aussi l'un des points faibles du réseau Bitcoin. Le Monde
Oui à la légalisation des échanges non-marchands ! Le collectif SavoirsCom1 se réjouit du retour du débat public lié à la soutien à la création et au partage non-marchand. Nous tenons à saluer de récentes prises de position de parlementaires en faveur de la légalisation des échanges non-marchands. Notre Manifeste indique : Le partage non marchand d’œuvres protégées doit être possible, et des mécanismes de rémunération alternatifs pour les auteurs doivent être explorés. De la même manière, la possibilité d’effectuer des usages non commerciaux des œuvres est essentielle pour le développement personnel des individus. La situation de l’auteur doit être prise en compte lors de la mise en place de nouvelles exceptions ou limitations au droit d’auteur, ou lors de la révision des anciennes. Aussi nous notons avec intérêt la proposition de loi de Michel Zumkeller, député UDI du Territoire-de-Belfort « Une licence globale à paliers est versée par les titulaires d’un accès Internet. Sur ces fondements : Sharing is caring.
Libérez Justin Bieber Aux Etats-Unis, le streaming est menacé par le projet de loi S.978 qui veut faire du streaming un crime. Et Justin Bieber n'entend pas se laisser faire, lui qui a bâti son succès avec des vidéos publiées sur Internet. C’est une première. Justin Bieber sort un album de Noël se rebelle. La star de 17 ans s’est emportée récemment contre une proposition de loi, intégrée au Protect-IP Act. Cinq ans de prison pour du streaming Le projet de loi S.978 est d’une redoutable simplicité. Le chanteur s’est en effet fait connaître en mettant en ligne des vidéos dans lesquels il interprète les tubes de ses idoles. Les souffrances du jeune Bieber Il est donc possible que le jeune Bieber se retrouve en prison. En page d’accueil, on retrouve la fameuse intervention radiophonique, durant laquelle la célèbre frange de Justin laisse apparaître une mèche rebelle [en anglais]. Justin Bieber speaks out against S. 978 by Fightforthefuture
Ivre, Hadopi adopte le label PUR foutage de gueule Disclaimer : cet article n’a pas grand chose à voir avec mes posts habituels. Mais comme en même temps, c’est mon blog, je fais bien ce que je veux. Disclaimer 2 : Si toi pressé, toi aller direct au panneau “LE TEST. “ Il est en rouge parce que je suis sympa. Alors voilà. Ouais, si. Donc, ni une ni deux toussa, voilà mon extatique personne -sans déconner j’étais tellement de bonne humeur je pense qu’on avait mis un truc dans mon café- à la recherche des meilleurs moyens de téléchargement légaux. Et donc, tu sais ce qu’on trouve quand on cherche “Téléchargement légal” dans Google ? Bingo. Donc PUR, c’est un label qui n’a rien à voir avec une quelconque idée de gaz dans les douches, mais qui est censé valider, attends je te colle le truc “Les plateformes labellisées par l’Hadopi proposent une offre dans le respect des droits des créateurs.” Je vais donc essayer de résumer rapido mon test de chacun des 20 sites labellisés par Hadopi. 1 – FUNANIM ( C’est quoi ? Le test
une copy party à Paris Dans l’est parisien, le long d’une voie de chemin de fer, dans un local SNCF désaffecté transformé en « espace de travail artistique temporaire » - un squat toléré par les autorités. En cette journée ensoleillée de juin, , un groupe informel de militants de l’Internet libre a investi le lieu pour organiser une « Copy Party » - un événement banal dans de nombreuses villes occidentales, mais assez rare à Paris. Les initiés sont au courant depuis longtemps, les invités du deuxième cercle ont été prévenus la veille par SMS. L’entrée est libre et gratuite, à condition de ne pas poser trop de questions. Pour bien profiter de la fête, le visiteur doit venir avec son propre ordinateur. Au fond de la salle, un autre groupe anime la Copy Party proprement dite. Dans un coin de la salle, un jeune homme est venu présenter une nouvelle action militante, « paris-sous-surveillance.net », qui a lieu à la fois dans la rue et sur Internet. Cette entrée a été publiée dans Non classé.
