Des jeux vidéo pour l'apprentissage? Facteurs de motivation et de jouabilité issus du game design René St-Pierre (Vitrine Technologie-Éducation) D'abord, qu’entend-on par jeux vidéo éducatifs? Qu’entend-on par jeux vidéo éducatifs? On peut définir les jeux vidéo éducatifs comme toute application informatique intégrant des aspects à la fois ludiques et éducatifs. Qu’est-ce qui nous motive à nous livrer à des jeux vidéo? Pour développer un environnement de jeu permettant l’apprentissage et motivant, il faut respecter un certain nombre de critères qualitatifs. Dans une autre étude conduite en 2001 par la British Educational Communications and Technology Agency (BECTA) concernant l’usage des jeux vidéo en éducation, une série de recommandations ont été soumises : Facteurs de motivation : le concept de flux de Csikszentmihalyi L’impact des jeux vidéo sur l’aspect motivationnel de l’apprentissage est étudié depuis une trentaine d’années. L’apprentissage comme facteur de motivation pour les jeux Immersion et sensorialité Becoming Human
Le jeu vidéo, enjeu d'autorité parentale Les jeux vidéo sont souvent source d’incompréhension entre les parents et leurs enfants. Un manque cruel de communication au sein de la cellule familiale N’ayant pu y jouer dans leur jeunesse, de nombreux parents craignent que les jeux vidéo éloignent leur enfant de la vie sociale. Pour cela il est bien évidemment recommandé aux parents de faire l’effort de s’intéresser au jeu vidéo, de regarder comment les plus jeunes y jouent, ce qu’ils y font, quels sont les buts du jeu, leur poser des questions, et même y jouer avec eux. Valoriser les réussites de l’enfant dans le jeu Discuter avec l’enfant sur le jeu vidéo passe aussi par une dédramatisation de celui-ci. Il est important de valoriser les victoires obtenues par l'enfant dans un jeu. Certes, le jeu vidéo peut représenter pour l’enfant un moyen d’échapper à la réalité familiale. Mettre en place des règles claires Face à ces situations, il est tout à fait normal de se demander comment réagir.
Les jeux vidéo sont-ils bons pour le cerveau ? Les jeux vidéo ont la réputation d’être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu’ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités. Depuis la sortie de Pong en 1972, les jeux vidéo n’ont cessé de s’améliorer et de se diversifier. Stimulants pour le cerveau Depuis les récentes découvertes sur la plasticité cérébrale, on sait que l’environnement peut modifier les connexions synaptiques du cerveau. Quid de la différence homme/femme ? Nous avons vu précédemment que les joueurs de Tetris sont désavantagés face aux joueurs de jeux d’action dans des tâches générales d’attention visuelle. Le risque réduit d’épilepsie Il y a effectivement eu des cas de crises d’épilepsie répertoriés après une utilisation intensive de jeux vidéo. Une violence délimitée La dernière crainte concerne l’incitation à la violence. (1) C.S. Qui joue au jeux video ? Celia Hodent-Villaman
Limiter le temps d'écran, un défi pour bien des parents 5 mai 2014 | Plus de la moitié des parents interdisent l’utilisation d’écrans (télévision, ordinateur, téléphone ou tablette) à table ou dans la chambre, révèle un sondage américain réalisé auprès de 560 parents d’enfants d’âge préscolaire. Toutefois, plusieurs n’en limiteraient pas la durée d’utilisation. En effet, environ 25 % des parents d’enfants de 2 à 5 ans ont mentionné que leurs tout-petits passaient plus de 3 heures par jour devant un écran, révèle ce sondage national sur la santé des enfants mené par des chercheurs de l’Université du Michigan. Avec la popularité croissante des téléphones intelligents et des tablettes, encadrer l’utilisation des écrans prend des allures de défi pour les parents, soulignent les chercheurs. Ils remarquent que limiter les endroits où les enfants peuvent utiliser un écran semble être plus facile à faire que de contrôler le temps d’utilisation. Les recommandations officielles Sources : Eurekalert et National Poll on Children’s Health
Les pièges à éviter | Jeux Vidéo Info Parents Age Plus l'enfant commencera à jouer tôt au jeu vidéo, plus le risque de consommation excessive est important. Il ne faut cependant pas interdire les jeux vidéo avant 18 ans, mais bien veiller à ce qu'ils restent une source de plaisir et non de conflit. Accès à l'ordinateur Plus l'enfant grandit et plus il y a de chances pour qu'il ait un ordinateur directement dans sa chambre. Il est donc recommandé de mettre l'ordinateur dans une pièce commune. La banalisation En cas de problème, les parents ne doivent pas fuir leurs responsabilités et se dire que « de toute façon, tous les ados sont comme ça ». Gérer l'inquiétude Beaucoup de parents se demandent si le comportement de leur enfant est « normal » par rapport aux jeux vidéo. Votre enfant joue-t-il presque tous les jours? S'il y a au moins 4 réponses positives à ces questions, les parents doivent s'alerter.