Sensibilisation ou propagande ? Quand Hadopi souhaite s'incruster dans nos écoles On nous a fait parvenir cette lettre d’un responsable d’Hadopi qui ne perd pas de temps et souhaite s’inviter dans l’Éducation nationale en animant des ateliers de « sensibilisation » en direction des professeurs et des élèves. Pour ce faire (et c’est malin), on contacte les personnes en charge de la vie lycéenne dans les rectorats. Nous nous sommes dits que cela pouvait vous intéresser… N’hésitez pas à manifester votre approbation ou réprobation dans les commentaires ;) Lettre d’Hadopi Madame la déléguée, Hier, mercredi 5 juin, l’Assemblée nationale a adopté définitivement le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. Ce texte est porteur d’un formidable élan pour le numérique à l’école. Il précise également que la prise en compte du numérique sera inscrite dans les plans académiques et nationaux de formation des enseignants et des corps d’inspection et d’encadrement. Hadopi 4 rue du Texel 75014 Paris
Le partage est un droit culturel, pas un échec du marché Une série sans fin de projets législatifs, de politiques contractuelles et d’accords commerciaux ou traités continue à essayer d’éradiquer ou d’empêcher le partage non marchand d’œuvres numériques. De nouvelles stratégies misent sur les incitations et les menaces pour que les intermédiaires techniques fassent la police de l’internet et protègent les modèles commerciaux fondés sur la rareté de la concurrence de l’abondance. Tout serait donc inchangé ? Et bien non. Il y a des indications importantes que les citoyens et les organisations défendant les droits dans l’univers numérique ont dépassé « le débat sur le piratage ». Pendant de nombreuses années, ils ont bien souligné les dommages causés par la guerre contre le piratage à l’internet, aux libertés et aux droits fondamentaux. Cette approche défensive et compensatoire n’a jamais été la seule proposée. Le partage n’est pas un problème, mais une condition du développement humain culturel. This post is also available in: English
Un cinéma sous Creative Commons est possible : le film "Le Cosmonaute" est sur orbite ! Hier se tenaient les Assises de l’audiovisuel, organisées par le Ministère de la Culture, où il a visiblement été beaucoup question de « régulation de l’internet » sous l’égide du CSA. Ce contexte de méfiance croissante vis-à-vis du numérique et d’Internet est peut-être le moment idéal pour changer de tonalité en parlant de l’aboutissement d’un des projets emblématiques de la Culture libre, qui prouve que les choses pourraient être abordées différemment. Après plus de quatre années de travail, le film espagnol Le Cosmonaute du producteur indépendant Riot Cinema a en effet été officiellement lancé le 14 mai dernier, à l’occasion d’une première diffusion à Madrid qui a rassemblé plus de 1000 personnes. Il se trouve que le dimanche 26 mai, j’ai eu le privilège de participer à la première projection française de ce film, organisée par le cinéma Utopia à Toulouse, aux côtés d’Alexis Kauffmann de Framasoft et de Serge Gracieux de la Cité de L’Espace. Crowdfunding et licence Creative Commons
Chers nayantsdroits, les meilleures choses n'ont pas de fin. Par un message intitulé "Les meilleures choses ont une fin", en date du 4 juin 2013, le webmaster du site Redlist indique que suite à une plainte et à une perquisition , on lui demande " de retirer l'intégralité du contenu illégal sur RedList. Et je n'ai plus d'autre choix malheureusement. Les liens ne sont plus accessible (sic) et il n'est plus possible d'en ajouter De Redlist à Blacklist. Redlist est un agrégateur de liens permettant de récupérer films, ebooks, séries, jeux, le tout en direct download (DDL), en renvoyant vers d'autres sites "hébergeurs" lesquels sont eux toujours en ligne. Redlist n'est pas le seul à proposer ce type de service mais il est de loin l'un des plus connus, des plus fournis, des plus ergonomiques et des plus efficaces. La raison du plus fort ... est parfaitement déraisonnable. Réaction des usagers Madame la ministre de la culture et du téléchargement c'est du vol, tu aurais (tu permets que je te tutoie ? La culture c'est trop cher. En plus c'est formateur.
Si on arrêtait d'utiliser les licences libres ? (au profit du domaine public) L’un des auteurs que l’on traduit le plus sur le Framablog, Glyn Moody, choisit ici de mettre les pieds dans le libre plat. Et si on n’utilisait plus les licences libres, qui ne sont pas sans poser problèmes, en plaçant directement le code dans le domaine public ? Les avantages pourraient finalement dépasser les inconvénients ! Remarque : Sur le même thème on pourra également lire (ou acheter) notre framabook Un monde sans copyright… et sans monopole. Pourquoi il est temps d’arrêter d’utiliser les licences libres Why it’s time to stop using open source licences by Glyn Moody Glyn Moody – 13 février 2013 – The H Open (Traduction : Tr4sK, aKa, Sphinx, Isdf, Penguin, ProgVal, lamessen, Shanx, Amargein, ronane, MFolschette, Isser) Les logiciels libres reposent sur un paradoxe. Nous y sommes déjà et des éléments le montrent. Je ne pense pas que le déclin des licences copyleft soit la preuve d’un échec, bien au contraire ! Attribution et réputation