Violence, mensonges et jeux vidéo Les jeux vidéo rendent "violent". Ils provoquent "l'isolement". Ils "abrutissent". Parfois, des personnalités publiques s'emparent du sujet. Pourtant, la violence existe : "Call of duty", "Assassin's creed", "Battlefield", "GTA V". 1/ Les jeux vidéo n'engendrent pas de tueurs "C'est absolument faux. "Très tôt, un enfant fait très bien la distinction entre le virtuel et la réalité, entre le jeu et la réalité. Pourtant, le jeu vidéo peut rendre agressif. Vanessa Lalo souligne que la violence dans les jeux vidéo existe. Mais si la violence existe dans le jeu vidéo, elle sert surtout d'outil de réflexion. "L’âge moyen des joueurs est aujourd'hui de 41 ans", explique Nicolas Gaume, président du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV), qui veut lui aussi briser les idées reçues. "52% de ces joueurs sont des femmes. 2/ Les jeux vidéo n'isolent pas les joueurs "Les jeux vidéo sont une fenêtre sur le monde", affirme Vanessa Lalo, qui entend mettre fin à un cliché qui a la peau dure.
L'essentiel du jeu vidéo : marché et consommation 2015 En 2014, l'adoption massive et rapide des consoles de génération 8 marquait le retour de la croissance du secteur du jeu vidéo. Portée par tous les acteurs du marché, ce dynamisme se confirme en 2015. 7 millions de consoles de nouvelle génération ont été acquises depuis leur lancement et, au-delà des constructeurs, cet élan profite désormais aux éditeurs et accessoiristes dont les ventes sur les 9 premiers mois de l'année laissent présager le meilleur pour la fin d'année 2015. A une semaine de l'ouverture de la 6ème édition de la Paris Games Week, le S.E.L.L. (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs), présente, au travers de l'Essentiel du Jeu Vidéo #6*, l'état des lieux de l'entrée du marché dans un cycle de renouvellement du parc de consoles en France. L'essentiel du Jeu Vidéo #6 dresse également le profil des joueurs qui ont permis de faire du jeu vidéo, la deuxième industrie de loisir de France. Le cycle de renouvellement est en marche France : terre de jeu vidéo
Jeux vidéo : y a-t-il des risques pour mon enfant ? Les parents doivent-ils se méfier des jeux vidéo ? Quelle est la bonne marche à suivre ? Je leur conseillerais de s'intéresser aux jeux de leurs enfants, passer du temps avec eux devant l'ordinateur ou la console et d'en discuter ensemble. Ils doivent aussi être capables de tenir un discours parental sur le contenu des jeux et d'interdire ceux qui sont contraires à leurs valeurs. Aujourd'hui, la réalité virtuelle est devenue un élément fondateur. Vous dites que les jeux vidéo sont bien plus que de simples passe-temps. Les jeux vidéo sont des applications aux loisirs d'une nouvelle dimension qui est la réalité virtuelle. Existe-il réellement un risque de dépendance ou d'inhibition de l'imagination chez les enfants ? Les conduites face aux jeux vidéo sont les reflets de la situation de l'enfant en famille. Comment expliquez-vous le succès des jeux vidéos ? Par la mutation anthropologique à laquelle nous assistons aujourd'hui.
Pourquoi les jeux vidéo favorisent l’apprentissage | Santé mentale S’il est vrai que les jeux vidéo peuvent isoler les enfants de leur environnement social et les distraire de leurs devoirs scolaires, il semble bien qu’ils présentent certains avantages. Des chercheurs pensent que le cerveau des enfants qui jouent régulièrement à des jeux vidéos pourrait être plus développé que celui des autres. En outre, ces jeux améliorent la coordination œil-main, l’aptitude à comprendre les concepts scientifiques et même le QI. En 2009, des chercheurs du Mind Research Network du Nouveau-Mexique et de l’Institut neurologique de Montréal ont découvert que, chez les filles de 12 à 15 ans qui jouaient 30 minutes par jour à Tetris, certaines régions du cortex cérébral étaient plus développées que chez celles qui ne jouaient pas aux jeux vidéo. Certaines de ces régions sont associées à la pensée critique, au raisonnement et au langage. À quels jeux vidéo les enfants devraient-ils jouer? Best Health Magazine, Janvier/Février 2010
Accro au jeu vidéo ? Le jeu vidéo est aujourd’hui un loisir qui concerne toutes les tranches de la population. Une enquête montre que 53 % des Français1 jouent régulièrement et 68 % occasionnellement. Qui joue le plus ? A quel type de jeu ? Qui joue ? Les derniers chiffres1 (octobre 2017) montrent que les plus gros joueurs se situent dans les tranches d’âge : 10-14 (95 %), 15-18 (92 %) et 19-24 (91 %). A quel type de jeu jouent les joueurs ? Dans le classement 2017 des 10 premiers jeux vendus en France toutes plateformes confondues1, on trouve : Les jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs (Massively multiplayer online role-playing game- MMORPG) dont « World of Warcraft » (WOW) et les arènes de bataille en ligne multijoueur (Multiplayer online battle arena-MOBA) dont « League of legends » (LOL) sont des jeux présentant potentiellement un caractère addictif. Puis-je être « addict » au jeu vidéo ? Les facteurs de risques d’une addiction au jeu vidéo Les caractéristiques de l’addiction au jeu vidéo
Aspects psychologiques — Enseigner avec le numérique Dépendance aux jeux vidéo : les signes à surveiller « Les nouvelles addictions : tel était le thème de la séance hebdomadaire de l'Académie de médecine qui s'est tenue mardi avec, notamment, la question de l'addiction des jeunes aux jeux vidéo. Or sur ce thème, Marie-France le Heuzey, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré à Paris, se veut à la fois vigilante et rassurante. Vigilante, car il existe effectivement des cas de jeunes qui se font happer par le jeu [...]«Il faut bien sûr regarder le nombre d'heures que l'enfant passe à jouer, mais il est difficile de déterminer un seuil exact», poursuit le médecin. Figaro.fr, 22/01/ Yann Leroux : “Il n’y a pas d’addiction aux jeux vidéo”Interview par Hubert Guillaud "Membre de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines, joueur invétéré, Yann Leroux s’intéresse au virtuel depuis qu’il est tombé dedans. C’est grave docteur ?
Top 10 des préjugés sur les joueurs Notre passion a beau réunir des millions d’hommes et de femmes, aux yeux de certains, nous restons une minorité. Une catégorie de personnes qui fait parfois même l’objet de préjugés plus ou moins vrai. Mais lesquels sont les plus récurrents ou les plus pertinents ? C’est ce que nous avons tenté de deviner en établissant un Top 10 des préjugés sur les geeks, les nerds et les nolifes, bref, sur les aficionados de jeux vidéo. Le jeu vidéo est une activité chronophage. En tant que grands célibataires (voir le point précédent), les joueurs développent forcément un grand manque affectif. S’il y a bien une chose sur laquelle les joueurs sont d’accord, c’est qu’ils ne sont jamais d’accord. Les jeux vidéo rendent les gens violents. Le joueur n’est pas un être particulièrement sociable. Le joueur n’aime pas la nature, il l’exècre. Si le joueur n’a pas le temps de gérer son temps de jeu, sa moitié, son chat et ses désirs meurtriers, autant dire qu’il lui est impossible de prendre un bain.
Petite déconstruction des controverses sur la violence des jeux vidéo Dans Le Monde du 22 décembre 2015 est parue une énième tribune dédiée à l’incitation à la violence par les contenus des œuvres de fiction et en particulier des jeux vidéo de guerre. Soit un exemple de plus des discours de causalité qui tentent de circonscrire l’effroi d’un drame dont l’ampleur le dispute à l’incompréhension par l’accusation des loisirs médiatiques. Lorsqu’il manque toute expertise en la matière, l’opportunisme de ces discours n’a souvent d’égal que leur faiblesse argumentaire, qu’ils soient produits sous le coup de l’émotion ou par de mesquins calculs politiques faisant passer la régulation d’un loisir populaire pour de la lutte antiterroriste (ainsi Nicolas Sarkozy évoquant la « violence inouïe », Le Monde du 2 décembre 2015). Croyance populaire La carrière professionnelle ou l’expérience personnelle et privée ne sont jamais fortuites. Processus de civilisation Milieux populaires, milieux dangereux
Bonsoir,
je trouve le choix de cet article pertinent, parce qu'il nous montre bien à quel point, ces nouvelles technologies, demandent de notre part, beaucoup d’adaptation, de réflexion, de prise de distance, et d'accompagnement de nos enfants, dans une sorte de complicité vigilante.
Bon courage pour la suite.
Bon courage pour la suite by jurand_groupea_psy Feb 15